Discours du Calife

Les principes économiques fondamentaux de l’islam

Le port de Singapour est le deuxième au monde en termes d’exportations et de trafic maritime.
Le port de Singapour est le deuxième au monde en termes d’exportations et de trafic maritime. | Image : Shutterstock.com
L’islam nous apprend comment mener nos activités économiques et précise les responsabilités incombant au vrai musulman dans la conduite de ses opérations financières.
Le Chef international de la communauté Ahmadiyya et cinquième Calife, Hazrat Mirza Masroor Ahmad, prononça un discours intitulé « Les principes économiques fondamentaux de l’islam » lors d’une réception organisée en son honneur à l’hôtel Mandarin Oriental à Singapour, le 26 septembre 2013. Plus de 200 dignitaires et hôtes assistèrent à l’évènement, notamment M. Lee Khoon Choy. Hazrat Mirza Masroor Ahmad eut des entretiens privés avec divers dignitaires et diplomates. Il accorda également des interviews aux représentants des médias nationaux indonésiens. Par ailleurs, avant de prononcer son discours, Sa Sainteté remit des dons à quatre organismes caritatifs locaux au nom de la communauté musulmane Ahmadiyya de Singapour.

Bismillahir-Rahmannir-Raheem (Au nom d’Allah, le Gracieux, le Miséricordieux).

Assalamo Alaikum Wa Rahmatullah (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur vous).

Tout d’abord, je tiens à vous exprimer à tous ma profonde gratitude pour avoir accepté notre invitation et de nous honorer de votre présence ici aujourd’hui.

Plutôt que d’être présents à une réception organisée pour un chef d’État, une personnalité scientifique éminente, un économiste de grande renommée ou un responsable politique de haut niveau, vous êtes venus assister à une réception de bienvenue organisée par une communauté religieuse islamique.

Vous êtes venus bien que vous ne soyez vous-mêmes ni associés à la communauté musulmane Ahmadiyya, ni liés à notre religion. Ceci est donc certainement le reflet de votre grand cœur et de vos valeurs morales élevées. Entretenir des liens avec les leaders de ce monde est un moyen permettant d’accroître les relations mondaines et de constituer des réseaux.

En assistant à un forum de sciences, une personne a la possibilité de découvrir de nouvelles avancées scientifiques, tandis que le fait d’être en compagnie d’un universitaire ou d’un savant est un moyen permettant d’accroître ses connaissances.

En outre, dans le monde d’aujourd’hui, les opinions des économistes sont considérées extrêmement importantes. La raison en est qu’au cours des dernières années, une crise économique s’est répandue à travers le monde, en dépit des grands efforts déployés en permanence en vue d’atteindre la prospérité économique. Bien que Singapour est un petit pays, il joue aussi son rôle pour faire progresser l’économie mondiale.

En effet, je suis sûr que bon nombre d’entre vous joueront leurs rôles respectifs en ce sens, et c’est pourquoi, vous por­­­terez un intérêt tout particulier à écouter les nouvelles opinions ou théories développées par les économistes ou analystes. Pour ce qui est de la politique, nous constatons que les gouvernements et les politiques internationales changent de temps à autre et de ce fait, les gens sont tout particulièrement intéressés à connaître les points de vue des politiciens et souhaitent se tenir informés des développements politiques les plus récents.

Cependant, s’agissant de la religion, le monde d’aujourd’hui est loin de lui donner autant d’importance. Même ceux qui s’intéressent aux questions religieuses ou qui prétendent être religieux ont toutefois tendance à donner la priorité au monde matériel, et c’est ainsi que la religion est considérée au mieux comme secondaire.

Eu égard à ces considérations, j’estime que le fait que vous assistiez à une réception donnée par le Chef mondial d’une communauté religieuse témoigne largement de vos niveaux élevés de tolérance et de votre ouverture d’esprit. J’aurais tort de ne pas exprimer mes remerciements car, non seulement je m’écarterais des règles fondamentales de la bienséance, mais aussi, je ne respecterais pas les enseignements de ma religion.

