Après avoir récité le Tashahhud, le Ta‘awwuz et la Sourate al-Fatihah, Sa Sainteté, Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.) a déclaré qu’il va continuer à faire mention des diverses batailles et expéditions qui ont eu à l’époque du Saint Prophète (s.a.w).
L’expédition d’Ukasha bin Mihsan (r.a.)
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que cette expédition s’était déroulée en Rabi al-Awwal de l’an 6 de l’Hégire. Il a cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.), qui écrit :
« Le Saint Prophète (s.a.w.) envoya l’un de ses compagnons, un muhajir, Ukasha bin Mihsan (r.a.), à la tête de quarante musulmans, pour combattre la tribu des Bani Asad. Cette tribu avait alors établi son camp près d’une source d’eau appelée Ghamr, située à quelques jours de voyage de Médine en direction de La Mecque. Le groupe d’Ukasha (r.a.) voyagea rapidement et approcha de Ghamr afin de les empêcher de nuire. On découvrit qu’à l’annonce de l’arrivée des musulmans, les membres de la tribu s’étaient dispersés. Par conséquent, Ukasha (r.a.) et ses compagnons retournèrent à Médine sans qu’aucun combat n’ait eu lieu. »
(La vie et le caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, p. 10)
L’expédition de Muhammad bin Maslamah (r.a.)
Sa Sainteté (a.b.a.) a mentionné ensuite l’expédition de Muhammad bin Maslamah, qui eut lieu en Rabi’ al-Thani de l’an 6 de l’Hégire. Le Saint Prophète (s.a.w.) envoya Muhammad bin Maslamah (r.a.) auprès des Banu Tha’labah et des Banu Awaal, qui vivaient à Dhu al-Qassah, à environ 38 kilomètres de Médine. Le Saint Prophète (s.a.w.) dépêcha un contingent de dix hommes avec Muhammad bin Maslamah (r.a.). Ils atteignirent Dhu al-Qassah de nuit et, alors qu’ils dormaient, furent encerclés par une centaine de mécréants. Lorsque les musulmans s’en aperçurent, Muhammad bin Maslamah (r.a.) les appela à prendre les armes. Un échange de flèches eut lieu, puis l’ennemi mena une attaque à la lance qui s’est traduit par le martyre des musulmans, tandis que Muhammad bin Maslamah (r.a.) fut grièvement blessé. Un musulman passant par-là entendit ses appels et le ramena à Médine.
L’expédition d’Abou Ubaidah bin Jarrah (r.a.)
Sa Sainteté (a.b.a.) a expliqué qu’à la suite de ces martyres et dans le but d’obtenir justice, une autre expédition fut menée, celle d’Abou Ubaidah bin Jarrah. Il a cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.), qui écrit :
« Lorsqu’il fut informé de ces faits, le Saint Prophète (s.a.w.) envoya Abou Ubaidah bin Al-Jarrah (r.a.), un qurayshite comptant parmi les plus vénérables compagnons, à Dhul-Qassah, afin de venger Muhammad bin Maslamah. De plus, ayant également appris que les membres de la tribu des Banu Tha‘labah projetaient d’attaquer les environs de Médine, le Saint Prophète (s.a.w) dépêcha un groupe de 40 compagnons robustes sous le commandement d’Abou Ubaidah (r.a.). Le Saint Prophète (s.a.w) ordonna qu’ils voyagent de nuit et arrivent sur les lieux au matin. En exécution de cet ordre, Abou Ubaidah (r.a.) atteignit les lieux à l’heure prévue avec ses forces, au moment de la prière du matin. Surpris par cette attaque soudaine, les ennemis, après une brève confrontation, prirent la fuite et se dispersèrent dans les montagnes avoisinantes. Abou Ubaidah (r.a.) s’empara du butin de guerre et retourna à Médine.
