Prophéties

Mohammad dans les Évangiles

Jérusalem est la troisième ville sainte de l'Islam
Jérusalem est la troisième ville sainte de l'Islam
Jésus annonça l’avènement d’un Prophète qui le succédera et qui conduira le monde dans toute la vérité.

Dans Jean, chapitre 1, versets 20 à 25, nous lisons que les gens vinrent trouver Jean-Baptiste en lui demandant s’il était le Christ de la prophétie, et qu’il répondit négativement. Puis ils lui demandèrent : « Quoi donc ? Es-tu Élie ? » Et il dit : « Je ne le suis point. »

Ensuite, ils lui demandèrent : « Es-tu le Prophète ? » Et il répondit : « Non. »

Après quoi, ils dirent : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète ? » (Jean 1  : 25)

Il ressort de ceci qu’à l’époque de Jésusas, trois prophéties étaient courantes, à savoir : la seconde venue d’Élie, la naissance du Christ et la venue du Prophète, c’est-à-dire de « celui qui est promis » dans la prophétie de Deutéronome (chapitre 18, verset 18). On croyait qu’elles seraient trois personnes distinctes. Or, Jésusas a déclaré que Jean-Baptiste est Élie. À cet effet, nous lisons dans Matthieu, 11 : 14 : « Et si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est Élie qui devait venir. »

Il apparaît aussi, d’après Luc, chapitre 1, verset 17, qu’avant la naissance de Jean-Baptiste, son père Zacharieas eut la révélation suivante : « Il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie. »

Puis, dans Matthieu 17 : 12, nous voyons Jésusas déclarant : « Mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils l’ont voulu. »

Il ressort clairement de ces passages que, selon les Évangiles, le second avènement d’Élie s’était réalisé en la personne de Jean-Baptiste. Quant au Christ, il est reconnu qu’il ne peut être que le Jésusas du Nouveau Testament. Il reste seulement le « Prophète » à identifier. Ce n’est ni Jean-Baptiste, ni Jésusas, parce qu’il est une personne différente de ceux-ci : c’est donc une troisième personne.  Il est aussi connu que, jusqu’au temps de Jésusas, le Prophète n’était pas apparu. Ainsi, il est évident que le Prophète de la Bible devait apparaître, selon le témoignage des Évangiles, quelque temps après Jésusas. Personne, après Jésusas, n’a revendiqué d’être le Prophète et, en effet, personne ne semble répondre aux signes attribués audit Prophète, excepté le Saint Prophète de l’islam.

Dans Luc 24 : 49, nous lisons : « Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en Haut. » Il apparaît, dans ce verset, qu’après Jésusas il devait y avoir un autre prophète : et qui serait-il sinon le Saint Prophète de l’islam ? Personne d’autre n’a jamais revendiqué cette charge.

Le Consolateur

Dans Jean 14 : 26, nous lisons : « Mais le Consolateur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

De même, cette prophétie ne peut être vraie qu’en ce qui concerne le Saint Prophète de l’islam. Certes, elle dit « que le Père enverra en mon nom », mais « en mon nom » ne peut signifier autre chose que : il témoignera de ma véridicité. Le Saint Prophète Mohammadsa témoigna de la véridicité de Jésusas comme étant celle d’un maître divin et honoré, et d’un prophète, et il déclara que ceux qui le tenaient pour maudit se trompaient et manquaient de jugement. La prophétie dit nettement : « Il vous enseignera toutes choses. » Ces paroles rappellent celles employées dans la prophétie de Deutéronome. La description ne s’applique qu’au Saint Prophète de l’islam, et c’est son enseignement qui réconforte le monde.

L’Esprit de vérité

Dans Jean 16 : 7-14, nous lisons : « Cependant, je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus : le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.

Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera. »

La prophétie spécifie que le Consolateur viendra après le départ de Jésusas. Lorsque le Consolateur viendra, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. Du péché, parce qu’il accusera les juifs de ne pas avoir cru en Jésusas. De la justice, parce qu’il corri­gera la croyance erronée en la résurrection de Jésusas et qu’il assurera au monde que Jésus de Nazareth – le maître qui apparut à Israël – ne reviendra pas personnellement dans le monde.

Du jugement, parce qu’il mettra fin à toutes les forces sataniques. La prophétie dit également que, lorsque l’Esprit de vérité viendra, il les conduira dans toute la vérité, que le Livre qui lui sera révélé ne contiendra pas un mot de source humaine, qu’il prédira les choses à venir et qu’il glorifiera Jésusas et le lavera de toute accusation. Cette prophétie se rapporte indubitablement au Saint Prophète de l’islam. Elle dit clairement que le Consolateur ne pourra pas venir avant que Jésus ne soit parti.


Source : Une introduction à l’étude du Saint Coran, par Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, Londres, 1980, pages 129 à 132


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