La raison en est que le Fondateur de l’islam, le Saint Prophète Mohammad (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) enseigna que quiconque ne fait pas preuve de reconnaissance à l’égard d’autrui, ne manifeste pas sa gratitude envers son Créateur. Dès lors, si ces sentiments de gratitude sont inexistants, toute forme de pratique religieuse est donc dépourvue de mérite et est sans valeur.

Suite à cette courte introduction et ces remerciements, je souhaiterais à présent traiter quelques points concernant les enseignements de ma religion. L’islam offre au monde des enseignements spirituels et moraux et encourage les individus à atteindre les niveaux le plus élevés.

Par ailleurs, outre ces enseignements spirituels, l’islam nous apporte aussi un code de conduite complet nous apprenant comment vivre en société et mener notre vie sociale. L’islam explique en détail comment entretenir des relations à tous les niveaux – depuis le niveau le plus élémentaire de la cellule familiale, jusqu’aux relations internationales.

De surcroît, l’islam nous apprend aussi comment mener nos activités économiques et financières et précise les responsabilités incombant au vrai musulman dans la conduite de ses opérations financières. Tandis que les enseignements islamiques, contenus dans le Saint Coran, enjoignent aux musulmans de respecter les droits dus à Dieu, de façon analogue ils nous ordonnent de satisfaire les droits de la création de Dieu.

Ce sujet et ces enseignements sont tellement vastes qu’il me serait impossible de les aborder en profondeur aujourd’hui. Et par conséquent, je traiterai uniquement le système économique préconisé par l’islam, bien que de manière partielle seulement. J’évoquerai quelques points expliquant les principes économiques fondamentaux selon les enseignements véritables de l’islam.

Dans une grande partie du monde actuel, d’aucuns ont la conviction ou le sentiment que l’islam est une religion reposant sur l’extrémisme et la force. Ainsi, lorsque je fais mention du système économique enseigné par l’islam, bon nombre d’entre vous penseront peut-être qu’au nom de Dieu et comme moyen pour satisfaire des intérêts propres, le modèle économique islamique sera fondé sur la force et la contrainte. Permettez-moi de dire d’entrée de jeu que cela est entièrement faux et que la réalité est tout autre. De tels concepts erronés ont surgi car un certain nombre de théologiens musulmans n’ont pas compris les vrais enseignements du Saint Coran et de ce fait, présentent au monde non musulman une image totalement fausse de l’islam.

En outre, à mon grand regret, la vérité est qu’il existe aussi certains musulmans égoïstes, qui ne sont pas nombreux, mais qui ne recherchent que leurs propres intérêts. Afin d’assouvir leurs ambitions et désirs, ils interprètent les enseignements de l’islam de manière totalement erronée, et ont par conséquent permis à d’aucuns de lancer diverses allégations infondées contre l’islam. Leurs actes ternissent injustement la réputation de cette religion alors même qu’en réalité, dans tous les cas de figure, elle ne fournit que des réponses logiques et rationnelles, justes et équitables.

La vérité est que, tout comme pour chaque question, l’islam enseigne que toutes les affaires d’ordre économique doivent être menées avec sagesse et toute la considération requise.

Permettez-moi de vous exposer un principe fondamental contenu dans le Saint Coran. Allah le Tout-Puissant dit : « C’est Lui Qui a créé pour vous tout ce qui est sur Terre. » (Chapitre 2, verset 30)

Ainsi, le Coran montre que tout ce qui existe sur Terre a été créé pour profiter à l’humanité. Au premier plan, si un pays regorge de ressources naturelles, alors celles-ci sont au bénéfice des habitants de cette nation.

