Bénédictions du Califat

Moments bénis avec le Calife après la Jalsa

Hazrat Mirza Masroor Ahmad - cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya
Une interview de Sa Sainteté le Calife dans laquelle il partage ses sentiments après la tenue de la Jalsa Salana du Royaume-Uni.

Par Syed Amer Safir

J’ai eu la chance d’interviewer Sa Sainteté le Calife sur ses réflexions après Jalsa Salana historique du Royaume-Uni de 2021 qui s’est tenue après une période de deux ans. La Review of Religions a aussi demandé aux travailleurs de divers départements de partager leurs pensées et leurs sentiments à propos de cette rencontre historique. Nous avons parlé avec ceux qui préparent les galettes de pain et les repas, aux vigiles du parking, au personnel de la MTA et bien d’autres. J’ai montré à Sa Sainteté le Calife une vidéo des faits saillants de la Jalsa Salana que nous avions réalisée dans laquelle les gens exprimaient leurs émotions après avoir vu le Calife après si longtemps. Lors de notre réunion d’équipe, un membre a déclaré : « Nous avons demandé les impressions de tout le monde sauf à Sa Sainteté le Calife. ». Récemment celui-ci m’a gracieusement accordé l’honneur et l’opportunité de lui présenter quelques questions concernant la rencontre annuelle, Islamabad et la pandémie. Ses réponses sont présentées ici-bas.

Sa Sainteté le Calife m’a également gracieusement prodigué des conseils concernant certaines questions personnelles que j’ai incluses ici dans l’espoir que cela puisse être utile à d’autres.

Après avoir visionné la vidéo des faits saillants de The Review of Religions sur la Jalsa Salana, Sa Sainteté le Calife a souri et a déclaré :

« Vous avez donc commencé la vidéo avec Emir (Bajramovic). »

Amer Safir : Oui. Votre Sainteté, je vous présente mes félicitations sur la réussite de la Jalsa. Nous avons interviewé nombre de gens et tous sans exception étaient émus de voir Votre Sainteté après si longtemps. Qu’aviez-vous ressenti en voyant autant de monde à Jalsa après si longtemps ?

Sa Sainteté le Calife : J’ai apprécié le fait de revoir les gens et de les rencontrer. Je prie qu’Allah nous ouvre d’autres voies à l’avenir. J’ai vu certains de ces Ahmadis après un long moment. Durant les jours ordinaires avant la pandémie, autant de monde ou plus assistait à la prière du vendredi à la mosquée. Je voyais des gens prier derrière moi après une longue période.

Amer Safir : Votre Sainteté, étiez-vous ému à cette occasion ?

Sa Sainteté le Calife : J’ai dit « Alhamdulillah ! ». J’étais très heureux que les gens étaient présents et s’étaient rassemblés. Or, je ne suis pas quelqu’un d’émotif ou qui exprime ouvertement ses émotions. Mais j’étais heureux et j’ai exprimé ma gratitude envers Allah.

Amer Safir : Votre Sainteté, quelle prière aviez-vous faite avant et pendant le Jalsa ?

Sa Sainteté le Calife : Je priais tout simplement que tout se passe dans les meilleures conditions et qu’Allah protège tout le monde.

Amer Safir : Votre Sainteté, comment se fait-il que vous étiez-vous si confiant de la tenue et du succès de la Jalsa, tandis que tout semblait incertain en raison de la situation à l’époque ?

Sa Sainteté le Calife : Nous devons toujours placer notre confiance en Allah et c’est ce que j’ai fait. J’avais une intention mais j’ai laissé le reste entre les mains d’Allah. Quand est-ce que je compte sur moi-même ou sur mes propres efforts ? Je ne le fais jamais, mais je compte toujours sur Allah. Cela est purement dû à la confiance qu’Allah rendra les choses possibles. Si Allah décrète quelque chose, pourquoi devrais-je m’en inquiéter ? Allah le produira.

Amer Safir : Lors de l’inspection, vous avez visité le Langar (la cuisine communale), l’unité de fabrication de galettes de pain, la MTA etc. J’ai eu l’honneur de couvrir cette visite et j’étais à proximité. J’ai remarqué maintes fois que Votre Sainteté avait rappelé à plusieurs personnes de se couvrir complètement la bouche et le nez car ils ne portaient pas correctement leur masque.

