Spiritualité

Histoire d’un converti – Mon père, Imtiaz Hussain Malik

Mansoor Ahmad Malik relate l'histoire de l'acceptation de l'Ahmadiyyat de son père, qui en dépit de nombreux obstacles et une vive opposition, a choisi la voie du véritable Islam.

Par Mansoor Ahmad Malik, Islande

« Et celui qu’Allah guide, il ne peut y avoir personne pour l’égarer. »

Le Saint Coran, 39:38

J’ai souvent pensé en moi-même : « J’aimerais être un converti ». L’idée d’avoir exploré une certaine voie, d’avoir vécu des expériences spirituelles tout au long de celle-ci et, finalement, d’avoir trouvé la vérité et de l’avoir acceptée, malgré le flot d’opposition et de difficultés, me semblait si spéciale et gratifiante.

Cependant, j’ai aussi réfléchi à ce que j’aurais fait si je n’avais pas trouvé cette voie, ou si je n’avais pas été assez courageux pour l’accepter. Combien serais-je malheureux ! Immédiatement, un élan de gratitude envers Allah l’Exalté est entré dans mon cœur pour être né dans un foyer ahmadi et d’avoir été mis sur le chemin de la vérité dès mon enfance. Ma gratitude s’accroît encore lorsque je regarde mes parents, particulièrement mon père, qui était et est toujours la seule personne de sa famille proche à avoir accepté l’Ahmadiyyat, le véritable Islam. Aujourd’hui, je veux donc relater l’histoire inédite de la conversion de mon père, l’un des nombreux héros qui ont tout laissé derrière eux pour choisir la voie de la vérité.

Mon père, Imtiaz Hussain Malik, est né en 1952 et a grandi dans un petit village appelé Pindori, près de Rawalpindi, au Pakistan. L’Ahmadiyyat a été présenté à sa famille élargie par l’oncle paternel de mon père, Malik Ghulam Nabi, qui a introduit l’Ahmadiyyat dans le village dans les années 1920. Malik Ghulam Nabi avait en fait emmené mon grand-père paternel, Fazal Ilahi, à deux reprises à Qadian, en Inde. Cependant, pour des raisons inconnues, il n’a jamais accepté l’Ahmadiyyat.

Ainsi, bien qu’il y ait des liens familiaux avec l’Ahmadiyyat, personne dans sa famille immédiate n’était Ahmadi, et lui-même ne connaissait que bien peu la communauté. En fait, même s’il est né et a été élevé dans une famille religieuse, il n’a jamais été vraiment attiré par la religion et n’a jamais adhéré strictement aux enseignements de l’Islam, même en accomplissant les cinq prières quotidiennes.

Introduction à l’Ahmadiyyat

Lorsqu’il étudiait à l’université, deux de ses camarades de classe l’ont introduit à l’Ahmadiyya. Il en a appris davantage lorsqu’il a rejoint les forces de sécurité fédérale, car deux ou trois autres ahmadis s’entraînaient avec lui.

En se rappelant de cette période, mon père a partagé : « À cette époque, je faisais très souvent le même rêve. Je voyais le visage d’une personne sainte, mais l’image était plutôt floue et je n’arrivais pas à distinguer qui était cette personne ou à quoi elle ressemblait exactement. Lorsque j’étais en congé, je suis retourné à Pindi et j’ai demandé à un vieil ami de ma famille, qui était aussi notre tuteur lorsque nous étions plus jeunes, ce que ce rêve pouvait signifier. Il m’a répondu que j’aurais la chance et la bénédiction de voir et de rencontrer une personne très sainte. »

Mon père, ne sachant pas quoi en faire, est passé à autre chose et ne s’est pas attardé sur ce sujet. Néanmoins, il a continué à faire ce rêve assez fréquemment.

