Santé

Si vous cherchez le remède, ne vous arrêtez pas au vaccin, allez directement à la Source

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Sarmad Naveed, imam de la communauté musulmane Ahmadiyya, explique qu'en ces temps de pandémie, face au développement rapide d'un vaccin qui semble efficace et prometteur, nous devons nous rappeler que toute guérison réside uniquement en Allah le Très Haut qui est le Guérisseur. Le vaccin et les autres traitements ne seront que des moyens à travers lesquels Il manifestera Son attribut d'être le Guérisseur. Nous devons donc nous prosterner davantage devant Allah comme nous l'a commandé notre bien aimé Calife.

Avec le rétablissement des confinements et de nouveaux records d’infections quotidiennes enregistrés chaque jour, la dévastation de la pandémie mondiale du COVID-19 semble augmenter à chaque instant.

Cependant, il y a des bonnes nouvelles. Selon les rapports, la société pharmaceutique Pfizer a annoncé que, selon les premières données, le vaccin qu’elle développe s’est avéré efficace à 90%. L’Université d’Oxford développe également un vaccin qui est considéré comme le pionnier de la lutte contre l’épidémie du COVID-19 au Royaume-Uni. D’autres entreprises, telles que Codagenix à New York, Symvivo au Canada et l’Université Erciyes en Turquie, sont toutes entrées dans les premières phases d’évaluation de leurs vaccins. [1]

Beaucoup considèrent depuis longtemps que le seul moyen de sortir de cette pandémie et de tous les ravages qu’elle a causés est de mettre au point un vaccin. Pendant des mois, une grande partie du monde a fortement dépendu des scientifiques pour développer en un temps record et proposer une inoculation pour aider à débarrasser le monde de la peur qu’est le coronavirus. À la lumière des progrès récemment accomplis, un professeur de médecine et de maladies infectieuses à l’Université de Georgetown a déclaré :

«C’est grâce à un travail acharné et à la science que nous obtenons des résultats si bons et si rapides.»

En effet, ce travail rapide des scientifiques est un service à toute l’humanité et doit être apprécié avec la plus haute considération. Mais on se demande, surtout à la lumière de la rapidité avec laquelle ces progrès ont été réalisés et de l’association d’implications mondiales, si cela est simplement dû à la science, ou s’il y a une plus grande force derrière tout cela ?

Nous prenons des remèdes sous diverses formes; allopathiques, homéopathiques, à base de plantes et toutes sortes d’autres traitements. Avec le développement et les progrès de la science et de la médecine à l’ère moderne, il y a dans une certaine mesure un remède ou une méthode de traitement pour pratiquement chaque maladie. Une fois, le Saint Prophète de l’Islam, Mohammad (sa) a déclaré, et d’une certaine manière prophétisé :

«Il n’y a pas de maladie qu’Allah a créée, pour laquelle Il n’a pas créé de traitement.» [2]

Ces mots, en fait, reflètent la véritable essence d’une cure ou d’un traitement de quelque forme que ce soit. Ces mots fournissent également des explications supplémentaires sur les raisons et la force motrice derrière la recherche d’un remède à quoi que ce soit, y compris le développement rapide d’un vaccin contre le coronavirus.

L’essence est que chaque guérison et traitement provient de Dieu. Après tout, l’un de ses attributs est ash-Shafi, le Guérisseur. Le Saint Coran rapporte un exemple du prophète Abraham (psl), qui glorifiait, louait et remerciait son Seigneur quand il a dit :

« Et quand je suis malade, c’est Lui qui me rétablit la santé. »[3]

Selon l’Islam, bien qu’il existe des moyens physiques de traitements et de remèdes, leur acquisition, leur développement et leur efficacité découlent tous de l’attribut de Dieu d’être le Guérisseur. En somme, les véritables pouvoirs de guérison de tout remède ne sont pas le résultat du remède lui-même; le remède sert plutôt de manifestation de l’attribut de Dieu d’être le Guérisseur.