Sa Sainteté le Calife : On dit qu’on se fait infecter lorsqu’on inhale par le nez et l’on transmet [le virus] lors de l’expiration par la bouche. C’est pourquoi je rappelle aux gens de se couvrir complètement la bouche et le nez. Il y avait un enfant d’Indonésie qui m’a demandé pourquoi je ne portais pas de masque. Je suis très prudent à bien d’autres égards. Je prends beaucoup de précautions supplémentaires et c’est pourquoi je ne le porte pas. Parfois il y a aussi des exemptions autorisées pour certains individus. Néanmoins, j’adhère strictement à toutes les précautions apparentes.

Amer Safir : Votre Sainteté, dans votre sermon du vendredi du premier jour de Jalsa vous avez demandé des prières pour que la météo soit en notre faveur…

Sa Sainteté le Calife : Non, je n’ai pas dit « que le temps tourne en notre faveur ». J’ai demandé de prier pour que nous soyons protégés de tout effet néfaste du temps (« que le temps ne s’avère pas être un obstacle pour nous et qu’il nous soit bénéfique »). Quelques années de cela, j’avais demandé de prier pour que le temps nous soit favorable. Cependant, ce n’est pas ce que j’ai dit cette fois. J’ai dit [et je voulais dire] de prier pour que nous soyons à l’abri des effets néfastes de la météo. Écoutez à nouveau attentivement car je crois que c’est ce que j’ai dit…

Amer Safir : Huzur, maintenant que j’y pense bien, je me souviens que c’est ce que vous aviez dit, je me suis trompé !

Sa Sainteté le Calife : Et c’est ce qui s’est passé. Vous avez constaté que nous avons été protégés de tout effet néfaste au cours de la Jalsa qui s’est déroulé et s’est terminé avec succès.

Amer Safir : Certaines personnes ont estimé que la pluie et le vent ont aidé à contrôler la propagation du virus durant la Jalsa et cela a joué en notre faveur.

Sa Sainteté le Calife : Oui, certaines personnes disent que la propagation du virus s’est peut-être ralentie en raison de la météo. Quoi qu’il en soit Allah sait le mieux.

Amer Safir : Certaines personnes ont été déconcertées lorsque vous aviez déclaré que vous changerez les responsables de l’administration de la Jalsa s’ils ne remplissaient pas leur devoir et ne faisaient pas preuve de rigueur raisonnable dans l’organisation de la Jalsa.

Sa Sainteté le Calife : Oui, j’ai dit que je changerais l’administration si elle ne fonctionnait pas correctement et je leur ai dit que je dispose d’une multitude de gens pour les remplacer et accomplir ce travail correctement.

Amer Safir : Comment le site de Hadiqat-ul-Mahdi s’adaptera-t-il à pareilles conditions météorologiques ?

Sa Sainteté le Calife : J’ai récemment donné des instructions détaillées à l’administration de la Jalsa pour qu’ils travaillent dessus et [appliquent mes consignes] sur le terrain. Insha Allah, l’on y remédiera à l’avenir.

Amer Safir : Le dernier jour, après votre dernier discours, je me tenais dehors avec Munir Odeh à la sortie du chapiteau principal où votre voiture attendait. Nous étions à 6-7 mètres et vous avez appelé Munir Odeh. La route du cortège avait été modifiée et elle passait en plein milieu du site de la Jalsa. Quand vous vous êtes assis dans votre voiture, je me tenais à côté de quelques missionnaires et nous vous avons fait signe, et vous avez baissé votre vitre et vous aviez gracieusement fait signe. J’ai suivi votre voiture tant que possible et j’avais constaté que vous aviez baissé la vitre tout au long du parcours.

Sa Sainteté le Calife : Étant donné que les gens étaient venus après un long moment, je me suis dit que je devrais baisser ma vitre et les saluer. Ce n’était pas seulement à cette occasion. Le jour précédent dans la soirée, j’avais aussi baissé ma vitre pour les gens. Ensuite, côté des dames, je l’ai également baissée pour qu’elles puissent me voir et que je puisse les saluer. Je l’ai aussi baissée du côté des hommes : parfois du côté gauche et parfois du côté droit.

Amer Safir : Dans l’un de vos discours, vous aviez relaté que vous aviez dû enlever des détritus ou la boue de votre visage lors d’une précédente Jalsa. Pourriez-vous nous informer quand cet incident avait eu lieu ?

Sa Sainteté le Calife : C’était en 1988. À l’époque, j’étais Mohtamim Bairoon (J’aidais à superviser la Majlis Khuddam Ul Ahmadiyya à l’extérieur du Pakistan). Il n’y avait qu’un seul Sadr Khuddam pour le monde entier et chaque pays disposait d’un Qaid national. J’étais venu en tant que représentant de la Majlis Khuddamul Ahmadiyya du Pakistan à l’époque, lorsque celle-ci avait pour rôle de superviser les Khuddam au niveau international.

