Dires du Messie et du Mahdi

Principes de l’acceptation des prières

Hazrat Mirza Ghulam Ahmad de Qadian, le Messie Promis et Imam Al-Mahdi déclare : « Mon Maître compatissant, Dieu Tout-Puissant, m’a clairement promis : « J’accepterai chacune de tes prières. » Cependant, je suis bien conscient que le mot « chacune » fait référence aux prières qui, si elles sont acceptées, ne me causeront aucun tort. De plus, lorsque Allah souhaite une amélioration et une réforme, le rejet d’une prière est également une forme d’acceptation. Parfois, une personne n’obtient pas les résultats escomptés suite à ses supplications, et suppose que Dieu les a rejetés tandis qu’Il les a acceptés mais cette acceptation se manifeste sous la forme d’un refus. Dans ce cas précis, derrière le voile apparent, le véritable avantage et le bénéfice résident dans le rejet de la prière du suppliant. Étant donné le manque de clairvoyance de l’homme et l’importance qu’il accorde à l’apparence, lorsqu’il prie Allah l’exalté et n’obtient pas un résultat qui lui semble bénéfique, il ne doit pas penser du mal de Dieu et conclure que sa prière a été rejetée. Dieu entend la prière de chaque suppliant. « Implore-moi et Je répondrai à ta prière. » Le plus grand bien et avantage pour le suppliant résident dans le refus de sa prière : voila le secret du mystère. Tel est le principe de la prière.

En ce qui concerne l’acceptation de la prière, Allah l’Exalté n’est pas soumis à nos pensées et nos désirs. On peut voir l’amour avec lequel une mère porte son enfant chéri. Elle souhaite qu’aucun mal ne l’atteigne. Si cet enfant pleure et insiste sur l’idée absurde qu’on lui donne un couteau tranchant ou un morceau de charbon brûlant, la mère, malgré son amour et sa compassion, ne souhaitera jamais que son enfant se brûle ou se coupe la main. Le principe sous-jacent de l’acceptation de la prière peut être compris à la lumière de cet exemple. J’en ai moi-même fait l’expérience. Lorsqu’un aspect préjudiciable est associé à l’acceptation d’une prière, celle-ci n’est pas acceptée. On peut facilement comprendre que notre connaissance n’est pas définitive. Nous accomplissons avec grand plaisir nombre d’actions, les considérant comme bénies et dont les résultats, pensons-nous, seront également bénis, mais finalement elles s’avèrent être source de chagrin et d’affliction.

Par conséquent, on ne peut pas dire que tous les désirs de l’homme seront entièrement bénéfiques s’ils sont satisfaits. L’homme commet des fautes ; ainsi, comme on pourrait le supposer, et comme c’est le cas, certains de ses désirs sont nuisibles. Si Allah l’Exalté acceptait pareils désirs, cela contreviendrait clairement à la miséricorde divine. Il est tout à fait sûr et certain qu’Allah l’Exalté accepte les prières de ses serviteurs et leur confère l’honneur de l’acceptation, mais pas pour  les désirs insensés. L’émotion intérieure aveugle une personne face à ce qui est le mieux à long terme et l’incite à prier à son propre détriment. Cependant, Allah, qui désire véritablement  le meilleur pour nous et connaît la fin ultime de toutes choses, rejette la prière qui causerait du tort et porterait préjudice au suppliant si elle était acceptée.

Ce rejet de la prière constitue en fait une acceptation. Ainsi, les prières qui ne compromettent pas la protection de l’humanité contre les calamités et l’adversité sont acceptées, et les supplications nuisibles sont acceptées par Dieu sous la forme d’un rejet. J’ai reçu d’innombrables fois la révélation suivante : « J’accepterai chacune de tes prières. » En d’autres termes, cela signifie que toute supplication qui est, par essence, bénéfique et avantageuse sera acceptée. Quand je réfléchis sur ce point, mon âme est en extase.

Environ 25 ou 30 ans de cela quand j’ai reçu cette révélation, j’ai été extrêmement ravi du fait qu’Allah accepte les supplications que je ferai pour ma propre personne ou mes proches. Par la suite, j’ai compris que je ne devrais faire preuve d’aucune avarice à cet égard, car il s’agit d’une faveur divine et Allah l’Exalté a décrit les personnes justes dans les termes suivants : « Et ils dépensent de ce que Nous leur avons fourni. » Par conséquent, j’ai une pratique établie pour mes amis, qu’ils me le rappellent ou non, qu’ils m’informent d’une affaire sérieuse ou non, je prie régulièrement pour leur bien-être matériel et spirituel.

(Hazrat Mirza Ghulam Ahmad (as), Malfuzat, vol. 1, p. 101-103)

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