Islam

La charia et l’Occident

Le Saint Coran - la parole de Dieu.
Le Coran est la parole de Dieu révélée au Saint Prophète Mohammad.
L’Islam, la charia et le musulman sont-ils incompatibles aux valeurs des sociétés occidentales ?

Par Dr Koné Idrissa

L’Islam, selon le Saint Coran, est une religion universelle épousant la nature de l’homme, quel que soit son pays, son origine, la couleur de sa peau. En somme, un musulman ou une musulmane ne peut, en raison de sa foi, être qualifié « d’envahisseur » car sa religion n’est pas territoriale mais facile à être pratiquée partout dans le monde.

Les adversaires de l’Islam prétendent que les musulmans visent à imposer la charia par les armes dans un avenir proche : or ceci est entièrement erroné. La charia comprend à 99 % des lois visant la réforme de l’individu afin d’en faire un citoyen modèle et un atout pour sa société. Dans son livre « Problèmes des temps modernes, les solutions de l’Islam », feu le 4e Calife de la communauté musulmane Ahmadiyya présente une liste non exhaustive des préceptes de l’Islam, et donc de la charia, visant à faire du musulman – homme ou femme – un citoyen modèle et ce indépendamment de son lieu de résidence. La loi du Coran lui préconise et interdit les actions suivantes.

Les actions à accomplir

La propreté (2 : 223)

La chasteté (17 : 33 ; 23 : 6-8)

Le contrôle de la colère (3 : 135)

La coopération (5 : 3)

Le courage (2 : 178 ; 3 : 173-175)

Faire le bien (2 : 196 ; 3 : 135 ; 5 : 94 ; 7 : 57)

Enjoindre le bien et interdire le mal (3 : 111)

Exceller dans le bien (2 : 149)

Le respect de son devoir (2 : 284 ; 4 : 59)

Nourrir les affamés (76 : 9 ; 90 : 15-17)

Le pardon (2 : 110 ; 3 : 135 et 160)

Le témoignage véridique (4 : 136 ; 5 : 9)

Le bon traitement des employés (4 : 37)

Le bon traitement des voisins (4 : 37)

Le bon traitement des parents proches et éloignés (2 : 178 ; 16 : 91)

La gratitude (2 : 153, 173, 186 et 244)

L’humilité (6 : 64 ; 7 : 14, 56 et 147)

La justice (5 : 9 ; 6 : 153)

Faire la paix entre les gens (4 : 115 ; 49 : 10)

La patience (2 : 46, 154, 156 et 178)

La persévérance (13 : 23 ; 41 : 31-33)

La pureté (2 : 223 ; 5 : 7 ; 9 : 103 et 108)

La maîtrise de soi (4 : 136 ; 7 : 202)

La sincérité (39 : 3-4 ; 98 : 6 ; 107 : 5-7)

La véridicité (4 : 136 ; 5 : 120 ; 9 : 119)

La générosité (2 : 208 et 263 ; 11 : 52 ; 59)

Les actions à éviter :

L’adultère (17 : 33)

L’arrogance (2 : 35 et 88)

La médisance (49 : 13)

La vantardise (57 : 24)

La diffamation (49 : 12)

La dérision (49 : 12)

Le désespoir (39 : 54)

L’envie (113 : 6)

L’extravagance (7 : 32 ; 17 : 27-28)

Suivre ce dont on n’a aucune connaissance (17 : 37)

La fierté (17 : 38 ; 23 : 47 ; 31 : 19)

La tricherie (83 : 2-4)

Donner des sobriquets (49 : 12)

L’avarice (4 : 38 ; 47 : 39 ; 57)

La perfidie (4 : 106 et 108 ; 8 : 28 et 59)

Le soupçon (49 : 13)

Toute personne honnête qui compare ces injonctions islamiques aux codes civils des pays occidentaux constatera qu’elles sont applicables à tout le monde, d’où l’universalité de la charia. Seuls quelques principes de la charia pourraient être mis en veilleuse mais ceux-ci n’affecteront en rien l’intégration ni la pratique d’un musulman ou d’une musulmane dans la société occidentale. En somme la charia prône des vertus et interdit des actions faisant du musulman un modèle pour la société.

Ceux déplorant une prétendue érosion des valeurs républicaines doivent méditer sur ces préceptes : ils en seront bouche bée.

Le message du Saint Prophète Mohammad (sa) – un homme esseulé, né en plein désert d’Arabie – a atteint tous les recoins du monde : plus d’un milliard de personnes le prennent pour modèle. Ceci prouve amplement la grandeur de ses préceptes.

Nombre d’auteurs occidentaux ont loué les valeurs de sa religion. S. P. Scott a écrit :

« Si l’objectif de la religion est d’inculquer les valeurs morales, d’éradiquer le mal, de promouvoir le bonheur et l’épanouissement de l’intelligence humaine ; si les bonnes œuvres étaient reconnues le Jour où l’humanité serait appelée à rendre compte de ses actes, il n’est pas hors propos, ni irraisonnable d’admettre que Mohammad était effectivement un Messager de Dieu. »

(S. P. Scott, History of the Moorish Empire in Europe, p. 126)

A propos de l’auteur : Dr Koné Idrissa est Médecin-Radiologue, et membre de l’équipe de rédaction de La Revue des Religions. Il est par ailleurs Secrétaire à la publication et à la prédication de la communauté musulmane Ahmadiyya de Lyon.

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