Dires du Messie et du Mahdi

Les signes endurants de la véracité de l’Islam

Mosquée aux Etats-Unis
La mosquée est l’édifice musulman consacré au culte : les cinq prières quotidiennes, le souvenir de Dieu, la récitation du Saint Coran et d’autres activités religieuses.
L’Islam repose-t-il ses arguments sur des ouï-dire et des fables ?

Les faveurs perpétuelles de l’Islam

Afin d’exposer les excellences de l’Islam, nous ne nous appuyons pas sur des récits d’antan, en citant comme témoignage des vestiges de quelque mausolée. L’Islam n’est pas une religion morte, ses bénédictions ne sont guère figées dans le passé et il est toujours capable d’en produire à l’avenir. Ses bénédictions l’accompagneront pour toujours : en cela réside son excellence. Loin de citer la morale de fables et de contes anciens, il présente des grâces tangibles au quotidien. Le monde sera toujours assoiffé de bénédictions et de signes célestes : il n’en avait pas besoin uniquement dans le passé.

L’homme, faible, impuissant et né aveugle, réclamera toujours sa part du savoir du royaume céleste. Il a besoin de voir des signes de l’existence et de la puissance du Dieu dans lequel il croit. Les signes d’antan n’assouvissent guère les esprits d’aujourd’hui, car l’ouï-dire ne convainc pas comme le constat visuel.

Au fil du temps, les évènements passés s’auréolent d’une part de mythe. Chaque centenaire augure un monde nouveau. De ce fait le Dieu de l’Islam – l’unique vrai Dieu – expose en faveur de chaque monde nouveau, des signes inédits. Au début de chaque siècle – notamment quand la foi et l’intégrité pâtissent et que règnent d’épaisses ténèbres – Dieu suscite un Prophète-suppléant reflétant dans sa nature l’image du Prophète. Grâce à sa personne, cet Envoyé démontre au monde les excellences du Prophète qu’il suit : il démasque tous les opposants en s’appuyant sur la vérité et en exposant [leurs] impostures. (Aina-Kamalat-e-Islam – Rouhani-Khaza’in – vol. 5 p. 245 à 247)

Les signes de la vraie religion

Le signe de la vraie religion est que ses enseignements engendrent des personnes pieuses qui, en atteignant le statut de Mouhaddath1, ont le privilège de converser directement avec Dieu. Ceci est la première preuve incontestable de la véracité de l’Islam : de tout temps ses rangs ont compté des personnes ayant conversé avec Dieu, comme l’affirme le verset :

« Les anges descendent sur eux, les rassurant : ne craignez pas, ne vous désolez pas. »2

Ceci est le critère véritable de la foi vivante, authentique et acceptable. Nous l’affirmons en toute certitude : cette lumière est uniquement perceptible en Islam ; la foi chrétienne, quant à elle, en est dépourvue. » (Houjjat-oul-Islam, Rouhani Khaza’in, vol. 6, p. 43)

Les saints de l’Islam

Nous pouvons fournir maintes preuves convaincantes à tout chercheur de vérité, qu’au début de chaque siècle depuis l’époque bénie de notre maître le Saint Prophète Mohammadsa jusqu’aujourd’hui, Dieu a guidé les non-musulmans à travers des hommes de Dieu soutenus par des signes célestes.

Cette liste comprend entre autres : Syed Abdoul Qadir Jilani, Abdoul Hasan Kharqani, Abou Yazid Al-Bistami, Jounaid le Baghdadi, Mohiy-oud-din Ibn Al-Arabi, Dhounoun Misri, Mou’in-oud-din Chisti Ajmeri, Qoutb-oud-din Bakhtiyar Kaki, Farid-oud-din Pakpattani, Nizam-oud-din Dehlavi, Shah Wali-oullah Dehlavi et Shaikh Ahmad Sirhindi, que Dieu soit content d’eux tous ! Leur nombre dépassait le millier et leurs exploits les plus marquants sont consignés dans les œuvres des sages, tant et si bien que nos détracteurs les plus farouches doivent admettre qu’ils ont montré des signes extraordinaires et des miracles.

J’ai entrepris des recherches minutieuses et j’ai étudié des générations entières de l’humanité depuis Adam jusqu’aujourd’hui avant de conclure que Dieu a manifesté, et manifeste encore, d’innombrables signes en faveur de l’Islam et du Saint Prophète Mohammadsa par le truchement d’un grand nombre de saints (amis d’Allah). Ces signes sont si nombreux qu’on n’en trouve pas d’équivalent dans d’autres religions du monde. De toutes les religions, l’Islam est la seule dont le progrès est soutenu au moyen de témoignages célestes. Ses lumières et ses bénédictions innombrables ont exposé l’Être même de Dieu. En raison de ce soutien de signes célestes, l’Islam ne sera jamais dépassé par son temps.

Aujourd’hui, si vous le souhaitez, vous pourrez en voir en faveur de l’Islam. Oserez-vous prétendre que vous n’en n’avez pas témoigné en ces temps ? Quelle autre religion au monde est capable de produire pareils prodiges ? Ces questions ont brisé l’échine des missionnaires chrétiens. Pour défendre celui qu’ils ont érigé en dieu, ils ne disposent que de fables et légendes fabriquées de toutes pièces. Comme une pluie torrentielle, les signes de la véracité de ce Prophète immaculé qu’ils renient pleuvent aujourd’hui encore.

Comme dans le passé, les portes des signes célestes sont grandes ouvertes aux chercheurs. Le banquet des vérités s’offre généreusement à ceux qui, comme dans le passé, en sont affamés. La foi vivante est celle jouissant pour toujours du soutien divin : l’Islam est cette religion. (Kitab-ul-Bariyyah, Rouhani-Khaza’in, vol. 13, p. 91-92)

Pourquoi tant de religions ?

Certains se posent cette question : « Pourquoi donc de nombreuses fausses religions ont-elles fleuri au cours des millénaires, bien qu’elles eussent débuté par de l’imposture ? » Selon nous, imposture signifie fabriquer des propos délibérément ou composer un livre de ses propres mains pour déclarer qu’il vient de Dieu ou affirmer, à tort, qu’on est récipiendaire de révélations divines. Pareille imposture n’a jamais eu de succès comme le révèlent nos recherches approfondies sur le sujet. Selon le livre divin, ceux ayant menti au nom de Dieu ont été promptement détruits.

La Torah et les Évangiles se joignent au Saint Coran pour rendre le même verdict. Qualifier la religion hindoue ou le mazdéisme d’impostures de faux prophètes sera donc contraire à la vérité. En fait, au fil du temps les adeptes de ces religions se sont empêtrés dans l’obscurantisme le plus total, au point de défigurer leur foi complètement.

Il n’existe au monde aucune écriture attribuée à tort à Dieu qui soit vénérée par tout un peuple pendant des siècles. Mais qu’un livre divin soit mal interprété est tout à fait plausible. N’importe quel État au monde châtiera sans pitié tout imposteur se faisant passer pour son fonctionnaire. Pourquoi donc Dieu, Qui est extrêmement jaloux de Son royaume et de Sa gloire, ne châtiera-t-Il pas le faux prophète ? (Anjam-e-Aatham –  Rouhani Khaza’in – vol.11 p. 63 à 64)

Notes

  1. Saint personnage à qui Dieu parle
  2. Le Saint Coran, chapitre 41, verset 31
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