Christianisme

Jésus est-il mort sur la croix ?

La tombe de Jésus.
Jésus dit qu’aucun signe ne sera accordé à l’exception de celui de Jonas. Mais quelle est la ressemblance entre les signes de Jonas et de Jésus ? Ce n’est rien d’autre que le fait d’entrer vivant dans le ventre du poisson et le cœur de la terre, et d’en sortir vivant.
De nombreux indices, tirés de la Bible, suggèrent que Jésus n’est pas décédé sur la croix et qu’il aurait été sauvé.

La naissance de Jésusas

Les trois grandes religions du monde, le judaïsme, le christianisme et l’islam, sont en désaccord sur la question de la naissance et de la mort de Jésus-Christ. Les juifs déclarent sa naissance illégitime. Les chrétiens, quant à eux, croient qu’il est né sans l’intervention d’un homme et qu’il est le fils de Dieu. Les musulmans aussi croient que Jésusas est né sans l’agencement d’un père terrestre, mais qu’il n’était pas pour autant le fils de Dieu, mais un de Ses prophètes.

La mort de Jésusas

Les juifs pensent que Jésusas est mort sur la croix car il était un faux prophète. À cet égard, ils citent la Bible : « Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. » (Deutéronome 21 : 22-23)

Selon eux, Jésusas était un faux prophète ; il mourut donc sur la croix comme un maudit de Dieu.

Les chrétiens pensent également que Jésusas mourut sur la croix d’une mort maudite. Paul dit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois. » (Galates 3 : 13)

Or, le Coran déclare que Jésusas n’est pas mort sur la croix. Dieu le sauva de la mort par la crucifixion, tout comme Il sauve tous Ses êtres chers des tribulations. Le prophète Jonasas n’est-il pas sorti vivant du ventre de la baleine ?

Toujours vivant

Jésusas sortit le troisième jour après la crucifixion sous un déguisement ; il rencontra ses disciples à Galilée et mangea avec eux. Ses blessures furent soignées par l’application d’une pommade spécialement préparée par ses disciples à cet effet.

S’il est prouvé qu’il n’est pas mort sur la croix et qu’il n’est pas revenu d’entre les morts, tout l’édifice du christianisme s’effondre. Paul, le véritable fondateur du christianisme moderne, affirme : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. » (1 Corinthiens 15 : 14)

Le signe de Jonasas

Nous lisons dans le Nouveau Testament : « Comme le peuple s’amassait en foule, il se mit à dire : Cette génération est une génération méchante ; elle demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui de Jonasas. Car, de même que Jonasas fut un signe pour les Ninivites, de même le Fils de l’homme en sera un pour cette génération. » (Luc 11 : 29-30)

Nous lisons également : « Il leur répondit : Une génération méchante et a­dul­­tère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonasas. Car, de même que Jonasas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Matthieu 12 : 39-40)

Jésus-Christ compare ici son propre sort à celui du prophète Jonasas. Quel signe Jonasas donna-t-il aux habitants de Ninive ? La Bible dit : « L’Éternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » (Jonas 1 : 17)

« Jonas, dans le ventre du poisson, pria l’Éternel, son Dieu. Il dit : Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a exaucé ; du sein du séjour des morts j’ai crié, et Tu as entendu ma voix. » (Jonas 2 : 1-2)

Jésusas dit qu’aucun signe ne sera accordé à l’exception de celui de Jonasas. Mais quelle est la ressemblance entre les signes de Jonasas et de Jésusas ? Ce n’est rien d’autre que le fait d’entrer vivant dans le ventre du poisson et le cœur de la terre, et d’en sortir vivant.

Tous deux pleurèrent en raison de leurs afflictions et prièrent pour leur délivrance. Leurs supplications à tous deux furent exaucées ; si Jésusas n’était pas entré dans le cœur de la terre (le sépulcre) vivant, et ensuite en était ressorti vivant, quelle serait alors la ressemblance entre les deux signes ? En faisant référence au signe de Jonasas, Jésusas voulait tout simplement signifier qu’il n’allait pas mourir sur la croix.