Une rencontre inattendue – L’homme de mes rêves

Quelque temps plus tard, alors qu’il était en service, il a dû escorter un groupe jusqu’à un endroit près de Pindi, mais on ne lui avait rien dit à propos de ce groupe. Mon père raconte : « Le lendemain, nous avons décidé d’aller à Islamabad pour rendre visite à quelques amis. L’un d’eux était de service à ce moment-là et travaillait au secrétariat de l’Assemblée Nationale. J’y suis donc entré et j’ai remarqué un individu particulier assis dans la pièce. Lorsque j’ai posé mon regard sur lui, l’image de mon rêve m’est revenue et j’ai enfin pu commencer à distinguer l’image floue que je voyais auparavant. Toutes les pièces se sont mises en place et tous les points ont été reliés. C’était cette personne ! C’était la première fois que je voyais le visage et la personne bénie de [Sa Sainteté] Khalifatul-Masih III [Mirza Nasir Ahmad (r.h.), troisième Calife de la communauté musulmane Ahmadiyya], mais à ce moment-là, je n’avais aucune idée de qui il s’agissait. »

Cependant, mon père n’a pas eu l’occasion de revoir Sa Sainteté (r.h.).

Le début d’un nouveau voyage

En 1978, il travaillait pour State Life Insurance. Un jour, il a rencontré un client qui, par coïncidence, vivait près de la mosquée de la communauté, Masjid Nur. En partant, il est tombé sur des livres du Messie Promis (a.s.), notamment Notre Enseignement, qu’il a lu et relu. Il avait entendu des critiques de la part de ses amis sur la communauté mais il ne trouvait rien de répréhensible dans Notre Enseignement.

Quelques jours plus tard, ne sachant pas trop à qui s’adresser, il est retourné à la mosquée et a le missionnaire qui y était en poste, l’Imam Inam-ul-Haqq Kausar. 

Ils ont parlé pendant quelques minutes et mon père a mentionné les critiques de ses amis à l’égard de l’Ahmadiyya. Il a continué à le rencontrer tous les deux jours pendant les mois suivants. « C’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre et à réaliser que mon approche des différentes questions et ma façon de penser étaient incorrectes et que le chemin de la prospérité se trouvait ici. Toute ma famille et tous mes amis n’étaient absolument pas au courant de mon engagement dans l’Ahmadiyya. Seul un de mes amis très proches était au courant, mais je ne craignais aucune opposition ni aucun traitement sévère de sa part. Il m’a seulement conseillé de prendre ma décision avec soin et sagesse ».

Dans les premiers jours de juin, après avoir discuté divers sujets avec le missionnaire, celui-ci a remis à mon père le formulaire de la bai’ah [promesse formelle d’allégeance]. Il l’a emporté chez lui mais ne l’a pas regardé très attentivement. « Ce soir-là, à la maison, j’ai commencé à lire le formulaire ainsi que les dix conditions de la bai’ah. Rien ne semblait aller à l’encontre des enseignements de l’Islam ou dégrader le statut du Saint Prophète (s.a.w.). Je les ai relues une deuxième et une troisième fois, puis je me suis endormi. Il était environ 23h30 lorsque je me suis soudainement réveillé avec d’innombrables pensées traversant mon esprit et j’étais incapable de me rendormir. Je me suis assis à la table, j’ai allumé la lampe et j’ai vu le formulaire devant moi. Je l’ai relu, mais comme je ne savais pas quoi faire, j’ai essayé de me rendormir. Je n’ai pu m’endormir que pendant une demi-heure et ce cycle d’alternance de sommeil et de réveil avec toutes ces pensées a continué jusqu’à environ 3h30 du matin. À ce moment-là, j’ai décidé de remplir et de signer le formulaire de la bai’ah. »