Les deux compagnons mentionnés dans cette expédition, à savoir Muhammad bin Maslamah (r.a.) et Abou Ubaidah bin Al-Jarrah (r.a.), comptaient parmi les plus vénérables. Outre ses qualités et ses capacités propres, Muhammad bin Maslamah (r.a.) fut également le héros de l’affaire de K‘ab bin Ashraf Yahudi, car c’est lui qui mit fin aux agissements de ce fauteur de troubles. Muhammad bin Maslamah (r.a.) était de la tribu des Aus et, sous le califat d’Oumar (r.a.), il était considéré comme l’un de ses plus proches confidents. Par conséquent, Oumar (r.a.) l’envoyait généralement enquêter sur les plaintes concernant ses gouverneurs. Après le décès d’Outhman (r.a.), lorsque les troubles internes débutèrent, Muhammad bin Maslamah (r.a.) brisa son épée sur un rocher et prit un bâton. Lorsqu’on lui en demanda la raison, il répondit : « J’ai entendu le Saint Prophète (s.a.w.) dire : « Lorsque la porte à l’effusion de sang entre musulmans s’ouvre, brisez votre épée et restez caché chez vous, tel un plancher au sein d’une maison. » » Cet ordre était peut-être spécifique à Muhammad bin Maslamah (r.a.) ou à ce conflit particulier, car en certaines occasions, combattre les troubles internes est considéré comme un service très louable rendu à la foi.
Le second compagnon était Abou Ubaidah bin Al-Jarrah (r.a.). Il comptait parmi les plus grands compagnons et était également qurayshite. Sa grandeur peut être mesurée par le fait que le Saint Prophète (s.a.w.) lui décerna le titre d’Aminul-Millah [Le fidèle de la religion]. De plus, après le décès du Saint Prophète (s.a.w.), il fut l’un des deux compagnons que Abou Bakr (r.a.) considérait dignes du califat. Abou Ubaidah (r.a.) mourut, martyr de la peste, durant le califat d’Oumar (r.a.). »
(La vie et le caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, pp. 12-13)
Deux expéditions de Zaid bin Harithah (r.a.)
Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite fait mention de l’expédition de Zaid bin Harithah. Sa Sainteté (a.b.a.) a cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.) qui écrit :
« Durant ce mois de Rabi‘ al-Akhir de l’an 6 de l’Hégire, le Saint Prophète (s.a.w.) dépêcha quelques musulmans auprès de la tribu des Bani Sulaim, sous le commandement de son esclave affranchi et fils adoptif, Zaid bin Harithah (r.a.). Cette tribu résidait dans la région du Najd, en un lieu nommé Jamum, et était en guerre contre le Saint Prophète (s.a.w.) depuis un certain temps. Cette tribu joua d’ailleurs un rôle important contre les musulmans lors de la bataille du Fossé. Lorsque Zaid bin Harithah (r.a.) et ses compagnons arrivèrent à Jamum, situé à environ 80 kilomètres de Médine, ils trouvèrent les lieux déserts. Cependant, grâce aux informations d’une femme nommée Halimah, de la tribu des Muzainah, hostile à l’Islam, ils purent localiser un groupe de Bani Sulaim faisant paître son bétail. Fort de ce renseignement, Zaid bin Harithah (r.a.) lança l’attaque. Cette offensive soudaine provoqua la fuite et la dispersion de la plupart des gens. Les musulmans firent néanmoins quelques prisonniers et capturèrent du bétail, qu’ils emmenèrent avec eux à Médine. Par une heureuse coïncidence, le mari de Halimah se trouvait parmi les prisonniers. Considérant l’aide apportée par Halimah, le Saint Prophète (s.a.w.) non seulement la libéra sans rançon, mais relâcha également son mari par pure bienveillance. Halimah et son époux retournèrent ensuite joyeusement dans leur pays. »
(La vie et le caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, p. 14)
Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite fait mention de l’expédition de Zaid bin Harithah (r.a.) qui fut envoyée à ‘Is. Sa Sainteté (a.b.a.) a cité La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.) où il est écrit :
