Résumé du sermon du Calife

Expéditions durant la vie du Saint Prophète (s.a.w.)

Résumé du sermon du vendredi 27 décembre 2024 prononcé par Sa Sainteté Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.).

Après avoir récité le Tashahhud, le Ta‘awwuz et la Sourate al-Fatihah, Sa Sainteté, Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.) a déclaré qu’il va continuer à faire mention des diverses batailles et expéditions qui ont eu à l’époque du Saint Prophète (s.a.w).

L’expédition de Zaid bin Harithah (r.a.) contre les Banu Juzam

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il existe une expédition mentionnée dans l’histoire, appelée l’expédition de Zaid bin Harithah. Elle a eu lieu en Jumada al-Akhir 6 AH contre les Banu Juzam à Hisma, qui se trouvait à un voyage de huit nuits de Médine.

Sa Sainteté (a.b.a.) a cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.) qui écrit :

« Concernant la date de cette expédition, il existe une ambiguïté dont la mention est nécessaire. Ibn Sa‘d et, à sa suite, d’autres érudits de la Sirat ont rapporté que la date de cette expédition était en Jumada al-Akhir 6 AH, et l’ont déclarée authentique. Cependant, Allamah Ibn Qayyim a précisé dans Zadul-Ma‘ad que cette expédition a eu lieu en 7 AH après le traité de Hudaibiyah. La base de l’affirmation d’Ibn Qayyim est peut-être due au fait que le récit indique que la raison de cette expédition était que Dihyah Kalbi revenait à Médine après avoir rencontré César, et que les Banu Juzam l’ont pillé en chemin. Il est affirmé que le Saint Prophète (s.a.w.) a envoyé Dihyah (r.a.) auprès de César avec une lettre après le traité de Hudaibiyah. C’est pourquoi cet incident n’a en aucun cas pu se produire avant le traité de Hudaibiyah. Cette preuve est en elle-même pleinement claire et apparente, et à la lumière de cela, la narration d’Ibn Sa‘d est digne d’être rejetée. Cependant, de l’avis de cet humble serviteur, il existe une explication dont Allamah Ibn Qayyim n’a pas tenu compte, et c’est que Dihyah (r.a.) s’est peut-être rendu en Syrie pour rencontrer César plus d’une fois. En d’autres termes, la première fois, c’est-à-dire avant le traité de Hudaibiyah, il y est allé de son propre chef dans un but commercial et a également rencontré César. La deuxième fois, après le traité de Hudaibiyah, il s’y est rendu avec la lettre du Saint Prophète (s.a.w.), et le Saint Prophète (s.a.w.) l’a envoyé comme ambassadeur, le choisissant sur la base qu’il avait déjà rencontré César. Cette explication est également étayée par le fait qu’Ibn Ishaq a écrit que, lors du premier voyage, Dihyah (r.a.) était en possession de marchandises commerciales, mais que lors du voyage après le traité de Hudaibiyah, il ne semble pas y avoir eu de relation apparente avec des marchandises commerciales. Il est également possible que ce voyage de Dihyah (r.a.) ait été uniquement dans un but commercial et que le narrateur d’Ibn Sa‘d ait confondu le deuxième voyage avec le premier et ait combiné la mention de la rencontre avec César et de ses cadeaux à ce récit par conjecture. Allah est Le plus Savant. »

(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, p. 30)

Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé que Dihyah Kalbi revenait d’une rencontre avec le César de Rome qui lui avait également offert des cadeaux. En chemin, Hunaid bin Arid et son fils l’ont attaqué et ont pris tout ce que Dihyah (r.a.) possédait, à l’exception d’un vieux vêtement. Les membres de la tribu Dhubaib de Rufa’ah bin Zaid, qui étaient musulmans, ont entendu parler de cela et se sont rendus chez les Banu Juzam et les ont ensuite attaqués afin de récupérer les cadeaux qui avaient été offerts à Dihyah Kalbi.

Lorsque l’incident a été relaté au Saint Prophète (s.a.w.) par Dihyah Kalbi (r.a.) et que ce dernier lui a fait part de sa demande de réparation par Hunaid et son fils, le Saint Prophète (s.a.w.) a envoyé un groupe de 500 musulmans sous la direction de Zaid bin Harithah (r.a.). Ce bataillon voyageait de nuit et se cachait le jour. La tribu des Banu Jazam comptait plus de membres. Rufa’ah n’était pas au courant de tout cela. Pendant ce temps, le bataillon sous la direction de Zaid (r.a.) a attaqué les Banu Juzam et les a vaincus, prenant 1 000 chameaux et 500 moutons ainsi que 100 prisonniers.