Ce qui s’est passé ensuite était étrange, étant donné que mon père n’était pas du tout régulier dans ses prières quotidiennes. « À ce moment précis, après avoir signé le formulaire de la bai’ah et avoir lu attentivement les dix conditions, un changement soudain a eu lieu en moi et quelque chose en moi me disait de rester debout et de prier. Je l’ai donc fait, puis je me suis endormi et j’ai dormi paisiblement jusqu’à dix ou onze heures du matin. C’était étrange ! Quelques instants, auparavant, je ne pouvais pas dormir et maintenant, je dors paisiblement pendant plusieurs heures. En quelques instants, je suis passé du stade où je ne priais pas à celui où j’offrais toutes mes prières, chaque jour. »

Le lendemain, son oncle maternel lui a rendu visite et pour la toute première fois, quelqu’un de sa famille a appris ce qu’il avait fait. Il a vu le formulaire de la bai’ah et a immédiatement commencé à soulever les mêmes vieilles allégations. Mais les commentaires de son oncle n’ont eu aucun impact sur lui, puisqu’il avait déjà reçu des réponses satisfaisantes à ces questions et allégations, et il a répondu que c’était sa décision. Mon père raconte : « Il a immédiatement informé mon cousin, avec qui je partageais le bureau. C’était aussi l’endroit où je passais une grande partie de mon temps. Et à partir de là, la nouvelle s’est répandue de plus en plus au sein de la famille et nos liens ont commencé à se détériorer assez rapidement. »

L’opposition commence

Il est allé voir le missionnaire le lendemain et lui a remis le formulaire de la bai’ah, mais il lui a dit de prendre encore un peu de temps pour réfléchir, car ce ne serait pas une voie facile. Cependant, mon père lui a dit qu’il était satisfait. « Après la prière de l’après-midi, je suis retourné à mon bureau et j’ai découvert que mon cousin avait changé la serrure. Ne sachant pas où aller ni où passer la nuit, j’ai décidé plus tard de rentrer chez moi. Heureusement, je n’ai pas eu à parler ou à discuter avec qui que ce soit à ce moment-là. Le lendemain matin, je me suis rendu au bureau général, j’ai achevé quelques tâches, puis j’ai décidé de me rendre à mon propre bureau pour voir de ce qu’il en était. Mon cousin était assis à l’intérieur et a immédiatement exigé que je lui rende la moto ou que je la paie. Comme je n’avais pas d’argent à ce moment-là, je n’ai eu d’autre choix que de lui rendre les clés. Pour couronner le tout, il m’a dit qu’à partir d’aujourd’hui, je n’étais plus autorisé à venir au bureau. Il m’a dit de venir le lendemain matin pour récupérer certaines de mes affaires, c’est ce que j’ai fait. »

Mon père admet que ces jours et ces semaines ont été difficiles. Il s’attendait bien à des difficultés, mais pas si soudainement. Je sentais qu’il ne m’avait pas dit tout ce qui s’était passé après que sa famille ait appris de sa conversion à l’Ahmadiyya, mais ma mère m’a raconté le reste de l’histoire : « En l’espace d’un jour ou deux, toute sa famille s’est retournée contre lui – on lui a d’abord interdit de venir au bureau, puis il a été battu par son oncle, son cousin et son beau-frère et il a été chassé de la maison familiale et n’avait plus d’endroit où habiter. Il a perdu son emploi et lorsqu’il en a trouvé un autre, l’un de ses proches l’a dénoncé et il a été de nouveau licencié. Ses parents, au village, lui ont fait comprendre qu’il ne devait plus venir les voir. Pendant les deux ans et demi qui ont suivi, il n’a pas vu ni parlé à ses parents ou à d’autres membres de sa famille. Malgré les difficultés, il était déterminé à poursuivre dans cette voie.