Néanmoins, l’islam élargit davantage la portée de cette affirmation et stipule que nous devons aussi prendre soin de nos voisins et leur porter assistance. Le voisinage défini par le Saint Coran comprend votre voisin immédiat, votre collègue, votre compagnon de voyage, et selon le Saint Prophète Mohammad (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui), il s’étend jusqu’à quarante maisons situées sur les quatre côtés. Le voisinage peut être étendu davantage aux villes et pays limitrophes. On peut imaginer l’étendue du champ d’application de ce principe. Ainsi, d’une part lorsqu’une nation récolte les fruits des ressources que Dieu lui a conférées, d’autre part, elle doit aussi exploiter ces richesses au profit des pays et peuples qui sont dans le besoin. De telles richesses doivent être utilisées de manière tout à fait équitable et désintéressée sans aucune forme de discrimination et sans cupidité ou désir d’en tirer un gain personnel.

Si nous examinons le monde naturel, nous constatons qu’Allah l’a enrichi avec un tel éventail de ressources naturelles, dont chacune joue un rôle crucial dans le progrès économique du monde. Par exemple, nous remarquons que les montagnes jouent un rôle positif en assurant la prospérité économique. Nous pouvons aussi trouver une panoplie de ressources naturelles présentes dans le sous-sol ; par exemple, on y découvre des pierres et minéraux précieux. Il existe également de vastes réserves pétrolières dans de nombreuses régions du monde qui continuent à fournir une immense richesse. En outre, il existe des rivières et en toute certitude l’eau est le besoin le plus fondamental dont la demande est sans cesse grandissante. En effet, un manque chronique en eau pose un immense problème de plus en plus alarmant dans certaines régions du monde.

Quoi qu’il en soit, ce ne sont là que quelques exemples des innombrables richesses naturelles conférées par Dieu le Tout-Puissant à travers le monde entier. L’islam enseigne que toutes ces ressources constituent la propriété et la richesse communes à l’ensemble de l’humanité. Ainsi, tous ces bienfaits appartiennent à tous les peuples et de ce fait, ils doivent tous en tirer profit.

Ces immenses trésors accordés par Allah le Tout-Puissant, situés à la fois au-dessus de la Terre et en dessous de sa surface, ne sont pas uniquement destinés à quelques personnes privilégiées, mais doivent bénéficier à tout le monde, dans toutes les régions du monde. Évidemment, il y a ceux qui investissent ou utilisent leur expertise pour faciliter l’utilisation et le développement de ces ressources et de ce fait, ils ont aussi le droit d’en tirer profit.

En outre, il existe des experts dans divers autres domaines qui sont en droit de recevoir la part qui leur revient. Cependant, il convient aussi d’affirmer de manière catégorique qu’aucune personne ni aucun groupe n’a le droit de priver un employé ordinaire ou un ouvrier de la part qui leur est due pour leurs efforts.

Compte tenu des circonstances prévalant à l’heure actuelle, il appartient aux gouvernements de fournir à ces travailleurs des salaires appropriés et les meilleures conditions de travail possibles, pour réduire au maximum l’écart entre les riches et les pauvres.

C’est aussi la responsabilité des riches entreprises privées ou organismes qui emploient ces travailleurs de leur fournir de tels moyens ainsi qu’un emploi assorti de droits. Contrairement au socialisme, l’islam ne stipule pas que les riches doivent se voir dépossédés de force de leur fortune et être autorisés à conserver uniquement un montant de base. L’islam ne préconise pas un système où employeur et employé sont traités à égalité.

L’islam affirme plutôt que les ressources d’un pays constituent sa richesse nationale et doivent donc être utilisées au service de toutes les classes et couches sociales. La richesse d’une nation doit être utilisée pour garantir à chaque membre de la société l’accès à certains services indispensables. Par exemple, l’islam enseigne que tout enfant, quelle que soit son origine, doit avoir accès à une éducation appropriée afin d’acquérir des compétences et devenir un membre réellement utile à la société.

De manière analogue, il existe de nombreux autres services qui doivent être fournis à tous de manière égale. Bien que les systèmes actuels préconisent la prestation de ces services, ils ne le font pas aussi bien que les enseignements islamiques.