« Peu de jours après le retour de Zaid bin Harithah (r.a.), le Saint Prophète (s.a.w.) le renvoya de Médine, durant le mois de Jamadi al-Ula, à la tête de 170 compagnons. Les érudits de la Sirat ont écrit que cette expédition avait pour but d’intercepter une caravane des qurayshites revenant de Syrie. J’ai déjà fait mention en détails de l’interception de ces caravanes au début de la série (de sermons) consacrés aux guerres ; il est donc inutile de répéter cela ici. Il suffit toutefois de rappeler que ces caravanes des qurayshites étaient toujours armées et que, lors de leurs voyages entre La Mecque et la Syrie, elles passaient tout près de Médine, constituant ainsi une menace constante. Outre cela, comme mentionné précédemment lors de l’introduction de cette série, ces caravanes incitaient les tribus d’Arabie à l’hostilité envers les musulmans sur leur passage. De ce fait, un dangereux climat d’animosité s’était répandu dans tout le pays contre les musulmans, rendant leur interception nécessaire. Quoi qu’il en soit, informé de cette caravane, le Saint Prophète (s.a.w.) dépêcha Zaid bin Harithah (r.a.) à sa rencontre. Agissant avec diligence et saisissant l’opportunité, il parvint à atteindre ‘Is et à intercepter la caravane. ‘Is est le nom d’un lieu situé à quatre jours de voyage de Médine, en direction de la mer. En raison de cette attaque soudaine, les membres de la caravane ne purent riposter à l’assaut des musulmans. Ils abandonnèrent tous leurs biens et s’enfuirent. Zaid (r.a.) fit quelques prisonniers, s’empara du chargement de la caravane, et se mit en route pour Médine où il se présenta devant le Saint Prophète (s.a.w.). »
(La vie et le caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), Vol. 3, pp. 14-15)
La conversion d’Abû al-‘Âs ibn ar-Rabî‘ (r.a.)
Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.), qui écrit :
« Abû al-‘Âs ibn ar-Rabî‘ (r.a.) figurait également parmi les prisonniers capturés lors de l’expédition à ‘Is. Il était le gendre du Saint Prophète (s.a.w.) et un proche parent de la défunte Khadijah (r.a.), appartenant à la tribu des qurayshites. Auparavant, il avait également été fait prisonnier lors de la bataille de Badr, mais le Saint Prophète (s.a.w.) l’avait libéré à condition qu’une fois à La Mecque, il envoie sa fille – Zainab (r.a.) – à Médine. Abû al-‘Âs (r.a.) tint sa promesse, mais restait personnellement polythéiste. Lorsque Zaid bin Harithah (r.a.) le captura et l’amena à Médine, il faisait nuit, mais il parvint d’une manière ou d’une autre à faire parvenir un message à Zainab (r.a.) : « J’ai été capturé et amené ici. Si possible, voyez si vous pouvez faire quelque chose pour ma libération. » Ainsi, alors que le Saint Prophète (s.a.w.) et ses compagnons accomplissaient la prière du matin, Zainab (r.a.) annonça à haute voix depuis sa maison : « Ô vous, musulmans ! J’ai accordé ma protection à Abû al-‘Âs. » Lorsque le Saint Prophète (s.a.w.) eut terminé sa Salat, il se tourna vers ses compagnons et dit : « Ce que Zainab a dit, vous l’avez entendu. Par Dieu, je n’en avais aucune connaissance préalable, mais la communauté des croyants est comme une seule âme. Si l’un d’eux accorde sa protection à un mécréant, son honneur est engagé. »
Ensuite, le Saint Prophète (s.a.w.) se tourna vers Zainab (r.a.) et dit : « Nous accordons notre protection à celui que tu protèges. » Les biens qui avaient été acquis auprès d’Abû al-‘Âs (r.a.) lors de cette expédition lui furent restitués. Puis, le Saint Prophète (s.a.w.) entra dans la maison de Zainab (r.a.) et dit à sa fille : « Sois très hospitalière envers Abû al-‘Âs (r.a.), mais ne le rencontre pas en privé. Dans les circonstances actuelles, il n’est pas licite que vous ayez des relations intimes. »
Après un séjour de quelques jours, Abû al-‘Âs se rendit à La Mecque, mais cette fois, son retour n’était pas pour y résider de manière permanente, car il régla rapidement ses affaires et se mit en route pour Médine en récitant la Kalimah Shahadah. Arrivé auprès du Saint Prophète (s.a.w.), il se convertit à l’islam. Le Saint Prophète (s.a.w.) renvoya Zainab (r.a.) auprès de lui sans nouveau Nikah, c’est-à-dire qu’il autorisa Zainab (r.a.) à reprendre ses relations conjugales avec Abû al-‘Âs.