Une illustration parfaite de ceci est un incident du Second Calife (ra), raconté par le Cinquième Calife et actuel Chef Mondial de la Communauté Musulmane Ahmadiyya, Sa Sainteté, Hazrat Mirza Masroor Ahmad (aba). Il dit :

«Une fois, le deuxième calife (ra) se soignait [pour une maladie]. Il a d’abord pris un médicament issu de la médecine traditionnelle des herboristes, puis un médicament allopathique, et peu de temps après, un médicament homéopathique. Un ami, qui était assis à côté, lui a demandé avec désinvolture : « Huzoor [votre Sainteté], vous avez pris les trois médicaments, quel est l’intérêt ? » Il a répondu : « Ces médicaments sont simplement un traitement, ils ne sont pas Dieu; qui sait quelle sera la cause du rétablissement de ma santé, j’ai donc pris les trois. » [4]

Ainsi, pour le bien de notre santé, tous les efforts, toutes les précautions et tous les recours disponibles doivent être utilisés; cependant, le remède lui-même ne doit pas être considéré comme la seule source de guérison. Au lieu de cela, il faut comprendre que c’est grâce à l’attribut de Dieu d’être le Guérisseur que le remède est découvert, et c’est par le même attribut qu’il peut être efficace. Après tout, même les remèdes qui ont démontré leur efficacité peuvent ne pas guérir. Ainsi, il faut faire confiance à Celui par l’immense grâce duquel la guérison se trouve dans un remède, plutôt que de se fier au remède lui-même.

Il est rapporté qu’une fois lorsque le Messie Promis (psl) est tombé malade, il a fait appel à un médecin renommé pour le soigner. Il a payé les frais du médecin liés au voyage, qui avait parcouru une longue distance pour venir s’occuper du Messie Promis (psl). Après avoir ausculté le Messie Promis (psl), le médecin a annoncé avec confiance qu’il serait en mesure de le traiter et de le guérir en deux jours au maximum. En entendant cela, le Messie Promis (psl) s’est immédiatement levé et est parti. Plus tard, il a envoyé un mot à son pieux compagnon Hazrat Maulvi Hakim Nooruddin (ra) l’informant qu’il ne souhaitait plus être traité par ce médecin. Il a dit : « Ce médecin prétend-il être Dieu ? » Ainsi, le médecin a reçu une somme couvrant son voyage retour ainsi qu’un supplément pour avoir entrepris le voyage, et il a été renvoyé. [5]

Cet incident illustre clairement le fait que le Messie Promis (as) n’était pas opposé à l’utilisation des meilleurs soins de santé et remèdes disponibles; il était plutôt opposé à l’idée que l’essence de la guérison se trouve dans ces remèdes et dans ceux qui les administrent. Sa confiance était entièrement placée en Dieu et dans le fait que c’était par Dieu et Son attribut d’être le Guérisseur qu’un remède pouvait s’avérer efficace.

Ce concept est magnifiquement expliqué par Sa Sainteté, Hazrat Mirza Masroor Ahmad (aba) qui déclare :

« Il y a des maladies qui, à un moment donné, semblaient incurables; pourtant, leur traitement est désormais considéré comme très simple. Un tel progrès ne doit pas conduire à penser que – Dieu nous en préserve – l’humanité détient une part égale dans la souveraineté et dans les attributs d’Allah Tout-Puissant. En fait, par Sa faveur, Dieu a accordé aux humains une intelligence telle qu’ils découvrent de nouveaux traitements, après quoi Dieu accorde Ses bénédictions et guérit les gens par l’intermédiaire de ces traitements. Seul Allah Tout-Puissant est le Guérisseur. Comme l’a dit le Saint Prophète (sa), les humains sont compatissants. Ainsi, tout chercheur qui cherche des remèdes aux maladies; chaque médecin et guérisseur doit faire preuve de compassion envers les autres êtres humains et leurs patients, et ils doivent œuvrer pour l’amélioration de l’humanité. »[6]