Le rêve de la femme de Pilate

Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : « Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » (Matthieu 27 : 19)

Le rêve de la femme de Ponce Pilate était véridique et pertinent. Il supposait que Jésus-Christ serait sauvé de la mort maudite sur la croix. En effet, Dieu sauve ses êtres chers au moyen des rêves d’autres personnes, et ce fut le cas pour Joseph qui fut libéré de prison après avoir interprété les deux rêves de Pharaon. Dieu voulait sauver Jésusas de ses ennemis, d’où le rêve de la femme pour influencer le jugement de son mari.

L’attitude sympathique du gouverneur romain

Les juifs présentèrent le cas de Jésus-Christ à Ponce Pilate, le gouverneur romain de la Palestine. Après une enquête judiciaire, il déclara Jésusas innocent des accusations portées contre lui.

« Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez. » (Luc 23 : 14)

« Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui. Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des juifs ? Alors de nouveau tous s’écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. » (Jean 18 : 38-40)

« Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les juifs criaient : Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César. » (Jean 19 : 12)

Il est évident que le gouverneur considérait Jésusas innocent de toutes les accusations portées contre lui par les juifs. Il a tout tenté pour libérer Jésusas mais quand les juifs le menacèrent de le dénoncer à César, il céda et leur remit Jésusas, mais prit secrètement des mesures pour s’assurer qu’il soit sauvé. Il avait le rêve de sa femme à l’esprit et savait bien que les chefs des prêtres avaient conspiré contre Jésusas par jalousie.

La tentative de Ponce Pilate pour sauver Jésusas

En tant que responsable officiel de l’Empire romain, Ponce Pilate ne pouvait agir ouvertement, mais il orchestra l’ensemble du plan et fut le personnage principal de la pièce. L’un des autres personnages était Joseph d’Arimathée, un honorable conseiller et disciple de Jésus-Christ qui possédait un sépulcre taillé dans le roc dans un jardin à proximité.

Et enfin, un juif savant, nommé Nicodème, était également dans le secret. Nous lisons à son sujet dans l’Évangile de Jean :

« Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésusas, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. » (Jean 19 : 39)

L’heure de la crucifixion

Ponce Pilate fut très sage de fixer l’heure de la crucifixion au vendredi après-midi, afin que Jésusas ne puisse rester sur la croix après le coucher du soleil.

En effet, le lendemain, le Sabbat, était un jour saint pour les juifs. Il choisit Joseph et Nicodème, des amis en lesquels il avait le plus confiance, pour exécuter le plan.

Toutes les mesures nécessaires furent prises pour aider Jésusas à reprendre connaissance. Autrement, dans quel but Nicodème aurait-il apporté un mélange de myrrhe et d’aloès ? S’il ne s’agissait d’un plan préparé à l’avance, comment le gouverneur aurait-il pu remettre le corps à Joseph d’Arimathée, un étranger ?

La durée de la crucifixion

La durée pendant laquelle Jésusas resta sur la croix n’était pas suffisante pour garantir la mort par crucifixion. Généralement, les criminels restaient plusieurs jours sur la croix avant de mourir d’une mort lente causée par la perte de sang provenant des blessures aux mains et aux pieds, l’épuisement physique, la souffrance, et les affres de la faim et de la soif.

La mort sur la croix n’intervenait qu’après une durée allant de vingt-quatre à vingt-huit heures au minimum, mais dans certains cas, elle nécessitait plusieurs jours. Dans ces cas, il était de coutume de briser les jambes des criminels afin de hâter la mort par hémorragie interne et asphyxie.