Le voyage le plus béni

Vers le début du mois de juillet 1978, le troisième calife de la communauté musulmane Ahmadiyya devait se rendre à Islamabad pour quelques jours. Mon père désirait ardemment rencontrer Sa Sainteté (r.h.) en personne. Il a fait une demande écrite d’une mulaqat [audience privée] et on lui a répondu qu’il aurait l’honneur de rencontrer Sa Sainteté (r.h.) dans la soirée. Cependant, comme Sa Sainteté (r.h.) ne se sentait pas très bien, la mulaqat a été reportée au lendemain après-midi, puis annulée car Sa Sainteté (r.h.) devait retourner à Rabwah [le siège de la communauté au Pakistan].

Bien qu’il n’ait pas eu l’occasion bénie de rencontrer personnellement Sa Sainteté (r.h.) ce jour-là, Allah l’Exalté s’est rapidement arrangé pour que son désir soit satisfait. Quelques semaines plus tard, il s’est joint à un voyage à Rabwah, organisé par la communauté. À propos de ce voyage béni, il raconte : « Nous sommes arrivés à Rabwah de nuit. Le lendemain après-midi, Mirza Tahir Ahmad (r.h.) a présidé une séance de questions-réponses. Quelle séance merveilleuse et extraordinaire c’était ! Je n’avais encore jamais entendu quelqu’un répondre à des questions sur n’importe quel sujet de manière aussi profonde, avec autant de facilité et de simplicité. C’était remarquable ! Je voulais dire quelque chose, peut-être poser une question, mais j’avais peur de dire quelque chose d’inapproprié. J’ai donc écouté tranquillement la discussion et la plupart des questions qui me traversaient l’esprit ont reçu une réponse d’une manière ou d’une autre. »

Ce soir-là, les choses ont pris une tournure encore plus remarquable. Alors qu’il avait prévu une audience de groupe avec Sa Sainteté (r.h.) le lendemain, mon père avait un profond désir de le rencontrer personnellement, juste tous les deux, mais le missionnaire a mentionné qu’en raison de l’emploi du temps de Sa Sainteté (r.h.), cela pourrait être impossible. « Par coïncidence, une personne travaillant dans le bureau du secrétaire privé se trouvait à côté de nous et nous a conseillé de demander que mon nom soit inclus parmi les personnes qui auraient la chance et la bénédiction d’accomplir la bai’ah sur la main de [Sa Sainteté] Khalifatul Masih III (r.h.). Alhamdulillah [toute louange revient à Allah], la demande a été approuvée et après la prière d’Isha [du soir], la cérémonie de la bai’ah a eu lieu. Sa Sainteté (r.h.) était assis juste en face de moi et ma main se trouvait immédiatement sous la main bénie de Sa Sainteté (r.h.). Quel moment béni et chanceux ce fut pour moi ! Il est resté gravé dans mon cœur jusqu’à ce jour. Chaque fois que j’y pense, je peux sentir ce contact et je vois le visage béni de Sa Sainteté (r.h.) devant mes yeux. »

De retour à Pindi après ce voyage béni, les difficultés ont continué. Comme mentionné ci-dessus, il a perdu son emploi, son appartement et ses liens familiaux. Beaucoup de gens se demanderont : pourquoi traverser toutes ces difficultés et ces épreuves ? Pour la vérité et l’agrément d’Allah l’Exalté. Quel pas énorme, courageux et héroïque il a fait. Je lui suis personnellement redevable et dans une plus grande mesure encore à Allah l’Exalté pour lui avoir montré le bon chemin, car sans lui, je n’aurais peut-être pas trouvé ce chemin moi-même.

Nous avons tous des faiblesses et des défauts, mais en ce qui concerne sa foi et son adhésion à l’Islam et à la vérité de l’Ahmadiyya, je ne l’ai jamais vu trébucher. Comme est vraie la déclaration d’Allah l’Exalté :

Vers le début du mois de juillet 1978, le troisième calife de la communauté musulmane Ahmadiyya devait se rendre à Islamabad pour quelques jours. Mon père désirait ardemment rencontrer Sa Sainteté (r.h.) en personne. Il a fait une demande écrite d’une mulaqat [audience privée] et on lui a répondu qu’il aurait l’honneur de rencontrer Sa Sainteté (r.h.) dans la soirée. Cependant, comme Sa Sainteté (r.h.) ne se sentait pas très bien, la mulaqat a été reportée au lendemain après-midi, puis annulée car Sa Sainteté (r.h.) devait retourner à Rabwah [le siège de la communauté au Pakistan].