Dans ce cas, la guérison de cette pandémie dépend de la grâce, de la miséricorde et de la guérison de Dieu Tout-Puissant. Alors si ce n’était pas déjà le cas, on peut maintenant réaliser l’importance de l’exhortation suivante faite par Sa Sainteté (aba) faite vers le début de cette pandémie :

« Nous devons particulièrement nous prosterner devant Allah le Tout-Puissant ces jours-ci et rechercher Sa miséricorde et Sa grâce. » [7]

C’est la grâce de Dieu en tant que Guérisseur qui a permis un développement aussi rapide d’un vaccin. L’efficacité de ce vaccin sera également due à la grâce de Dieu en tant que Guérisseur. Tous les remèdes, traitements, cures et guérisons sont dus à la grâce de Dieu en tant que Guérisseur.

Alors prions pour que Dieu accorde à ces scientifiques qui travaillent sur le remède, la capacité d’être rapides et de développer un vaccin efficace, et qu’ils le fassent au profit de toute l’humanité. Prions pour que ce vaccin joue un rôle central dans la lutte contre cette pandémie désastreuse. Prions selon les paroles du Saint Prophète (sa) :

« O Seigneur des peuples ! Soulage-moi de cette maladie, car Tu es le Guérisseur. Il n’y a de guérison que celle qui émane de Toi. Accorde-moi donc une guérison complète qui ne laisse aucune trace de la maladie. »[8]

Sarmad Naveed est un imam de la communauté musulmane Ahmadiyya, diplômé de l’Institut Ahmadiyya pour les langues et la théologie au Canada. Il siège au comité de rédaction de The Review of Religions et coordonne la nouvelle section Facts from Fiction. Il est également apparu en tant que panéliste et animateur de programmes sur la télévision musulmane Ahmadiyya (MTA) tels que «  Ahmadiyyat : Roots to Branches».

Cependant, il y a des bonnes nouvelles. Selon les rapports, la société pharmaceutique Pfizer a annoncé que, selon les premières données, le vaccin qu’elle développe s’est avéré efficace à 90%. L’Université d’Oxford développe également un vaccin qui est considéré comme le pionnier de la lutte contre l’épidémie du COVID-19 au Royaume-Uni. D’autres entreprises, telles que Codagenix à New York, Symvivo au Canada et l’Université Erciyes en Turquie, sont toutes entrées dans les premières phases d’évaluation de leurs vaccins. [1]

Beaucoup considèrent depuis longtemps que le seul moyen de sortir de cette pandémie et de tous les ravages qu’elle a causés est de mettre au point un vaccin. Pendant des mois, une grande partie du monde a fortement dépendu des scientifiques pour développer en un temps record et proposer une inoculation pour aider à débarrasser le monde de la peur qu’est le coronavirus. À la lumière des progrès récemment accomplis, un professeur de médecine et de maladies infectieuses à l’Université de Georgetown a déclaré :

«C’est grâce à un travail acharné et à la science que nous obtenons des résultats si bons et si rapides.»

En effet, ce travail rapide des scientifiques est un service à toute l’humanité et doit être apprécié avec la plus haute considération. Mais on se demande, surtout à la lumière de la rapidité avec laquelle ces progrès ont été réalisés et de l’association d’implications mondiales, si cela est simplement dû à la science, ou s’il y a une plus grande force derrière tout cela ?