La durée réelle pendant laquelle Jésusas demeura sur la croix n’excéda pas trois à quatre heures. On ne pouvait s’attendre à ce que Jésusas, qui était dans la fleur de l’âge (33 ans) et jouissait d’une excellente santé, meure en si peu de temps, d’autant plus que ses jambes ne furent pas brisées, comme ce fut le cas pour les deux voleurs crucifiés avec lui le même jour. Il convient de préciser ici que selon le calendrier romain, la journée commençait au lever du soleil et s’achevait à son coucher. Selon la Bible, il était environ la sixième heure du vendredi lorsque Pilate s’adressa pour la dernière fois aux juifs concernant le fait de leur livrer Jésusas et sa crucifixion.

« C’était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux juifs : Voici votre roi. » (Jean 19 : 14)

« La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésusas s’écria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabachthani ? », ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15 : 33-34)

Cela montre clairement que Jésusas resta conscient jusqu’à la neuvième heure de la journée, puis il s’évanouit ou perdit connaissance. C’est ce que les auteurs du Nouveau Testament appellent « rendre l’âme ».

Aucun des auteurs n’était présent sur place pour faire office de témoin oculaire. « L’évanouissement » fut confondu avec la « mort » et d’après la Bible, la « mort sur la croix » est une mort maudite.

Du sang et de l’eau

« Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. S’étant approchés de Jésusas, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. » (Jean 19 : 32-34)

Les soldats ne brisèrent pas les jambes de Jésusas car ils le prirent pour mort alors qu’il était en réalité inconscient, ou que simplement afin d’apaiser la colère des juifs, il fut déclaré mort.

Cependant, l’un des soldats perça son flanc et immédiatement de l’eau et du sang jaillirent, ce qui est un signe certain de vie ; en effet, le sang et l’eau ne peuvent jaillir d’un corps mort en raison de l’arrêt de la pression sanguine exercée par le cœur. Il y a là matière à réflexion pour ceux qui désirent se pencher sur la question.

L’absence de témoin oculaire

Trois auteurs des Évangiles affirment que tout le pays était dans l’obscurité entre la sixième et la neuvième heure, et qu’il y eut un tremblement de terre et que les rochers se fendirent et le voile du temple se déchira en deux. Au moment d’une violente tempête de sable accompagnée d’un tremblement de terre, les gens s’empressent généralement de rentrer chez eux. Ils n’ont aucune envie d’assister à un spectacle sanglant.

Maintenant, essayons d’imaginer qui aurait pu rester pour être un témoin oculaire et raconter l’histoire selon laquelle Jésusas est véritablement mort sur la croix. Si certains juifs étaient sur place, ils ont dû fuir à la vue de la tempête naissante ; et le tremblement de terre a dû les effrayer au point de leur faire tourner les talons et se hâter pour rentrer chez eux. Quant aux disciples, ils avaient déjà fui la scène de la crucifixion. Il est dit à propos de Pierre :

« Alors il commença à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. » (Marc 14 : 71)

« Alors tous l’abandonnèrent, et prirent la fuite. » (Marc 14 : 50)

En bref, il n’y avait aucun témoin de la scène pour affirmer avec certitude avoir vu Jésusas « rendre l’âme ». Tout n’est que simples hypothèses et conjectures.

La mission de Jésusas auprès des brebis égarées d’Israël

Jésusas déclare : « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19 : 10)

 « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10 : 16)

« Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » (Luc 4 : 43)

« Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » (Matthieu 15 : 24)

D’après les citations ci-dessus, il est évident que la mission de Jésusas était de prêcher à toutes les douze tribus d’Israël. Au moment de l’avènement de Jésusas, ces tribus étaient dispersées vers l’est.

À cette époque, deux tribus uniquement vivaient en Palestine : les dix autres étant disséminées dans les terres qui s’étendaient depuis la Palestine jusqu’aux confins de l’Inde. On ne peut dire que la mission de Jésusas fut un succès, s’il ne s’est pas adressé et n’a pas prêché à toutes les douze tribus perdues d’Israël. La supposée mort de Jésusas à l’âge de trente-trois ans porte un coup terrible à la mission pour laquelle il fut envoyé.

