Résumé du sermon du Calife

Une dévouée servante de l’Islam

Résumé du sermon du vendredi 15 septembre 2023 prononcé par Sa Sainteté Hazrat Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.).

Après avoir récité le Tashahhud, le Ta’awwuz et la sourate al-Fatihah, Sa Sainteté Hazrat Mirza Masroor Ahmad (a.b.a) a déclaré que selon la loi de Dieu celui qui vient en ce monde doit le quitter après un certain temps. Ceux qui ne laissent que des souvenirs positifs, qui se sont montrés bénéfiques aux autres, qui ont accordé la priorité à la foi sur le monde, qui se sont efforcés d’agir selon les commandements de Dieu et de Son Messager (s.a.w.), qui ont fait de leur mieux de remplir l’objectif de l’allégeance au Messie Promis (a.s.), qui se sont montrés loyaux envers le Califat de l’Ahmadiyya, qui se sont évertués à aider l’humanité, pour lesquels tout le monde ne prononce que des mots élogieux, ces gens-là sont les bienheureux et sont destinés au Paradis selon le Saint Prophète (s.a.w.).

Amatul Quddus, fille du Dr. Mir Muhammad Ismail

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il va mentionner une personne qui n’avait comme seul objectif que d’atteindre le plaisir du Dieu. Il s’agit de l’honorable Amatul Quddus, fille du Dr. Mir Muhammad Ismail (r.a.) et épouse du défunt Sahibzada Mirza Waseem Ahmad, et donc belle-fille du deuxième calife (r.a.). Elle résidait à Qadian mais elle rendait visite à ses filles à Rabwah, où elle est décédée – « Assurément, nous appartenons à Allāh, et certainement c’est à Lui que nous retournerons ».

Son nikkah (annonce du mariage islamique) a été prononcé par le deuxième calife (r.a.) et suite à la demande de l’épouse de Hazrat Dr. Mir Muhammad Ismail (r.a.), il a également assisté à la rukhsati (événement marquant le départ de l’épouse de chez elle) en tant que représentant de la famille de la mariée, plutôt qu’au nom de son fils. Allah a accordé à la défunte trois filles et un fils. Sa fille, Amatul Aleem, est présidente nationale de l’organisation auxiliaire des femmes de la communauté Ahmadiyya au Pakistan.

Ses grands sacrifices au service de la religion

Quelques jours après son mariage, alors que Mirza Waseem Ahmad préparait les papiers pour ramener sa femme à Qadian, le second calife (r.a.) a indiqué que le processus resterait en cours, mais qu’en attendant, Mirza Waseem Ahmad devrait immédiatement retourner à Qadian car un membre de la famille du Messie Promis (a.s.) devrait s’y trouver, et qu’il devrait présenter un sacrifice exemplaire., Amatul Quddus a également fait un sacrifice suite aux instructions du second calife (r.a.), car elle n’avait aucune idée de la date à laquelle le processus lui permettant de se rendre à Qadian serait achevé ni de la date à laquelle les conditions entre l’Inde et le Pakistan lui permettraient de s’y rendre.

Un an plus tard, elle s’est mise en route pour Qadian. Le second calife (r.a.) lui a conseillé de résider dans la maison d’Umm Nasir, où le Messie Promis (a.s.) avait passé beaucoup de temps. Une fois arrivée, Amatul Quddus a joué un rôle essentiel dans l’organisation des femmes de Qadian.

Après avoir émigré à Londres, le quatrième calife (r.h.) a déclaré qu’un grand plan de diffusion du message de l’Islam Ahmadiyya devait être élaboré, et que pour bien mener ces tâches, il était prévu d’établir deux nouveaux centres, l’un à Londres et l’autre en Allemagne. Les femmes de la Lajna Imaillah ont répondu à cet appel et, en tant que présidente nationale de l’organisation auxiliaire des femmes en Inde, la défunte a écrit que les femmes de Qadian avaient offert d’importants sacrifices financiers pour cette cause et qu’elle avait elle-même offert tous ses bijoux. Plus tard, le quatrième calife (r.h.) a mentionné ces sacrifices et les a grandement appréciés. Lorsque le quatrième calife (r.h.) s’est rendu à Qadian, il a de nouveau mentionné les grands sacrifices financiers consentis par les femmes de Qadian.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’en l’envoyant à Qadian, le deuxième calife (r.a.) lui avait confié la tâche d’unir les femmes de la ville. Elle a occupé diverses fonctions, notamment celle de présidente de l’organisation auxiliaire des femmes de l’Ahmadiyya. Elle a travaillé dur pour réunir la communauté qui était établie dans les quatre coins de l’Inde. Elle correspondait avec eux par lettre et se rendait même dans différentes régions.

Service du Saint Coran, hospitalité et simplicité de la défunte

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’elle avait enseigné le Saint Coran à plus de deux cents personnes. Elle exhortait les gens à aimer le califat en présentant divers incidents. Elle avait également un sens de l’hospitalité extraordinaire. La défunte était une épouse dévouée qui était toujours solidaire à son mari et n’exigeait jamais rien, se contentant de ce qu’elle avait. Sa fille raconte qu’après la mort de son mari, elle a vu en rêve qu’elle était sur le point d’entamer son dernier voyage, mais qu’elle a ensuite vu en rêve le troisième calife (r.h.) lui dire qu’elle n’avait pas encore reçu son visa. Par la grâce d’Allah, elle vécut ensuite une longue vie.