Certaines narrations mentionnent également que le Nikah de Zainab (r.a.) et d’Abû al-‘Âs (r.a.) fut renouvelé, mais la première narration est plus fiable et authentique. »
(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), vol. 3, pp. 15-16)
L’expédition de Banu Lihyan
Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite fait mention de l’expédition des Banu Lahyan ou Lihyan. Selon Mirza Bashir Ahmad (r.a.), cette expédition eut lieu en Jamadi al-Ula de l’an 6 de l’Hégire, et il écrit :
« L’événement douloureux d’AshAbour-Raji‘ a déjà été mentionné dans les récits de l’an 4 de l’Hégire. À cette occasion, dix musulmans innocents, envoyés pour une prédication pacifique, furent cruellement assassinés par ruse. À l’origine de toute cette machination se trouvait la tribu des Banu Lihyan, qui résidait alors entre La Mecque et Médine, dans la vallée de Ghuran.
Naturellement, le Saint Prophète (s.a.w.) fut profondément attristé par cet événement, et comme l’attitude des Banu Lihyan restait hostile et malveillante, et que le risque qu’ils soient à l’origine de nouvelles hostilités contre les musulmans persistait, le Saint Prophète (s.a.w.) jugea administrativement opportun de les réprimander quelque peu, au moins afin que les musulmans soient à l’abri de toute nouvelle nuisance. Dans cette intention, le Saint Prophète (s.a.w.) quitta Médine au mois de Jamadi al-Ula de l’an 6 de l’Hégire, accompagné de 200 compagnons.
Au début, afin de garder le but de ce voyage secret, de peur que les Banu Lihyan ne soient informés et ne se mettent en alerte, le Saint Prophète (s.a.w.) voyagea vers le nord et, après avoir parcouru une certaine distance, il fit demi-tour vers le sud. Cependant, malgré cette précaution, l’ennemi fut informé d’une manière ou d’une autre et était en état d’alerte. Avant que le Saint Prophète (s.a.w.) n’atteigne la vallée de Ghuran, les Banu Lihyan s’étaient dispersés, disparaissant dans les montagnes.