Sa Sainteté (a.b.a.) a mentionné qu’après cette attaque, les Banu Dhubaib, qui étaient une branche des Banu Juzam, se sont rendus auprès du Saint Prophète (s.a.w.) et ont dit qu’ils étaient devenus musulmans ; cependant, il y avait des protections en place pour les non-musulmans, alors pourquoi leur tribu avait-elle également été attaquée ? Le Saint Prophète (s.a.w.) a dit qu’ils avaient raison, cependant, Zaid (r.a.) n’en avait pas connaissance. Le Saint Prophète (s.a.w.) a constamment exprimé son chagrin pour ceux de leur tribu qui avaient été tués. Les Banu Dhubaib avaient exprimé leur souhait de faire une demande concernant leurs morts ; cependant, ils ont simplement demandé que ce qui leur avait été pris leur soit rendu, ce que le Saint Prophète (s.a.w.) a immédiatement ordonné de faire.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que cela réfute clairement les allégations sans fondement selon lesquelles l’Islam est entré en guerre simplement pour obtenir du butin. De nos jours, les musulmans s’attaquent eux-mêmes, sans parler du respect des droits de ceux avec qui ils ont établi des pactes.

L’expédition de Zaid bin Harithah (r.a.) dans la vallée de Qura

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il y a une mention d’une autre expédition de Zaid bin Harithah (r.a.) en Rajab 6 AH dans la vallée de Qura, qui est située à 350 kilomètres de Médine. Les tribus Mazhij et Quza vivaient ici et il y a eu une bataille entre elles et les musulmans, au cours de laquelle Zaid (r.a.) a également été blessé.

L’expédition d’Abdur Rahmad bin Auf (r.a.)

Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite mentionné l’expédition d’Abdur Rahmad bin Auf (r.a.) qui a eu lieu en Shaban 6 AH vers Dumatul Jandal qui est situé à environ 450 kilomètres de Médine. Sa Sainteté (a.b.a.) a cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.) qui écrit :

« Concernant la préparation et le départ de cette expédition, Ibn Ishaq a rapporté une narration très intéressante d’Abdullah bin Oumar (r.a.) qui relate : « Une fois, nous étions assis en compagnie du Saint Prophète (s.a.w.) et ’Abou Bakr (r.a.), Oumar (r.a.), Ousman (r.a.), ‘Ali (r.a.) et ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) étaient également présents, quand un jeune ansari s’est présenté devant le Saint Prophète (s.a.w.) et a demandé : « Ô Messager d’Allah ! Qui est le plus supérieur parmi les croyants ? » Le Saint Prophète (s.a.w.) a répondu : « Celui qui est le plus supérieur dans son caractère. » Puis il a demandé : « Alors, ô Messager d’Allah ! Qui est le plus juste ? » Le Saint Prophète (s.a.w.) a répondu : « Celui qui se souvient beaucoup de la mort et s’y prépare à l’avance. » » »

Sur ce, le compagnon ansari devint silencieux et le Saint Prophète (s.a.w.) nous regarda et déclara :

« Ô vous, groupe des Mouhajirin ! Il y a cinq maux, pour lesquels je cherche la protection d’Allah afin qu’ils ne prennent jamais racine dans ma oumma, car toute nation dans laquelle ils se développent est détruite par eux. Premièrement, l’indécence et la fornication ne se répandent dans aucune nation au point d’être pratiquées en public, sans qu’en conséquence, des maladies et épidémies ne se manifestent comme chez les peuples d’avant. Deuxièmement, le mal de la malhonnêteté dans les poids et mesures n’a jamais pris racine dans aucune nation, sans qu’en conséquence, celle-ci n’ait été rongée par l’affliction de la famine, des difficultés, de l’adversité et d’un règne tyrannique et injuste. Troisièmement, aucune nation n’a jamais fait preuve d’indolence et de négligence dans l’offrande de la zakat et de la charité, sans qu’en conséquence, elle n’ait subi une pénurie de pluie, au point que si Dieu ne souciait des animaux et du bétail parmi Sa création, une telle nation aurait été privée de façon permanente de ces pluies.