Amer Safir : Le discours de Sa Sainteté prononcé chez les dames était révolutionnaire à bien des égards. Pouvez-vous nous partager quelques réflexions à ce sujet.

Sa Sainteté le Calife : J’ai tenté de couvrir plusieurs types de droits à l’instar du droit de divorce, etc. Certaines [membres de la Lajna] ne l’ont pas écouté attentivement et ont dit que j’aurais dû m’adresser aux hommes de la même manière que je l’ai faite aux femmes en termes de droits et d’obligations. Si elles avaient écouté attentivement, elles auraient compris que j’ai dit qu’Allah récompensera celles [d’entre elles] qui se réforment, améliorent leur conduite et accomplissent leurs devoirs : celles-là mériteront également que les hommes s’acquittent davantage de leurs devoirs envers elles.

Amer Safir : Dans le discours de clôture, vous aviez dit que vous avez sélectionné certains droits que préconise l’Islam. Vous avez également mentionné qu’il existe une longue liste de droits. Comment aviez-vous sélectionné ces droits en particulier pour la séance de clôture ?

Sa Sainteté le Calife : Dans le passé, j’ai déjà parcouru et extrait dix-neuf droits majeurs ou primordiaux à couvrir à différents moments. J’ai couvert certains d’entre eux précédemment. Lors de cette Jalsa, j’ai mentionné un certain nombre de droits, et à l’avenir, je continuerai de les couvrir. À l’intérieur de chaque droit se trouvent des branches de divers droits. J’ai également lié certains des droits que j’ai mentionnés. Par exemple, dans le discours, j’ai relié les droits des amis aux droits des personnes malades et vice-versa.

Amer Safir : Étant donné la tenue de cette Jalsa, croyez-vous que cela ouvrira la voie à d’autres événements à l’avenir?

Sa Sainteté le Calife : Si cette Jalsa n’avait pas eu lieu et si je n’avais pas mis l’accent sur son organisation cela n’aurait pas ouvert la voie à d’autres [événements]. Suite à la tenue de cette Jalsa Salana, la Lajna Imaillah, l’Ansarullah et la Khuddam ul Ahmadiyya veulent aussi organiser leurs Ijtemas. Ainsi la Jalsa Salana a ouvert la voie [à d’autres événements].

Amer Safir : J’ai remarqué que ceux qui récitaient les poèmes lors des sessions auxquelles vous étiez présent étaient généralement assez jeunes. Dans les autres sessions, ils étaient relativement plus âgés et avaient [un style] plus traditionnel.

Sa Sainteté le Calife : Cette fois-ci, j’ai choisi des personnes plus jeunes pour les séances auxquelles j’ai assisté. Je leur ai également dit de ne pas répéter les vers de poésie. Certains n’ont pas apprécié cette approche. Du côté des hommes et des femmes, j’ai choisi des récitants de poésie plus jeunes.

Amer Safir : Cette année-ci, après un long laps de temps, Munir Odeh Sahib a eu l’occasion de réciter une Qaseedah.

Sa Sainteté le Calife : Oui. Comment s’est-il senti après et quels étaient ses sentiments ?

Amer Safir : Il m’a dit qu’il avait l’impression que son cœur allait exploser et qu’il était très nerveux en présence de Votre Sainteté. Il s’est dit incapable de décrire ses émotions lorsqu’il était sur le podium.

Sa Sainteté le Calife : Munir Odeh l’a très bien récitée.

Amer Safir : Beaucoup de gens étaient émus d’entendre Feroz Alam Saheb lancer l’appel à la prière de Joummah après un si long moment. Il leur semblait que nous retournions à une période de normalité.

Sa Sainteté le Calife : N’aviez-vous pas suivi la dernière prière du vendredi ? J’avais demandé à Feroz Alam Saheb de le faire ici aussi à la mosquée Moubarak car beaucoup de gens m’ont écrit qu’ils étaient émus de l’entendre. J’ai donc décidé de le laisser recommencer afin que les gens soient heureux de nouveau.

Sa Sainteté le Calife : Ma petite-fille [Yusra Dahri] a également décrit quelques-unes de ses émotions à propos de la Jalsa dans un poème.

Amer Safir : Nous aimerions le publier. Pouvons-nous le faire ?

Sa Sainteté le Calife : Étant donné (qu’il a été publié sur le site de la Lajna), elles en ont le droit d’auteur. Vous devez demander la permission à la Sadr Lajna et si elle est d’accord vous pourrez le faire !