En outre, l’islam fait un pas de plus en affirmant que vous ne devez pas seulement vous aidez vous-mêmes mais vous devez aussi prendre soin de vos voisins. Ainsi, les pays doivent exploiter leurs richesses au service et au profit des pays avoisinants aussi. Lorsqu’un pays est dans le besoin ou privé de quelque façon que ce soit, il est alors du devoir de son voisin de lui porter assistance. En effet, l’islam préconise que le cercle des pays bénéficiaires doit poursuivre son expansion de telle sorte que les nations ne doivent pas uniquement chercher à aider leurs voisins immédiats mais doivent aussi utiliser leurs ressources pour porter assistance aux autres pays pauvres et défavorisés à travers le monde.

Je voudrais aussi attirer votre attention sur le fait qu’Allah le Tout-Puissant a octroyé différentes ressources et formes de richesses à différents pays. Par conséquent, si un pays ne dispose pas du savoir nécessaire pour exploiter ou faciliter l’utilisation de ses propres richesses, les pays qui possèdent une telle connaissance et les compétences requises se doivent donc de l’aider. Une telle assistance doit être administrée de façon désintéressée sans aucune volonté de satisfaire ses propres intérêts. Les alliances et liens d’amitié avec certains pays ne doivent pas être un facteur déterminant pour décider s’il faut aider d’autres pays. Aucune forme de favoritisme ne doit exister – l’objectif visé devrait plutôt être d’aider les autres pays à assurer leur autonomie. Des conditions injustes ne doivent pas être imposées, selon lesquelles les pays ne sont aidés que s’ils remplissent certaines exigences ou consentent à établir des relations particulières avec les pays tiers ; les nations apportant une aide sur le plan technologique ne doivent pas non plus imposer des conditions très lourdes dans lesquelles le pays bénéficiant de l’aide se trouve dans l’incapacité de profiter pleinement de ses ressources ; qui plus est, de telles conditions qui permettent à l’État pourvoyeur d’aide de profiter davantage des ressources de l’autre pays ne doivent pas non plus être imposées.

Tous ces actes injustes sont contraires aux enseignements de l’islam, engendrent l’agitation et favorisent son accentuation et sa fermentation. Si cet état de fait se produit, alors le moment viendra certainement où l’anxiété et le sentiment d’injustice déboucheront sur des hostilités ouvertes et sur la remontée en surface de la haine. Si on laisse une telle situation se produire, la conséquence sera la destruction de la paix, à la fois dans le pays concerné mais aussi à l’échelle internationale.

Certes, c’est exactement ce dont nous sommes témoins dans le monde à l’heure actuelle. Il importe de rappeler que si les classes nanties utilisaient leurs richesses de façon appropriée et équitable, le fossé entre les riches et les pauvres serait alors beaucoup moins large qu’il ne l’est aujourd’hui. Sur le plan international, si toutes les richesses et l’aide utilisées pour assister les nations les plus démunies étaient réparties de manière adéquate, nous ne constaterions pas, comme aujourd’hui, l’augmentation croissante des inégalités et frictions entre les nations.

Il existe une multitude d’organisations qui ont été fondées, avec pour objectif d’apporter assistance et aide aux personnes démunies dans le monde. C’est tout particulièrement le cas des divers organes de l’Organisation des Nations Unies qui ont été créés pour éradiquer la faim et la pauvreté dans le monde. Malheureusement, nous constatons que soixante ans après la création des Nations Unies, les pays pauvres continuent à vivre dans le dénuement et les privations, alors que les pays développés demeurent riches et puissants.

L’islam a révélé que la cause fondamentale de cette inégalité permanente réside dans le fait que le monde n’a pas saisi que la richesse des ressources octroyée par Dieu à l’homme doit bénéficier à l’ensemble de l’humanité.