Quatrièmement, aucune nation n’a jamais rompu un pacte fait avec Dieu et Son Messager, sans qu’en conséquence, une autre nation ennemie n’a été amenée à régner sur eux, usurpant leurs droits. Cinquièmement, jamais les érudits et les dirigeants d’une nation n’ont émis de verdicts religieux dans le but de déformer la Shari‘ah pour leurs objectifs personnels et, sans qu’en conséquence, une série de violences et de conflits internes n’ont été suscitées.

Ce discours du Saint Prophète (s.a.w.) est un excellent aperçu des causes sous-jacentes à l’ascension et au déclin des nations. De plus, si les musulmans le souhaitent, cela peut servir d’excellente leçon même à l’époque actuelle. »

(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, pp. 69-70)

Sa Sainteté (a.b.a.) a continué à citer Mirza Bashir Ahmad (r.a.) concernant les détails de cette expédition :

« Maintenant, la sphère d’influence islamique commençait à s’élargir très rapidement, et la propagation de l’Islam commençait également à atteindre des régions éloignées. Cependant, parallèlement à cela, l’opposition augmentait également dans ces régions éloignées. Ceux qui étaient attirés par l’Islam étaient forcés de faire face à la persécution de la part des membres de leurs tribus, et par crainte de cette persécution, de nombreuses personnes de nature faible restaient dissuadées de leur expression de l’Islam. Par conséquent, parmi les motifs des expéditions de guerre, un motif supplémentaire a été ajouté, à savoir que des armées soient envoyées vers de telles tribus où diverses personnes étaient attirées par l’Islam dans leur cœur, mais restaient dissuadées d’accepter l’Islam par crainte de persécution. En d’autres termes, le but du déploiement de ces armées était l’établissement de la liberté religieuse qui était grandement soulignée par l’Islam.

Dans le cadre de cet objectif principal, le Saint Prophète (s.a.w.) a dépêché une armée sous le commandement d’Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.), qui a été envoyé dans la région éloignée de Dumatul-Jandal au mois de Sha‘ban 6 AH. Les lecteurs peuvent se rappeler que le Saint Prophète (s.a.w.) s’était également rendu lui-même à cet endroit en 4 AH pour l’établissement de la paix. Ainsi, deux ans auparavant, cette région était déjà entrée dans la sphère d’influence de l’Islam et ses habitants n’ignoraient rien des préceptes islamiques. En fait, vraisemblablement, un groupe d’entre eux était attiré par l’Islam, mais n’avait pas le courage de l’adopter en raison de l’opposition de leurs chefs et des membres de leurs tribus. Au cours de la sixième année de l’Hégire, le Saint Prophète (s.a.w.) a dépêché une grande armée composée d’éminents compagnons, vers Dumatul-Jandal, sous le commandement d’Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.).

Après cela, le Saint Prophète (s.a.w.) s’adressa à son compagnon ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) et dit : « Ibni ‘Auf ! Sois prêt, car je désire t’envoyer en sariyyah (expédition) en tant que commandant. » Par conséquent, le lendemain, ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) se présenta devant le Saint Prophète (s.a.w.), et le Prophète (s.a.w.) noua le turban d’Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) sur sa tête de ses propres mains et ordonna à Bilal (r.a.) de lui confier un drapeau. Ensuite, le Saint Prophète (s.a.w.) nomma une armée de compagnons sous le commandement de ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) et leur dit :

« Ô Ibni ‘Auf, prends ce drapeau, et vous tous, partez pour le djihad sur le chemin d’Allah ; et combattez les infidèles, mais regardez ici, n’agissez pas de manière malhonnête, ne rompez pas les serments, ne mutilez pas les morts de l’ennemi et ne tuez aucun enfant. Ceci est le commandement de Dieu et la sounna de Son Prophète. »

Dans ce récit, le narrateur a peut-être omis, par inadvertance, de mentionner les femmes. Il est rapporté par ailleurs que le Saint Prophète (s.a.w.), lorsqu’il envoyait une armée, recommandait expressément de ne pas tuer les femmes, les personnes âgées et les personnes dont la vie était dédiée au service de la religion.

Après cela, le Saint Prophète (s.a.w.) a ordonné à ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) de partir pour Dumatul-Jandal et de tenter de résoudre les tensions pacifiquement. Car si la guerre et la confrontation pouvaient être évitées, alors ce serait la meilleure des situations. De plus, le Saint Prophète (s.a.w.) a ordonné à ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) que dans ce cas, il serait approprié pour lui d’épouser la fille du chef du peuple.