Amer Safir : Votre Sainteté, maintenant que les gens vous ont aperçu lors de la Jalsa, quelle sera la prochaine étape ? Comment pourront-ils vous voir de nouveau ?

Sa Sainteté le Calife : Les rencontres virtuelles ont recommencé. Samedi et dimanche derniers, j’ai eu deux rencontres virtuelles, dont une avec les Khuddam du Danemark. « Cette semaine avec le Calife » retourne à l’écran. Les gens l’attendent avec impatience. Donc, cela va maintenant revenir et les gens peuvent se connecter et me voir. Nous avons également exprimé notre gratitude à Allah et j’ai également remercié les travailleurs lors de mon sermon. Maintenant nous passerons au prochain événement.

Amer Safir : C’est une leçon pour nous tous. Nous sommes souvent émotifs et restons au même endroit. Mais vous nous démontrez que nous devons avancer et ne pas stagner.

Amer Safir : Votre Sainteté, je souhaite en toute humilité vous remercier pour un autre point : Jazakamullah Ahsanul Jaza. Lors d’un de vos discours en relatant un récit, vous avez aidé tous les interprètes lorsque vous avez expliqué un terme médical de l’ourdou à l’anglais en disant qu’il s’agissait de la goutte ou de la sciatique.

Sa Sainteté le Calife : Je pense que « sciatique » est le terme exact. J’ai d’abord dit « goutte » et ensuite sciatique. Je pense être la sciatique [en ourdou] se dit « Langree ka Dard » ou « Irqun Nisa ».

Amer Safir : Je ne peux m’empêcher d’exprimer ici mes émotions. Lors de cette Jalsa j’ai dû traduire plus de discours du Calife que d’habitude car l’Imam Sahib avait des responsabilités supplémentaires en tant qu’Afsar Jalsa Gah. J’espère que je ne vous ai pas déçu. Quand on me demande comment je fais pour traduire, je réponds que c’est uniquement grâce à votre formation que j’arrive à accomplir quelque chose. Vous m’avez appris des mots et vous m’avez formé quand j’ignorais tout de l’ourdou.

Sa Sainteté le Calife : Quand les gens vous demandent comment vous faites pour traduire, vous devez leur expliquer comment le Wakil-e-Ala avait l’habitude de « se souvenir de vous » [yaad kar rahe hain]. C’est ainsi que nous nous sommes souvenus l’un de l’autre et vous avez appris ourdou de cette façon !

Vous m’écrivez normalement en anglais et je vous réponds en ourdou. Cela m’aide à améliorer mon anglais, mais je continuerai à répondre en ourdou pour améliorer votre ourdou. Généralement, lorsque vous me soumettez les traductions finales de mes discours, je vérifie certaines parties plutôt que chaque mot ou la totalité car ce n’est pas possible. Ceci en ourdou s’appelle lire Jasta Jasta, c’est-à-dire lire à partir du milieu. Je vérifie certaines parties et je laisse le reste espérant que vous l’aurez fait correctement. Avez-vous lu les traductions d’Abid Khan ?

Amer Safir : Oui Huzur ! Je les ai lus. Je constate souvent que ses traductions de l’ourdou à l’anglais sont très bonnes, notamment celles des citations des passages du Calife dans les communiqués de presse. Je pense souvent que ses traductions sont meilleures que les miennes !

Sa Sainteté le Calife : Abid a également appris à faire des traductions simultanément lorsque je lui dicte. Il le fait bien.

Amer Safir : Huzur, je l’ai aussi vu de mes propres yeux quand, au début, vous m’aviez permis de vous visiter en compagnie d’Abid et j’ai été témoin de la façon dont vous l’avez formé.

Amer Safir : Huzur, quand pensez-vous que la pandémie prendra fin et que nous reviendrons à une pleine normalité ?

Sa Sainteté le Calife : Je l’ignore. Selon certains scientifiques la pandémie se poursuivra jusqu’en 2022. Allah sait le mieux et nous prions qu’elle se termine bientôt.

Amer Safir : Votre Sainteté, nous avons constaté votre minutie et la formation que vous avez fournie à tant de personnes dans différents départements de la Jama’at. Au cours de ces 15 dernières années vous avez consacré beaucoup de temps à former les jeunes, leur permettant de commettre des erreurs, leur offrant la possibilité de grandir, les guidant et priant pour eux à chaque étape. Je l’ai vécu personnellement notamment la manière que vous m’avez guidé mais aussi tant d’autres. Il y a tant de jeunes missionnaires que Votre Sainteté a formés et qui occupent à présent des postes à responsabilité. Or vous ne vous en vantez jamais et vous félicitez les autres chaque fois après chaque réalisation ou succès !

