Dires du Messie et du Mahdi

Le Dieu vivant de l’Islam

Le Saint Coran - la parole de Dieu.
Le Coran est la parole de Dieu révélée au Saint Prophète Mohammad.
Selon Hazrat Mirza Ghulam Ahmad (as) les faveurs octroyées par l’Islam au début de son histoire perdureront jusqu’à la fin des temps. L’Islam présente un Dieu vivant, en symbiose avec la raison et la nature, un Dieu à même de converser avec le chercheur, s’il est sincère dans sa quête.

Je compte m’appesantir sur les fruits de l’Islam. Celui qui, étant sincère dans sa quête de Dieu, suit les voies de l’Islam sans aucun faux-semblant et usant, pour cette cause, de toutes ses facultés innées, sera récipiendaire de la plus exaltée des manifestations divines. Aucune entrave ne l’en privera et les bénédictions divines pleuvront sur lui en abondance. Les injonctions et autres doctrines qui naguère dépendaient de la foi et d’ouï-dire, prennent une autre réalité. Par le truchement de visions authentiques et de révélations indéniables, ces actes de foi épousent une forme palpable et concrète.

Les mystères de la foi et de la Loi sont révélés au chercheur : il est reçu dans le domaine de Dieu afin d’acquérir certitude et discernement parfaits. Sa langue, ses paroles et toutes ses œuvres sont imbues de bénédictions. Il reçoit une bravoure, une patience et une persévérance hors du commun et baigne dans une sérénité complète. Il est délesté de toutes ces faiblesses humaines que sont l’étroitesse d’esprit et du cœur, l’avarice et la propension à commettre des fautes, le manque de discernement et l’asservissement aux passions charnelles, le mauvais comportement et l’égocentrisme. En retour il perçoit la lumière des attributs divins. Le changement est radical car il renaît sous une autre forme.

En effet, il entend à travers les oreilles du Tout-Puissant, voit à travers Ses yeux et suit, comme une ombre, Ses moindres faits et gestes. Sa colère devient le courroux divin, sa compassion celle de Dieu. À ce stade, ses supplications arborent les qualités de l’élu de Dieu et ne sont plus les expressions de l’éprouvé. Il est l’attestation de Dieu sur terre et symbolise Sa sécurité. Le Ciel se réjouit de sa présence. La Parole de Dieu, cependant, est le plus grand des trésors qu’il reçoit : elle illumine son cœur telle la clarté de la pleine lune dans un ciel limpide. Ces paroles sont porteuses d’une extase profonde, de béatitude et de satisfaction. La différence entre celles-ci et la révélation est que cette dernière est une source perpétuelle coulant en faveur des choisis de Dieu. Ils parlent, voient et entendent par le truchement du Saint-Esprit et toutes leurs intentions découlent de son souffle. Or la conversation divine est différente. Ceux qui en profitent sont récipiendaires de la parole de Dieu sous forme de révélation verbale. Celui-ci répond à leurs questions à l’instar d’un ami. Ces paroles sont les signes d’une manifestation particulière de Dieu, transmise par le truchement de Son ange favori. Leur but est d’annoncer l’exaucement d’une prière, de révéler une information nouvelle ou une affaire inconnue, d’intimer sur un événement à venir, d’augurer le plaisir de Dieu ou d’avertir de Son déplaisir, d’engendrer la certitude et le discernement au sujet d’une affaire quelconque. En somme, il s’agit d’une voix divine empreinte de savoir et de félicité : impossible de la décrire davantage. Ces paroles émanent du souffle divin ; elles ne sont guère les vestiges d’une méditation ou d’une réflexion quelconque. C’est un appel naturel venant de l’Être divin et non un relent remontant des tréfonds du moi. Ce sont des paroles bénies, empreintes de la manifestation et de la majesté divines. (Aina-Kamalat-e-Islam, Rouhani-Khaza’in, – vol. 5 p. 226 à 233)

Remercions Dieu des milliers de fois Qui nous a accordé une religion – sans pareille à aucune époque – qui octroie la connaissance d’Allah et suscite Sa crainte. Des milliers de bénédictions sur ce Prophète immaculé qui nous a permis d’adhérer à cette foi et des milliers de grâces sur ses nobles compagnons qui ont irrigué ce jardin de leur sang.

L’Islam est une religion bénie et divine offrant la vision de Dieu dans cette vie même à celui qui suivra ses préceptes, sa direction et ses conseils contenus dans le Saint Coran, la Parole de Dieu. Seuls les préceptes du Coran permettront de reconnaître Dieu, Qui est caché des regards sous des milliers de voiles.

Le Saint Coran guide vers Dieu à travers la raison et des signes célestes d’une manière très simple. Il comprend une bénédiction et un attrait magnétique qui mènent à tout moment le Chercheur vers Dieu et lui confère lumière, sérénité et satisfaction.