Après cela, le Saint Prophète (s.a.w.) dit aurevoir à cette sariyyah et ‘Abdur Rahman bin ‘Auf (r.a.) partit avec 700 compagnons pour Dumatul-Jandal, qui est situé au nord de l’Arabie et au nord-est de Tabouk près de la frontière de la Syrie. Lorsque cette armée islamique atteignit Dumah, il sembla d’abord que les habitants de Dumah étaient prêts pour la guerre et menacèrent les musulmans par l’épée. Cependant, progressivement, grâce à la médiation de ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.), ils renoncèrent à cette intention. Après quelques jours, grâce à la prédication de ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.), leur chef Asbagh bin Oumar Kalbi, qui était chrétien, accepta l’Islam de tout son cœur. De plus, avec lui, de nombreuses personnes de sa tribu, qui étaient peut-être déjà attirées par l’Islam dans leur cœur, devinrent musulmanes et les personnes qui souhaitaient conserver leur foi acceptèrent également la soumission au gouvernement islamique avec une entière satisfaction du cœur. De cette manière, cette excellente expédition fut un grand succès. Conformément aux instructions du Saint Prophète (s.a.w.), ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) épousa Tamadur, la fille du chef de Dumatul-Jandal, et retourna à Médine. De plus, par la grâce de Dieu et les bénédictions de la prière du Saint Prophète (s.a.w.), ‘Abdur-Rahman bin ‘Auf (r.a.) et Tamadur eurent un fils qui devint l’un des plus fervents serviteurs de l’Islam et acquit un tel prestige par son savoir et sa sagesse qu’il fut considéré comme le plus illustre érudit de son temps. Il s’appelait Abou Salmah Zuhri. »

(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, pp. 69-72)

L’expédition d’Ali (r.a.) à Fadak

Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite fait mention de l’expédition d’Ali (r.a.) vers Fadak, qui était à une distance de six nuits de voyage de Médine. Sa Sainteté (a.b.a.) a cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.) qui écrit :

« La dévastation qui s’était abattue sur le peuple juif à Médine en raison de sa trahison et de ses méfaits était comme une épine irritante dans le cœur des Juifs d’Arabie. De plus, après la ghazwah (bataille) de Banu Quraizah, qui a ruiné les Juifs de Médine, le village de Khaibar, qui était le plus grand centre pour les Juifs du Hijaz, est devenu un quartier général pour les conspirations secrètes contre l’Islam. De plus, les Juifs de cet endroit, qui s’étaient habituellement révélés très vengeurs, jaloux et cruels, étaient attachés à leurs efforts pour expurger l’Islam et anéantir les musulmans. Par conséquent, ces circonstances mêmes sont devenues la cause de la bataille de Khaibar, qui a eu lieu au début de l’an 7 AH, suite à laquelle toute la région de Khaibar a rejoint le gouvernement islamique. Maintenant, l’événement qui va être mentionné est également lié à cette chaîne d’événements.

En Sha‘ban 6 AH, le Saint Prophète (s.a.w.) a reçu des informations selon lesquelles des pourparlers secrets étaient en cours entre la tribu des Banu Sa‘d bin Bakr et les Juifs de Khaibar et que les Banu Sa‘d rassemblaient leurs forces avec l’aide des habitants de Khaibar.

En recevant cette nouvelle, le Saint Prophète (s.a.w.) a dépêché une armée de compagnons sous le commandement d’Ali (r.a.), qui, se cachant le jour et voyageant la nuit, est arrivée près de Fadak, près de l’endroit où ces gens se rassemblaient. Les musulmans ont trouvé un bédouin qui était un espion des Banu Sa‘d. ‘Ali (r.a.) l’a emprisonné et l’a interrogé sur la situation des Banu Sa‘d et des habitants de Khaibar. Au début, il a exprimé qu’il n’en savait rien et de n’y être aucunement lié. Finalement, après avoir obtenu une promesse de pardon il a tout avoué. Ensuite, le peuple musulman fit de lui son guide et se dirigea vers l’endroit où les Banu Sa‘d se rassemblaient, après quoi ils lancèrent une attaque par surprise. Pris au dépourvu, les Banu Sa‘d furent mis en déroute et s’enfuirent du champ de bataille. ‘Ali (r.a.) prit le butin et retourna à Médine et cette menace fut ainsi temporairement écartée. »

(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, pp. 72-73)

L’expédition d’Abou Bakr (r.a.) à Fazarah

Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite fait mention de l’expédition d’Abou Bakr (r.a.) vers Fazarah, qui se trouve à environ 350 kilomètres de Médine. Il est rapporté que sous le commandement d’Abou Bakr (r.a.), les musulmans ont attaqué les Banu Fazarah et ont été victorieux.

Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé qu’il continuerait à faire mention de ces récits à l’avenir.

Prières funéraires

Sa Sainteté (a.b.a.) a mentionné qu’il dirigerait les prières funéraires des membres suivants :

Tayyab Ali Bangali était né au Bangladesh et était un derviche de Qadian. Lorsqu’il a rendu visite au deuxième Calife (r.a.) à Qadian, il est tombé amoureux de cette ville et n’est jamais retourné dans son pays d’origine après cela. Il a pu servir la communauté à divers titres. Lorsque la communauté faisait face à des difficultés financières, il a été demandé aux travailleurs de la Sadr Anjuman de trouver un travail additionnel pour un revenu supplémentaire, il avait donc ouvert un salon de thé et offrait du thé gratuit aux pauvres et aux invités. Récemment, il souffrait d’une maladie des genoux pour laquelle les médecins ont suggéré une intervention chirurgicale, qu’il avait refusée. Pendant ce temps, il a beaucoup prié et a vu un rêve une nuit dans lequel le Messie Promis (a.s.) lui a donné des herbes. Par la suite, son état a commencé à s’améliorer et il a finalement pu retourner à la mosquée pour les prières. Il aimait beaucoup le Khilafat. Il avait une affinité pour le sport et encourageait également d’autres jeunes à pratiquer des sports et s’occupait également de leur éducation de cette manière. Il était le dernier derviche restant à Qadian. Après lui, il ne reste plus de derviches. Il est maintenant du devoir de la nouvelle génération à Qadian de maintenir vivant l’esprit de sacrifice et de dévotion établi par leurs aînés.

Mirza Muhammad Din Naz avait servi comme le président de la Sadr Anjuman à Rabwah. Après avoir terminé ses études, il a servi comme professeur puis également comme vice-principal à la Jamia Ahmadiyya à Rabwah. Il a servi la communauté à divers titres. Il a également eu l’honneur d’avoir été emprisonné sur la voie d’Allah pour sa foi en tant qu’ahmadi. Il était également compétent en langue arabe et a servi comme chef du conseil arabe. Sa femme atteste du fait que sa vie était l’incarnation de la devise « Amour pour tous, Haine pour personne ». Dès son adolescence, il avait pris l’habitude d’offrir la prière de tahajjud [prière volontaire offerte avant l’aube]. Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que chaque fois que Muhammad Din Naz se rendait au Royaume-Uni, il exprimait toujours un grand amour pour le Khilafat et l’on voyait ses yeux remplis d’amour. Sa Sainteté (a.b.a.) a attesté de son obéissance. Si jamais quelqu’un l’invitait quelque part, il n’acceptait d’y aller que s’ils assuraient qu’ils le ramèneraient à temps pour offrir les prières derrière Sa Sainteté (a.b.a.). On lui avait offert un emploi très bien rémunéré dans une université en Égypte, à une époque où l’allocation d’un missionnaire n’était que de 40 roupies. Cependant, il a refusé cette offre car il avait consacré sa vie au service de la communauté. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde et élève son rang.

Akmuran Haikif servait en tant que président de la communauté au Turkménistan. Il a eu l’occasion de participer à la Jalsa Salana (conférence annuelle) au Royaume-Uni et de participer à la bai’ah internationale (serment d’allégeance), devenant le premier ahmadi du Turkménistan. Il a pu traduire le Saint Coran en turkmène. Il décrit que, lorsqu’il était étudiant, il cherchait toujours Dieu et a vu un rêve où quelqu’un l’appelait vers lui. Plus tard, en apprenant l’existence de la communauté Ahmadiyya et en voyant une photo du Messie Promis (a.s.), il réalisa que c’était la même personne qu’il avait vue dans son rêve. C’était une personne très sincère. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde et élève son rang.

Résumé préparé par La Revue des Religions

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