Arrivé à destination, le Saint Prophète (s.a.w.) y séjourna quelque temps. Il est rapporté que, durant ce voyage, lorsqu’il atteignit le lieu où ses compagnons étaient tombés en martyrs, une profonde émotion l’envahit, et il pleura et pria pour ces martyrs. Ensuite, le Saint Prophète (s.a.w.) se dirigea vers ‘Usfan, à une distance de huit à dix kilomètres en direction de La Mecque, et envoya plusieurs groupes dans différentes directions. Abou Bakr (r.a.) était également à la tête de l’un de ces groupes, qui fut envoyé en direction de La Mecque. Cependant, aucun de ces groupes n’eut à combattre et, après une absence de quelques jours, le Saint Prophète (s.a.w.) retourna à Médine. »
(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), vol. 3, pp. 20-21)
Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite cité Mirza Bashir Ahmad (r.a.), qui écrit :
« Durant son voyage de retour, le Saint Prophète (s.a.w.) offrit une prière que les musulmans commencèrent ensuite à réciter, généralement lors du retour de voyages importants. La prière était la suivante :
« Nous sommes ceux qui retournent vers notre Dieu, nous nous inclinons devant lui, nous l’adorons, nous nous prosternons devant lui et chantons les louanges de notre Seigneur. » »
Lors de ses voyages ultérieurs, le Saint Prophète (s.a.w.) récitait généralement lui-même cette prière et, à certaines occasions, y ajoutait les mots suivants :
« Notre Dieu a accompli Sa promesse, a aidé Son serviteur et a mis en fuite les forces ennemies par son souffle. » »
Cette prière, que les érudits de la Sirat ont mentionnée en lien avec la Ghazwah des Banu Lihyan et dont les Muhaddithin ont également témoigné, possède une expression unique. En l’étudiant, on a l’occasion de comprendre les émotions qui imprégnaient le cœur pur du Saint Prophète (s.a.w.) en cette époque tumultueuse, et ce qu’il souhaitait inculquer dans le cœur de ses compagnons. Dans cette prière, le désir ardent du Saint Prophète (s.a.w.), qui était caché, était qu’Allah le Très-Haut écarte les obstacles qui étaient dressés par l’ennemi pour entraver l’adoration et la prédication pacifique des musulmans. De plus, les louanges d’Allah le Très-Haut ont été glorifiées pour avoir jusqu’alors écarté les obstacles. C’est comme si un homme profondément absorbé par son travail qu’il chérit, voit soudainement, son attention être détournée par l’intervention d’une personne. Après un certain temps, grâce à une intervention divine, l’obstacle disparaît, lui permettant de se replonger dans son activité bien-aimée. Les émotions qu’un tel homme ressentirait dans cette situation se retrouvent au cœur même de cette prière.
Le Saint Prophète (s.a.w.) exprime ici qu’après avoir obtenu la libération face à notre obstacle temporaire, nous retournons maintenant à un état où nous pourrons passer du temps dans le souvenir de Dieu et aurons l’occasion de Le louer. En vérité, c’est le même Dieu qui, maintes et maintes fois, nous a protégés des desseins de l’ennemi auparavant et nous a mis en sécurité. Cette émotion était si bénie, si attrayante, si pleine de paix ! Il est regrettable, cependant, que divers ennemis de l’Islam ne s’abstiennent pas de porter des allégations et continuent d’affirmer que le véritable but du Saint Prophète (s.a.w.) et de ses compagnons était la guerre offensive et le matérialisme. »
(La Vie et le Caractère du Sceau des Prophètes (s.a.w.), vol. 3, pp. 22-23)
Une expédition de Zaid bin Harithah (ra)
Sa Sainteté (a.b.a.) a dit qu’une autre expédition fut l’expédition de Zaid bin Harithah en Jamadi al-Akhir de l’an 6 de l’Hégire. Le Saint Prophète (s.a.w.) envoya Zaid (r.a.) auprès des Banu Tha’labah bin Sa’d qui se trouvaient à Tarif, à 58 kilomètres de Médine. Zaid bin Harithah (r.a.) partit avec 15 hommes et, en arrivant à Tarif, ils capturèrent les chameaux et les moutons. Tandis que les habitants, effrayés, s’enfuirent. Les compagnons retournèrent à Médine avec 20 chameaux sans aucun combat.
Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé qu’il continuerait à faire mention de ces récits à l’avenir.
Appel aux prières face aux injustices dans le monde
Sa Sainteté (a.b.a.) a dit que chacun est conscient de la situation dans le monde. La situation en Syrie n’est pas encore entièrement claire. Bien qu’il semble qu’une dictature ait pris fin, nous devons prier pour que le gouvernement entrant gouverne avec justice. Bien qu’ils disent qu’ils gouverneront avec justice, on observe généralement qu’une fois au pouvoir, les actions ne sont pas conformes aux paroles. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah le Tout-Puissant protège les ahmadis dans ces lieux.