Celui qui croit sincèrement au Saint Coran ne se contente pas de conclure, à l’instar des philosophes, qu’un Architecte a dû concevoir ce merveilleux univers. Doué de discernement et honoré d’une sainte vision, il voit, avec l’œil de la certitude, que ce Créateur existe bel et bien. Le récipiendaire de la lumière de cette sainte parole ne déduit pas, à l’instar des adeptes d’une rationalité stérile, que Dieu est unique et sans associé. Grâce à des centaines de signes brillants, qui lui prennent la main et l’extirpent de l’obscurité, il apprend, par expérience personnelle, que Dieu est sans associé tant en Son Être qu’en Ses attributs. Il est capable de démontrer au monde qu’il croit en l’unicité divine. La majesté du monothéisme emplit son cœur à tel point que face aux desseins divins ce monde n’est pas plus important pour lui qu’un insecte mort, voire il ne vaut rien du tout. (Rouhani Khaza’in – Barahin-e-Ahmadiyya – cinquième partie, p. 25 à 26)

Le Dieu de la religion authentique doit être en symbiose avec la raison et la nature, afin que Son existence se dévoile à ceux doués d’intelligence, mais qui ne possèdent pas pour autant de livre divin. Cette croyance en Dieu ne doit pas être imposée ou se composer d’artifices. Sachez que le Saint Coran présente ce Dieu parfait. Les disciples des autres religions ont abandonné le Vrai Dieu, à l’instar des chrétiens ou ont imputé à Sa personne des attributs inadéquats et inférieurs à l’instar des juifs ou ont dépouillé Son Être de Ses nobles qualités à l’instar des polythéistes.

La nature reflète le Dieu parfait présenté par l’Islam ; Il est consigné dans chaque page du livre de la Création. L’Islam ne présente pas de nouveau Dieu mais bien Celui inscrit dans le cœur et la conscience de l’homme, l’unique Dieu témoigné par les Cieux et la terre.

Un autre trait distinctif de la vraie foi est qu’elle ne doit pas s’éteindre au fil de l’histoire. Les bénédictions et les excellences qui y sont cultivées à sa genèse doivent perdurer jusqu’à la fin du monde, promouvant ainsi le bien-être de l’humanité. De nouveaux signes viendront confirmer ceux d’antan, afin que sa vérité puisse éclairer le monde éternellement, afin qu’elle ne finisse pas en légende.

J’explique, depuis longtemps, que le prophétat de notre cher Maître Mohammad, l’Élu divin (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui) et les signes célestes qu’il a exposés, perdurent jusqu’à ce jour en Islam. Ces grâces sont accordées à ses fidèles, afin qu’ils acquièrent le discernement, devenant ainsi les témoins du Dieu vivant. Par contre, les signes attribués à Jésus ne sont que légendes, car nous n’en voyons guère autour de nous.

La religion qui inculque le culte du mort est tout aussi morte que son dieu ! La vérité immuable ne peut être reléguée aux légendes. Quel peuple au monde n’a pas son lot de fables et de miracles ? L’apanage de l’Islam est qu’il ne se réfugie guère derrière les maigres consolations qu’offrent mythes et légendes. Au contraire, au moyen de signes vivants, il étanche à satiété la soif de ceux en quête de Dieu. Celui qui cherche la vérité ne doit point se contenter du culte d’un mort ou se fier à de piteuses légendes.

Le marché du monde s’offre à nous : à nous de faire la meilleure acquisition, car nous ne pouvons dilapider notre foi en la troquant contre de la pacotille. La foi vivante est celle qui nous mène à Dieu. Le Dieu vivant est Celui qui peut nous inspirer directement ou au moins nous mettre en contact direct avec le récipiendaire de ces inspirations. J’offre la bonne nouvelle à l’humanité que ce Dieu vivant est Celui de l’Islam. Ceux avec qui l’on ne peut converser sont bel et bien morts, leurs signes sont tout aussi non existants. Dieu, par contre, est toujours vivant : un dieu mort ne fera qu’humilier son adepte, car il ne pourra guère l’aider en cas de besoin.

Je souhaite, à travers cette publication, souligner que la vraie foi ne s’étiole pas au fil du temps : elle est la même de sa genèse à sa fin. La vraie foi ne se classe pas dans le registre des mythes et légendes. L’Islam est cette religion et j’y invite chrétiens, hindous, juifs et autres, car je peux leur démontrer sa véracité.

Existe-t-il quelqu’un en quête du Dieu vivant ? Nous n’adorons point les morts, car notre Dieu est bel et bien vivant. Il nous secourt au moyen de révélations et de signes célestes. Si des chrétiens sont en quête de vérité, qu’ils comparent le Dieu vivant de l’Islam au leur qui est trépassé. Quarante jours d’expérimentation suffiront à prouver le bien-fondé de mes déclarations. (Tabligh-e-Risalat – vol. 4 p.13 à 15 – Majmou’a Istiharat – vol. 2 – p.310 à 312)

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