Au cours de la dernière période de sa vie la défunte avait perdu la vue, mais cela ne l’a pas empêché de mener une vivre une vie radieuse et elle ne s’est jamais plainte. Lorsqu’on lui demandait comment elle allait, elle répondait toujours : « Toutes louanges sont dues à Allah ». Lorsque le calife de l’époque lançait un appel, Sahibzada Mirza Waseem et Amatul Quddus étaient les premiers à offrir des sacrifices financiers de Qadian. Elle partageait les joies et les peines de tout le monde, même si son état de santé était mauvais. Elle a créé un environnement propice pour une cohabitation harmonieuse.

Elle enjoignait ses enfants à accomplir leurs Salat le plus tôt possible. Elle a également élevé plusieurs autres jeunes filles, les a bien éduquées, leur a enseigné le Coran et les a ensuite aidées à se marier. Pendant les périodes difficiles à Qadian, lorsqu’une fille se mariait, elle lui donnait ses bijoux en lui disant qu’elle pouvait les porter aussi longtemps qu’elle le souhaitait avant de les rendre, puis elle les prêtait à une autre fille qui se mariait. De nombreuses mariées ont ainsi bénéficié de ses bijoux. Les gens lui laissaient également leurs biens pour les garder et lorsqu’ils venaient les récupérer, elle leur demandait de s’assurer que tout était présent et intact.

L’éducation des jeunes femmes

La défunte avait enseigné à de nombreuses filles les rudiments de la vie domestique. Beaucoup de ces filles ont évoqué l’importance de cette formation qui leur a permis de s’adapter à leur vie de couple. Elle disait que c’était la bénédiction d’Allah qu’elle puisse vivre à Qadian et qu’elle priait pour avoir une maison grande et élevée au Paradis. Elle enseignait divers sujets aux filles, telle la traduction du Coran, la grammaire et la jurisprudence.

Elle continuait à jeûner tant que sa santé le lui permettait et pendant le ramadan elle se rendait régulièrement à la mosquée pour les prières de Tarawih (prière nocturne). Elle avait préparé la chambre du quatrième calife (r.h.) lors de sa visite à Qadian. De même, lors de la visite de Sa Sainteté (a.b.a.) à Qadian en 2005, elle avait préparé la chambre elle-même, et elle a également insisté sur le fait qu’elle préparerait au moins un repas par jour pour Sa Sainteté (a.b.a.).

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’elle avait inculqué à ses enfants, dès leur jeune âge, les qualités et les méthodes de l’hospitalité. De même, son mari entretenait des liens avec des fonctionnaires qui se rendaient chez eux, et elle informait leurs épouses sur la communauté Ahmdaiyya. Même ces contacts ont fini par lui confier leurs biens en raison de son intégrité.

Durant sa maladie ses filles l’ont amenée à Rabwah et la défunte disait qu’elle ne resterait pas plus longtemps tant qu’elle n’aurait pas obtenu la permission de Sa Sainteté (a.b.a.). Elle a écrit à Sa Sainteté (a.b.a.), qui lui accorda la permission de rester à Rabwah aussi longtemps qu’elle le souhaitait.

Les enfants de Qadian l’appelaient affectueusement « grand-mère ». Lorsque son petit-fils, qui étudie pour devenir missionnaire, lui a demandé des conseils, elle lui a répondu que le Calife avait prodigué tous les conseils dont il avait besoin et qu’il devait les suivre.

De nombreux non-musulmans ont assisté à ses funérailles et l’ont évoqué avec beaucoup d’amour. Parmi eux, Fateh Jang Singh, ancien membre de l’Assemblée (du Pendjab). Il a indiqué que son enfance s’était déroulée dans sa maison et sous sa responsabilité. Il s’est également rendu à la frontière pour recevoir la dépouille de la défunte. Il a déclaré : « C’était comme j’enterrais ma mère pour la deuxième fois. Lorsque nous étions tout petits, nous nous rendions chez elle et qu’elle nous nourrissait et s’occupait bien de nous. »

Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah élève son rang.

Muhammad Arshad Ahmedi

Sa Sainteté (a.b.a.) a annoncé qu’il dirigerait également la prière funéraire de Muhammad Arshad Ahmedi du Royaume-Uni. Il avait quitté Nairobi à l’âge de 15 ans pour s’installer au Royaume-Uni. Il était marié à Amatul Baseer. Il laisse dans le deuil sa femme, deux fils et une fille. Il était fermement attaché à la communauté et a occupé différentes fonctions au cours de sa vie. Il a été secrétaire national aux publications au Royaume-Uni pendant 20 ans. Il a écrit un livre répondant à Salman Rushdie. Il avait un grand amour pour le Saint Prophète (s.a.w.) et le Messie Promis (a.s.). Il était passionné par la propagation du message de l’Islam. Il faisait régulièrement ses prières. Le quatrième calife (r.h.) a déclaré un jour qu’il avait rarement vu des personnes aussi loyales qu’Arshad Ahmedi. Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il l’avait lui aussi trouvé humble et dévoué au califat. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde et permette à ses enfants de perpétuer ses vertus.

Ahmad Jamal

Sa Sainteté (a.b.a.) a également évoqué M. Ahmad Jamal, qui est récemment décédé aux États-Unis. Il avait prêté allégeance sur la main du deuxième calife (r.a.) en 1951. Il était très humble et aimait profondément la communauté et le califat. Il écoutait régulièrement le sermon du vendredi et prenait des notes. Le défunt vivait à 145 kilomètres de la mosquée, mais malgré son âge et sa mauvaise santé, il venait régulièrement pour les prières de Joumou’ah. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié Allah de lui accorde Son pardon et Sa miséricorde et qu’Il accepte ses prières en faveur de sa fille, qui n’est pas ahmadie.