Dans le monde actuel, ce n’est pas uniquement dans les pays les moins avancés que les gens éprouvent des difficultés, mais même dans le monde développé, les gens souffrent de la crise financière survenue au cours des dernières années. Il en est ainsi parce que les pays n’ont pas utilisé leurs moyens et ressources considérables de manière judicieuse.

Au lieu d’utiliser leurs richesses pour subvenir aux besoins essentiels de tous les peuples, une grande quantité a été dilapidée dans le luxe et la prodigalité superflus.

Nous en constatons les résultats en Eu­­rope où certains pays, qui n’étaient pas aussi nantis que certains de leurs homologues européens, ont tenté d’imiter leurs voisins plus riches. Au lieu d’agir avec circonspection, ils sont allés au-delà de leurs moyens pour essayer de réaliser des aspirations très illusoires et en subissent aujourd’hui les conséquences. Bien que les autres membres de l’Union Européenne ont tenté dans une certaine mesure de les aider, ils ont maintenant commencé à remettre en question et à examiner la durée pendant laquelle ils devraient continuer à aider les pays les plus faibles. Nous constatons que les causes profondes des problèmes et conflits croissants émanent des deux côtés. D’une part, les demandeurs d’aide ont formulé des exigences excessives, tandis que d’autre part, les nations les plus riches n’ont pas été disposées à consentir les sacrifices nécessaires dans l’intérêt commun. Ces deux facteurs ont entraîné une dégradation marquée de la situation actuelle.

En revanche, l’islam préconise que la meilleure situation, qui est celle de paix et d’harmonie, ne peut être créée que lorsque les deux parties travaillent de concert pour le bien commun. Les pauvres doivent assumer leurs propres responsabilités et travailler avec ardeur pour qu’ils puissent tirer profit de leurs ressources et richesses.

Les riches, quant à eux, doivent volontiers afficher un véritable esprit de sacrifice afin d’aider leurs frères et sœurs. Ils doi­vent comprendre que leurs richesses et ressources ont toutes été attribuées par Allah et doivent donc être exploitées de telle manière que Sa Création puisse jouir pleinement de ses droits.

Fort malheureusement, de tels idéaux ne sont pas mis en œuvre dans le monde musulman d’aujourd’hui, à qui ont été donnés ces enseignements, ni ne sont-ils mis en pratique dans le monde non musulman, qui avance de grosses prétentions selon lesquelles il satisferait les droits des peuples. En effet, même dans les pays développés existent des centaines de milliers de personnes souffrant de faim et de misère.

Pour conclure, permettez-moi de vous dire que ce thème est très vaste et que je n’ai abordé qu’un tout petit aspect d’une partie de cet énorme sujet. En toute certitude, il est absolument indispensable que le monde fasse preuve d’attention dans l’accomplissement des droits de chacun. Le monde est devenu semblable à un village planétaire. Et en conséquence, si nous manquons au respect des droits des uns et des autres, alors l’agitation qui a déjà commencé à prendre racine pourrait, à terme, entraîner des conséquences extrêmement graves et désastreuses.

Si nous nous tournons vers l’histoire, nous comprenons que l’un des facteurs déterminants ayant conduit aux deux premières guerres mondiales était la conjoncture économique qui prévalait alors. Et cette partie du monde où vous résidez en a aussi subi les conséquences. Si de telles circonstances prévalaient à nouveau, il serait extrêmement difficile de prédire qui serait en sécurité et qui serait en danger.

Nous ne pouvons que prier et présenter les faits et réalités devant tous, dans une tentative et dans l’espoir que le monde puisse être sauvé de toutes formes de destruction et danger. Cela est essentiel pour que les générations futures ne nous regardent pas avec colère et ne nous considèrent pas comme des transgresseurs.

Avant de terminer, qu’il me soit permis de remercier encore chacun d’entre vous d’avoir pris le temps et fourni l’effort de venir ici aujourd’hui. Qu’Allah vous bénisse tous. Merci infiniment.