Nous prenons des remèdes sous diverses formes; allopathiques, homéopathiques, à base de plantes et toutes sortes d’autres traitements. Avec le développement et les progrès de la science et de la médecine à l’ère moderne, il y a dans une certaine mesure un remède ou une méthode de traitement pour pratiquement chaque maladie. Une fois, le Saint Prophète de l’Islam, Mohammad (sa) a déclaré, et d’une certaine manière prophétisé :

«Il n’y a pas de maladie qu’Allah a créée, pour laquelle Il n’a pas créé de traitement.» [2]

Ces mots, en fait, reflètent la véritable essence d’une cure ou d’un traitement de quelque forme que ce soit. Ces mots fournissent également des explications supplémentaires sur les raisons et la force motrice derrière la recherche d’un remède à quoi que ce soit, y compris le développement rapide d’un vaccin contre le coronavirus.

L’essence est que chaque guérison et traitement provient de Dieu. Après tout, l’un de ses attributs est ash-Shafi, le Guérisseur. Le Saint Coran rapporte un exemple du prophète Abraham (psl), qui glorifiait, louait et remerciait son Seigneur quand il a dit :

« Et quand je suis malade, c’est Lui qui me rétablit la santé. »[3]

Selon l’Islam, bien qu’il existe des moyens physiques de traitements et de remèdes, leur acquisition, leur développement et leur efficacité découlent tous de l’attribut de Dieu d’être le Guérisseur. En somme, les véritables pouvoirs de guérison de tout remède ne sont pas le résultat du remède lui-même; le remède sert plutôt de manifestation de l’attribut de Dieu d’être le Guérisseur.

Une illustration parfaite de ceci est un incident du Second Calife (ra), raconté par le Cinquième Calife et actuel Chef Mondial de la Communauté Musulmane Ahmadiyya, Sa Sainteté, Hazrat Mirza Masroor Ahmad (aba). Il dit :

«Une fois, le deuxième calife (ra) se soignait [pour une maladie]. Il a d’abord pris un médicament issu de la médecine traditionnelle des herboristes, puis un médicament allopathique, et peu de temps après, un médicament homéopathique. Un ami, qui était assis à côté, lui a demandé avec désinvolture : « Huzoor [votre Sainteté], vous avez pris les trois médicaments, quel est l’intérêt ? » Il a répondu : « Ces médicaments sont simplement un traitement, ils ne sont pas Dieu; qui sait quelle sera la cause du rétablissement de ma santé, j’ai donc pris les trois. » [4]

Ainsi, pour le bien de notre santé, tous les efforts, toutes les précautions et tous les recours disponibles doivent être utilisés; cependant, le remède lui-même ne doit pas être considéré comme la seule source de guérison. Au lieu de cela, il faut comprendre que c’est grâce à l’attribut de Dieu d’être le Guérisseur que le remède est découvert, et c’est par le même attribut qu’il peut être efficace. Après tout, même les remèdes qui ont démontré leur efficacité peuvent ne pas guérir. Ainsi, il faut faire confiance à Celui par l’immense grâce duquel la guérison se trouve dans un remède, plutôt que de se fier au remède lui-même.

Il est rapporté qu’une fois lorsque le Messie Promis (psl) est tombé malade, il a fait appel à un médecin renommé pour le soigner. Il a payé les frais du médecin liés au voyage, qui avait parcouru une longue distance pour venir s’occuper du Messie Promis (psl). Après avoir ausculté le Messie Promis (psl), le médecin a annoncé avec confiance qu’il serait en mesure de le traiter et de le guérir en deux jours au maximum. En entendant cela, le Messie Promis (psl) s’est immédiatement levé et est parti. Plus tard, il a envoyé un mot à son pieux compagnon Hazrat Maulvi Hakim Nooruddin (ra) l’informant qu’il ne souhaitait plus être traité par ce médecin. Il a dit : « Ce médecin prétend-il être Dieu ? » Ainsi, le médecin a reçu une somme couvrant son voyage retour ainsi qu’un supplément pour avoir entrepris le voyage, et il a été renvoyé. [5]

Cet incident illustre clairement le fait que le Messie Promis (as) n’était pas opposé à l’utilisation des meilleurs soins de santé et remèdes disponibles; il était plutôt opposé à l’idée que l’essence de la guérison se trouve dans ces remèdes et dans ceux qui les administrent. Sa confiance était entièrement placée en Dieu et dans le fait que c’était par Dieu et Son attribut d’être le Guérisseur qu’un remède pouvait s’avérer efficace.