Sa Sainteté le Calife : Qu’ai-je fait ? Je n’ai rien accompli. Tout cela est l’œuvre d’Allah. Aujourd’hui, je m’assieds régulièrement avec la classe Shahid de la Jamia à la mosquée et je les forme personnellement. Ils ont terminé leur cours avec moi et j’enseignerai la prochaine classe après eux.

Amer Safir : Votre Sainteté qu’avez-vous déduit en consacrant tant de temps à cette classe de la Jamia chaque semaine ?

Sa Sainteté le Calife : J’ai su ce que la Jamia leur enseigne !

Amer Safir : Permettez-moi de me tourner vers Islamabad. Beaucoup de gens ont vu le reportage du Calife inaugurant l’aire de jeux pour enfants sur MTA news. Les gens se demandaient s’ils pourraient y amener leurs enfants lorsqu’ils visitent Islamabad ?

Sa Sainteté le Calife : Ils peuvent le faire si les résidents locaux le leur permettent !

Amer Safir : Pensez-vous que les audiences en famille ou personnelles reprendront bientôt ?

Sa Sainteté le Calife : Même à présent, parfois des gens de l’extérieur, correctement vaccinés, viennent me rencontrer. Quelques individus m’ont rencontré personnellement de cette façon. Bien que le système formel n’ait pas commencé, parfois je permets à ceux qui m’en ont demandé l’autorisation de venir me rencontrer.

Amer Safir : J’ai remarqué lors de mes dernières visites à Islamabad que certaines rues portent divers noms dont Taj Din Road, Majeeda Road, Hilmi Shafi Road, Mustafa Sabit Road, Raza Street, Mahmood Avenue et Sadr Avenue, etc. Votre Sainteté pouvez-vous nous expliquer comment ces noms ont été choisis ?

Sa Sainteté le Calife : Ce sont toutes des personnes qui ont vécu à Islamabad longtemps de cela ou qui ont rendu beaucoup de services à Islamabad. Une liste de noms d’individus répondant à certains critères a été constituée. J’ai ensuite moi-même sélectionné les noms puis ceux-ci ont été finalisés en souvenir. J’ai choisi des noms de personnes différentes ; certains Arabes sont également inclus parmi eux et d’autres également.

Amer Safir : Huzur, j’ai entendu parler d’autres développements qui auront bientôt lieu à Islamabad.

Sa Sainteté le Calife : La Majlis Khuddamul Ahmadiyya y installera un petit magasin situé dans premier le bâtiment à l’angle. On y vendra que des boissons et des snacks. Une librairie sera également ouverte plus tard.

Sa Sainteté le Calife : Comment va votre épouse ? Elle a récemment fait une fausse couche. Est-elle sortie du traumatisme émotionnellement ?

Amer Safir : Cher Huzur, grâce à vos prières, elle va maintenant beaucoup mieux. Alhamdulillah, bien qu’elle souffre un peu, son état s’est amélioré.

Sa Sainteté le Calife : Donnez-lui du Sandaleen, un médicament traditionnel qu’elle doit prendre en permanence. Elle doit prendre [le médicament homéopathique] caullophyllum 200 tout au long de la grossesse. Qu’Allah lui accorde la santé.

Amer Safir : Votre Sainteté, je souhaite mentionner un incident moins grave. Mon enfant de sept ans avait avalé une pièce de 20 centimes. Les médecins disent qu’elle sortira naturellement, mais si ce n’est pas le cas après quelques jours, ils devront peut-être faire une endoscopie ou une intervention chirurgicale. Veuillez prier. Malgré ses sept ans, il insistait pour que j’écrive au Calife. Même lorsque nous étions à l’urgence à l’hôpital, il n’arrêtait pas de me demander « avez-vous déjà écrit au Calife pour des prières ? ».

Sa Sainteté le Calife : Quand j’étais petit j’avais mis dans la bouche et avalé un petit morceau de fer ressemblant à un raisin. Heureusement, je ne me suis pas étouffé : il n’est pas resté coincé dans ma gorge et s’est déplacé directement dans l’estomac. Mon père a tout essayé : il m’a mis la tête en bas et a tenté de me faire vomir, mais on ne sait pas s’il est sorti. Soixante ans ou soixante-cinq ans se sont écoulés depuis cet incident. C’était à Rabwah durant mon enfance. J’espère que ce morceau de fer n’est plus là !

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