La vérité est que Jésus-Christ, après avoir échappé à la mort sur la croix, voya­gea vers l’est à la recherche des brebis égarées. Il existe de nombreuses preuves histo­riques de ceci, qui s’appuient sur des découvertes archéologiques contemporaines. Jésus trouva ses brebis égarées en Perse, en Afghanistan et au Cachemire, leur prêcha son message, et sa mission y eut une bien meilleure réussite qu’en Palestine. Il mourut d’une mort naturelle et fut enterré à Srinagar, dans l’État du  Cachemire, en Inde.

La victoire de Jésusas sur ses ennemis

S’adressant à ses disciples, Jésusas dit : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16 : 32-33)

En quoi consiste donc la victoire de Jésusas ? Sa mort sur la croix ou le fait de s’être soustrait à celle-ci ? S’il est mort sur la croix, alors ses ennemis ont atteint leur objectif prouvant que Jésusas, se décla­rant être le messie, était un imposteur. Ils avaient comme argument le texte bi­­blique suivant :

« … car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu… » (Deutéronome 21:23)

En revanche, si nous croyons qu’il a été enlevé de la croix inconscient, mais vivant, et qu’il est entré dans le cœur de la terre vivant et en est ressorti vivant, alors on peut dire à juste titre qu’il triompha de ses ennemis et fit échouer tous leurs plans diaboliques. Jésus a dit :

« Car, de même que Jonas fut un signe pour les Ninivites, de même le Fils de l’homme en sera un pour cette génération. » (Luc 11 : 30)

En d’autres termes, Jésusas dit aux juifs que Dieu Tout-Puissant le sauverait des griffes de la mort tout comme Il sauva Jonasas du ventre de la baleine. La similitude entre les deux évènements ne peut être réelle et véritable que si Jésusas est entré dans le cœur de la terre (le tombeau) vivant et qu’il en est ressorti vivant.

Sa prière fut exaucée

La Bible nous apprend que Dieu exauce les prières de ses apôtres et les sauve des épreuves et tribulations. Dans le Nouveau Testament, nous lisons :

« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité. Élie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. » (Jacques 5 : 16-18)

Nous lisons également : « Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » (Jean 11 : 41-42)

« Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Marc 14 : 36)

D’après les citations ci-dessus, il est clair que Jésus avait terriblement peur d’être mis sur la croix ; il implora Dieu avec ferveur afin que soit éloignée de lui cette coupe amère. Jésus pria avec passion et ferveur afin d’être sauvé de la mort maudite sur la croix. N’a-t-il pas dit ensuite avoir vaincu le monde ?

S’il était mort sur la croix, la mission de sa vie toute entière aurait été réduite à néant et les malfaiteurs auraient pu contester sa re­vendication du statut de prophète. L’idée de mourir sur la croix lui était inacceptable. Étant un prophète vertueux, il n’avait pas peur de la simple mort mais il craignait certainement de mourir par crucifixion, car une telle mort serait interprétée comme une mort maudite et serait donc la négation de sa mission prophétique.

« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété… » (Hébreux 5 : 7)

Par conséquent, nous devons en conclure que la prière sincère de Jésus fut, sans aucun doute, exaucée. Il échappa mira­culeusement à la mort par crucifixion et vécut assez longtemps pour prêcher aux tribus perdues d’Israël à l’est.

« Mais il leur dit : Il faut aussi que j’an­nonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » (Luc 4 : 43)

Ces arguments prouvent de façon concluante que la croyance selon laquelle Jésus-Christ mourut par crucifixion n’a aucune justification, pas même du point de vue biblique.

 

Article écrit par Maulana Abdul Ata Jalandhri, un illustre savant et missionnaire de la Communauté Musulmane Ahmadiyya

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