Résumé du sermon du Calife

Abou Bakr (r.a.), le plus cher au Saint Prophète (s.a.w.)

Résumé du sermon du vendredi 28 octobre 2022 de Hazrat Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.).

Après avoir récité le Tashahhud, le Ta’awwuz et la Sourate al-Fatihah, Sa Sainteté, Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.) a dit qu’il continuerait à souligner les aspects de la vie d’Abou Bakr (r.a.).

Hazrat Abou Bakr (r.a.) – un cher ami du Saint Prophète (s.a.w.)

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’à l’époque de la Mecque, le Saint Prophète (s.a.w.) rencontrait Abou Bakr (r.a.) une ou deux fois par jour. À une occasion, il a été demandé au Saint Prophète (s.a.w.) que parmi les hommes, qui lui était le plus cher ? Le Saint Prophète (s.a.w.) a répondu Abou Bakr (r.a.). À une autre occasion, Le Saint Prophète (s.a.w.) a déclaré, qu’à l’exception des prophètes, Hadhrat Abou Bakr (r.a.) était le meilleur des hommes.

Sa Sainteté (a.b.a.) rapporte qu’une fois, le Saint Prophète (s.a.w.) a déclaré que les gens de haut rang sont vus par les autres comme une étoile montante et Abou Bakr (r.a.) et Oumar (r.a.) sont parmi ceux qui sont vus de cette manière.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que pendant ses derniers jours, le Saint Prophète (s.a.w.) a dit que personne n’avait été plus aimable envers lui qu’Abou Bakr (r.a.) et s’il avait pu faire de quelqu’un son Khalil (ami), ce serait Abou Bakr (r.a.). Ensuite, le Saint Prophète (s.a.w.) a ordonné que toutes les fenêtres donnant sur la mosquée soient fermées, à l’exception de la fenêtre d’Abou Bakr (r.a.).

Un frère dans ce monde et dans l’Au-delà.

Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé qu’une fois le Saint Prophète (s.a.w.) disait qu’il faisait partie de la famille d’Abou Bakr (r.a.) et qu’Abou Bakr (r.a.) faisait partie de sa famille et qu’ils étaient tous les deux frères dans ce monde et dans l’Au-delà. Il est aussi rapporté que lorsque le Saint Prophète (s.a.w.) se trouvait parmi ses compagnons, aucun d’entre eux ne le regardait dans les yeux, mais Abou Bakr (r.a.) et Oumar (r.a.) regardaient tous les deux vers lui, et le Saint Prophète (s.a.w.) leur retournait le regard et souriait.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’un jour, le Saint Prophète (s.a.w.) s’est rendu à la mosquée avec Abou Bakr (r.a.) d’un côté et Oumar (r.a.) de l’autre, et il tenait leurs mains. Le Saint Prophète (s.a.w.) a alors déclaré, qu’ils seraient tous les trois élevés ainsi le jour du jugement dernier.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il est rapporté que le Saint Prophète (s.a.w.) a déclaré que chaque prophète a deux gouverneurs (wazir) dans les cieux et deux sur terre. Il a ajouté que ses deux gouverneurs dans les cieux étaient les anges Gabriel et Michel, et que ses deux gouverneurs sur terre étaient Abou Bakr (r.a.) et Oumar (r.a.).

Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé que le Saint Prophète (s.a.w.) s’était rendu au sommet du Mont Uhud accompagné de Abou Bakr (r.a.), Oumar (r.a.) et Outhman (r.a.), lorsque soudainement la montagne a commencé à trembler. Le Saint Prophète (s.a.w.) l’a rassurée en disant : « Ouhud, reste calme, car nul ne se tient sur ton sommet, excepté un Prophète, un véridique (Siddiq) et deux martyrs (Shaheed). »

Sa Sainteté (a.b.a.) a ajouté qu’il y a dix personnes connues sous le nom d’Asharah Mubasharah. Ces personnes avient reçu la bonne nouvelle du Paradis par le Saint Prophète (s.a.w.), Abou Bakr (r.a.) en fait partie. Sa Sainteté (a.b.a.) a précisé que bien que ces personnes aient été très proches du Saint Prophète (s.a.w.), elles n’étaient pas les seules à recevoir la bonne nouvelle du Paradis, en fait, il y a environ 25 compagnons qui avaient reçu cette bonne nouvelle. Ensuite, il y a ceux qui avaient participé à la bataille de Badr et au serment d’allégeance à Bai’at-e-Rizwan qui en font également partie.

Sa Sainteté (a.b.a.) a rapporté que le Saint Prophète (s.a.w.) a déclaré un jour que l’ange Gabriel lui avait montré la porte par laquelle son peuple entrerait au Paradis. En entendant cela, Abou Bakr (r.a.) a exprimé qu’il aurait souhaité être là pour qu’il puisse aussi voir cette porte. Le Saint Prophète (s.a.w.) a répondu qu’Abou Bakr (r.a.) serait le premier à entrer par celle-ci.

Sa Sainteté (a.b.a.) a dit qu’il continuerait de relater les anecdotes au sujet de Hadhrat Abou Bakr (r.a.) dans ses prochains sermons.

Prières funéraires

Abdul Basit

Abdul Basit était l’Amir (président national) de la communauté musulmane Ahmadiyya en Indonésie. Il s’est rendu à Rabwah, au Pakistan, à l’âge de 21 ans pour étudier à l’Institut des langues et de théologie (Jamia). Après avoir obtenu son diplôme, il a servi comme missionnaire en Thaïlande, puis en Indonésie, notamment en tant que président national. Sa période totale de service s’étend sur 40 ans. Il laisse dans le deuil sa femme, trois fils et deux filles.