Sa Sainteté (a.b.a.) a dit que, de même, Israël attaque inutilement ces régions. Il semble qu’ils aient des intentions malveillantes envers le monde islamique. De cette façon, aucun pays n’est en sécurité et nous devons prier pour des pays comme le Pakistan, l’Iran et d’autres. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah le Tout-Puissant accorde le discernement et la compréhension aux musulmans et que le sectarisme et le désir de domination prennent fin et qu’ils deviennent tous unis. Si la conduite des musulmans persiste, alors comment Allah peut-il aider des gens aussi cruels qui tuent leur propre peuple ?
Sa Sainteté (a.b.a.) a dit que chacun devrait beaucoup prier. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah protège chaque ahmadi de ces maux. Les ahmadis ne sont en sécurité ni face aux soi-disant musulmans, ni face aux non-musulmans qui sont contre les musulmans. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah le Tout-Puissant ait pitié et nous protège.
Appel aux prières pour les ahmadis à Mayotte
Sa Sainteté (a.b.a.) a mentionné que de nombreux tsunamis se produisent de nos jours. Récemment, l’île de Mayotte a été frappée par un puissant tsunami. Par la grâce d’Allah, les ahmadis présents sur l’île sont en sécurité, et la communauté Ahmadiyya locale a apporté son aide, un effort salué par le gouvernement. La communauté fournit également de la nourriture aux personnes dans le besoin. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah le Tout-Puissant protège ces îles des catastrophes naturelles.
Prières funéraires
Sa Sainteté (a.b.a.) a mentionné qu’il dirigerait les prières funéraires des membres suivants :
Amir Hassam Murani
Amir Hassam Murani, est récemment tombé en martyr. Il rentrait chez lui depuis la mosquée lorsqu’il a été abattu. Il laisse dans le deuil sa mère, sa femme, deux fils, trois filles et ses frères et sœurs. Alors qu’il rentrait chez lui après les prières du matin avec son fils de 12 ans, deux individus masqués l’ont approché et lui ont tiré dessus à cinq reprises, le tuant sur le coup, puis les assaillants ont fui. Son fils de 12 ans a pu s’échapper indemne et a fait preuve d’une grande force d’âme. Le martyr décédé était agriculteur et travaillait également comme garde de sécurité. Il a servi la communauté à différents titres. Il était dévoué au Khilafat, il était hospitalier et bienveillant. Il prenait toujours soin de ses frères et sœurs, surtout après le décès de leur père. Il était régulier dans l’accomplissement des prières en congrégation. Il était toujours prêt à servir la communauté en cas de besoin. Il était très courageux et serviable envers les autres. Il entretenait également de bonnes relations avec les non-ahmadis de sa région, et tout le monde disait qu’il les traitait avec gentillesse. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde son pardon et sa miséricorde, pour qu’Il élève son rang et protège ses enfants.
Maulana Abdul Sattar Rauf
Maulana Abdul Sattar Rauf, qui servait comme missionnaire en Malaisie. Il a servi dans divers pays, tels que l’Indonésie, les Fidji, la Malaisie et le Vietnam. Il laisse dans le deuil sa femme, une fille et trois fils. Il était très aimant et couvrait les fautes des autres. De nombreuses personnes ont accepté l’Ahmadiyya grâce à ses efforts. Il avait un grand amour pour le Saint Prophète (s.a.w.). Il était toujours prêt à présenter n’importe quel sacrifice pour le bien de la communauté. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde son pardon et sa miséricorde, qu’Il élève son rang et permette à ses enfants de perpétuer l’héritage de ses vertus.
Résumé préparé par La Revue des Religions
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