Ce concept est magnifiquement expliqué par Sa Sainteté, Hazrat Mirza Masroor Ahmad (aba) qui déclare :

« Il y a des maladies qui, à un moment donné, semblaient incurables; pourtant, leur traitement est désormais considéré comme très simple. Un tel progrès ne doit pas conduire à penser que – Dieu nous en préserve – l’humanité détient une part égale dans la souveraineté et dans les attributs d’Allah Tout-Puissant. En fait, par Sa faveur, Dieu a accordé aux humains une intelligence telle qu’ils découvrent de nouveaux traitements, après quoi Dieu accorde Ses bénédictions et guérit les gens par l’intermédiaire de ces traitements. Seul Allah Tout-Puissant est le Guérisseur. Comme l’a dit le Saint Prophète (sa), les humains sont compatissants. Ainsi, tout chercheur qui cherche des remèdes aux maladies; chaque médecin et guérisseur doit faire preuve de compassion envers les autres êtres humains et leurs patients, et ils doivent œuvrer pour l’amélioration de l’humanité. »[6]

Dans ce cas, la guérison de cette pandémie dépend de la grâce, de la miséricorde et de la guérison de Dieu Tout-Puissant. Alors si ce n’était pas déjà le cas, on peut maintenant réaliser l’importance de l’exhortation suivante faite par Sa Sainteté (aba) faite vers le début de cette pandémie :

« Nous devons particulièrement nous prosterner devant Allah le Tout-Puissant ces jours-ci et rechercher Sa miséricorde et Sa grâce. » [7]

C’est la grâce de Dieu en tant que Guérisseur qui a permis un développement aussi rapide d’un vaccin. L’efficacité de ce vaccin sera également due à la grâce de Dieu en tant que Guérisseur. Tous les remèdes, traitements, cures et guérisons sont dus à la grâce de Dieu en tant que Guérisseur.

Alors prions pour que Dieu accorde à ces scientifiques qui travaillent sur le remède, la capacité d’être rapides et de développer un vaccin efficace, et qu’ils le fassent au profit de toute l’humanité. Prions pour que ce vaccin joue un rôle central dans la lutte contre cette pandémie désastreuse. Prions selon les paroles du Saint Prophète (sa) :

« O Seigneur des peuples ! Soulage-moi de cette maladie, car Tu es le Guérisseur. Il n’y a de guérison que celle qui émane de Toi. Accorde-moi donc une guérison complète qui ne laisse aucune trace de la maladie. »[8]

Sarmad Naveed est un imam de la communauté musulmane Ahmadiyya, diplômé de l’Institut Ahmadiyya pour les langues et la théologie au Canada. Il siège au comité de rédaction de The Review of Religions et coordonne la nouvelle section Facts from Fiction. Il est également apparu en tant que panéliste et animateur de programmes sur la télévision musulmane Ahmadiyya (MTA) tels que «  Ahmadiyyat : Roots to Branches».

Références :

[1] https://www.nytimes.com/interactive/2020/science/coronavirus-vaccine-tracker.html

[2] Sahih al-Bukhari Kitabut Tibb

[3] Le Saint Coran 26:81

[4] Rencontre de Huzoor avec les étudiantes Lajna de l’Allemagne, 30 Mai 2015 https://youtu.be/ZCRZ9w6sJ6g

[5] Ashab-e-AhmadVol 4. P. 145 Publié à Rabwah

[6] Sermon du Vendredi prononcé par Hazrat Khalifatul Masih V (aba) 19 Décembre 2008

[7] Sermon du Vendredi prononcé par Hazrat Khalifatul Masih V (aba) 10 Avril 2020

[8] Sahih al-Bukhari Kitabut Tibb

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