Bien qu’il n’ait pas eu l’occasion bénie de rencontrer personnellement Sa Sainteté (r.h.) ce jour-là, Allah l’Exalté s’est rapidement arrangé pour que son désir soit satisfait. Quelques semaines plus tard, il s’est joint à un voyage à Rabwah, organisé par la communauté. À propos de ce voyage béni, il raconte : « Nous sommes arrivés à Rabwah de nuit. Le lendemain après-midi, Mirza Tahir Ahmad (r.h.) a présidé une séance de questions-réponses. Quelle séance merveilleuse et extraordinaire c’était ! Je n’avais encore jamais entendu quelqu’un répondre à des questions sur n’importe quel sujet de manière aussi profonde, avec autant de facilité et de simplicité. C’était remarquable ! Je voulais dire quelque chose, peut-être poser une question, mais j’avais peur de dire quelque chose d’inapproprié. J’ai donc écouté tranquillement la discussion et la plupart des questions qui me traversaient l’esprit ont reçu une réponse d’une manière ou d’une autre. »

Ce soir-là, les choses ont pris une tournure encore plus remarquable. Alors qu’il avait prévu une audience de groupe avec Sa Sainteté (r.h.) le lendemain, mon père avait un profond désir de le rencontrer personnellement, juste tous les deux, mais le missionnaire a mentionné qu’en raison de l’emploi du temps de Sa Sainteté (r.h.), cela pourrait être impossible. « Par coïncidence, une personne travaillant dans le bureau du secrétaire privé se trouvait à côté de nous et nous a conseillé de demander que mon nom soit inclus parmi les personnes qui auraient la chance et la bénédiction d’accomplir la bai’ah sur la main de [Sa Sainteté] Khalifatul Masih III (r.h.). Alhamdulillah [toute louange revient à Allah], la demande a été approuvée et après la prière d’Isha [du soir], la cérémonie de la bai’ah a eu lieu. Sa Sainteté (r.h.) était assis juste en face de moi et ma main se trouvait immédiatement sous la main bénie de Sa Sainteté (r.h.). Quel moment béni et chanceux ce fut pour moi ! Il est resté gravé dans mon cœur jusqu’à ce jour. Chaque fois que j’y pense, je peux sentir ce contact et je vois le visage béni de Sa Sainteté (r.h.) devant mes yeux. »

De retour à Pindi après ce voyage béni, les difficultés ont continué. Comme mentionné ci-dessus, il a perdu son emploi, son appartement et ses liens familiaux. Beaucoup de gens se demanderont : pourquoi traverser toutes ces difficultés et ces épreuves ? Pour la vérité et l’agrément d’Allah l’Exalté. Quel pas énorme, courageux et héroïque il a fait. Je lui suis personnellement redevable et dans une plus grande mesure encore à Allah l’Exalté pour lui avoir montré le bon chemin, car sans lui, je n’aurais peut-être pas trouvé ce chemin moi-même.

Nous avons tous des faiblesses et des défauts, mais en ce qui concerne sa foi et son adhésion à l’Islam et à la vérité de l’Ahmadiyya, je ne l’ai jamais vu trébucher. Comme est vraie la déclaration d’Allah l’Exalté :

« Et celui qu’Allah guide, il ne peut y avoir personne pour l’égarer. »

Le Saint Coran, 39:38


À propos de l’auteur : Mansoor Ahmad Malik a été diplômé de la Jamia Ahmadiyya UK en 2012. Il est actuellement à la fois missionnaire et président national de la Communauté musulmane Ahmadiyya en Islande.

Étiquettes