Sa femme a partagé qu’il donnait toujours la priorité aux affaires de la Communauté, et qu’il mettait toujours immédiatement en application les instructions venant du Siège. Il donnait préséance à la simplicité et consultait l’organe administratif chaque fois qu’une décision devait être prise. Il avait un grand amour pour le Califat et était très soigneux dans son travail. Il était très ponctuel lorsqu’il se rendait au bureau et s’il ne pouvait pas y être à l’heure pour une raison quelconque, il en informait toujours le personnel du bureau à l’avance. Chaque fois qu’il allait rencontrer des Ahmadis, il prenait des cadeaux pour leurs enfants. Même s’il était contrarié, il gardait à l’esprit et tenait compte des sentiments des autres, et essayait toujours d’aider les autres à s’améliorer.

Malgré sa maladie, cette dernière année, il faisait tout son possible pour que son travail ne soit pas affecté. Chaque fois qu’il parlait, il le faisait d’une manière compréhensible pour les personnes de tout horizon, et tout le monde se sentait à l’aise pour s’asseoir et parler avec lui. Il entretenait également de bons liens d’amitié avec des personnes extérieures à la Communauté, notamment des élus qui voyaient en lui une figure nationale. Même les non-Ahmadis ont exprimé qu’à travers son exemple, ils ont appris comment il faut suivre et aimer le Saint Prophète (s.a.w.), et malgré que la communauté soit confrontée à de graves persécutions, il l’a toujours dirigée avec amour et compassion. Il a toujours fait preuve d’une grande loyauté et sincérité envers le Califat.

Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard, qu’il élève son rang et qu’Allah continue à accorder à la Communauté de tels missionnaires et serviteurs. Sa Sainteté (a.b.a.) a ajouté qu’il l’a toujours trouvé faisant preuve d’une obéissance indéfectible et que c’était une personne qui servait de façon désintéressée. Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que les missionnaires en Indonésie en particulier, et ceux du monde entier devraient garder son exemple à l’esprit. Ce ne sont pas des histoires d’un passé lointain, mais des exemples de cette époque.

Zainab Ramzan

Zainab Ramzan était l’épouse de Yusuf Usman, un missionnaire en Tanzanie. Elle était très pieuse et vertueuse. Elle était gentille avec ses voisins et s’occupait des pauvres et des nécessiteux. Elle était toujours sur le front pour offrir des sacrifices financiers et rendre tous les services qu’elle pouvait. Elle luttait contre le cancer depuis quelques années. Elle laisse dans le deuilses trois fils et trois filles. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard.

Haleema Begum

Haleema Begum était l’épouse de Sheikh Abdul Qadeer, un dervesh de Qadian. Elle était régulière dans l’accomplissement des prières et le respect du jeûne, elle était ferme et possédait de bonnes valeurs morales. Tant que sa santé le lui permettait, elle enseignait le Saint Coran aux enfants de Qadian. Elle était très hospitalière et dévouée au Califat, elle remplissant toutes les directives qu’elle recevait. Elle laisse dans le deuil ses trois filles et un fils. Sa Sainteté a prié pour qu’Allah

Maile Aneesa

Maile Aneesa de Kiribati était la première musulmane ahmadie de Kiribati. Un jour elle est tombée sur un exemplaire du Saint Coran alors qu’il était difficile de trouver un livre dans ce coin du monde. La lecture du Saint Coran a eu un impact si profond sur elle qu’elle a même commencé à adopter le voile de suite. Il se trouve que moins d’un an après son acceptation de l’Islam, un missionnaire ahmadi a été envoyé sur cette île par le quatrième Calife (r.h.). Maile Aneesa était connue dans l’île comme la seule musulmane. Dès l’arrivée du missionnaire, elle accepta l’Ahmadiyyat et commença à servir l’Islam. Sa foi était très forte et sa tenue musulmane, en soi, devint une source de propagation de l’Islam. Bien que les gens se moquaient d’elle et la maudissaient, elle n’a jamais été découragée et restait inébranlable. Dans un endroit où tout le monde voyait l’Islam de manière négative, elle est restée ferme et a défendu sa foi. Cela a eu un impact profond sur son entourage, y compris sur les politiciens, à tel point qu’ils ont aidé à l’enregistrement de la communauté, chose qu’ils avaient auparavant retardée en raison de l’opposition.

Malgré l’opposition et les conseils qui lui ont été donnés, elle a envoyé son fils à la Jamia Ahmadiyya. Il se trouve que pendant son séjour, il a attrapé la malaria et est décédé. Les gens sont venus la voir en lui disant que cela montrait que l’Islam était une fausse religion, mais elle et ses autres enfants n’ont rien écouté. Elle laisse dans le deuil ses trois filles et un fils. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah leur accorde la patience et leur permette de servir l’Islam Ahmadiyyat comme leur mère le faisait. Qu’Allah bénisse les graines qu’elle a semées et qu’Allah continue d’accorder à la Communauté des femmes qui n’ont aucune peur, exemplaires, passionnées par la propagation et fermes dans leur foi. Qu’Allah accorde de telles mères qui ont rendu plus de justice à la propagation que même les missionnaires. Qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard et élève son rang.

Résumé préparé par La Revue des Religions