Prophéties

La grande prophétie du Mahdi : échanges avec l’Observatoire de Paris

Echanges avec l'Observatoire de Paris au sujet des éclipses lunaires et solaires de l'an 1894 et 1895, ayant eu lieu pendant le mois du Ramadan.

Par Dr Talha Rashid

Au cours de ce mois béni du Ramadan, nous venons de passer par le 13e, 14e, et 15e jours, appelés ایام البیض (Al-Ayyam al-Bid – les jours blancs), en raison du fait que la lune est pleine et lumineuse. En cette période de ce mois béni, les croyants ressentent à la fois de la joie et de la tristesse. Ils sont heureux d’avoir eu l’opportunité durant cette première moitié du mois de s’adonner davantage aux actes d’adorations pour rechercher le plaisir de leur Seigneur, et sont tristes car ils entament déjà la deuxième moitié qui les rapprochent de la fin de ce mois béni. Les musulmans Ahmadis ressentent une joie supplémentaire lorsqu’ils passent par les Al-Ayyam al-Bid, c’est celle d’avoir accepté l’Imam Mahdi, et le Messie Promis (as), dont la venue a été prophétisée par notre bien aimé Prophète Mohammad (sa), car cela leur rappelle un grand signe de la véracité de Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad de Qadian. Parmi  les innombrables signes prédits par le Saint Prophète (sa) pour permettre aux croyants de reconnaître l’époque de la venue du Mahdi, l’un des plus grands était le signe des éclipses lunaires et solaires pendant le mois de Ramadan.

Ce signe est rapporté par Ali bin Oumar Al-Baghdadi Ad-Dar Qutni, une autorité éminente sur les paroles du Prophète Mohammad (sa), qui a vécu entre 918 et 995 de l’ère chrétienne. Il avait consigné le hadith suivant relaté par Imam Baqar Mohammad bin Ali, fils de Imam Zainul-Abidine (puisse Allah leur accorder Sa miséricorde) :

« Pour notre Mahdi, il y a deux signes qui ne se sont jamais produits depuis la création des cieux et de la terre, à savoir, la lune sera éclipsée pendant la première nuit du Ramadan et le soleil sera éclipsé pendant le jour du milieu du même mois. Ces signes ne se sont pas produits depuis que Dieu a créé les cieux et la terre. »[1]

Selon cette prophétie du Saint Prophète Mohammad (sa), l’éclipse lunaire se produira « la première nuit » et l’éclipse solaire « durant le jour du milieu » du même mois de Ramadan. Mais que signifient ces termes ? Est-ce que cela sous-entend que l’éclipse de la Lune aura lieu la première nuit du mois lunaire et celle du soleil le 15 du même Ramadan ? Une étude approfondie du hadith dissipe cette interprétation où le terme قمر (qamar) et non هلال (hilal) est utilisé pour la lune. Ceci est significatif car le croissant des 1re, 2e et 3e  nuits se dit hilal en arabe : qamar s’applique à la Lune à partir de la quatrième nuit.[2] Le libellé du hadith présente sans équivoque le sens de la « première nuit » du Ramadan. Que signifient alors les termes «  première nuit » et « jour du milieu » ?

Selon les lois astronomiques, une éclipse lunaire n’est possible que lors de la pleine lune, c’est-à-dire le 13e, 14e ou 15e jour du mois lunaire, lors des Al-Ayyam al-Bid. Une éclipse solaire n’est possible quant à elle que lors de la nouvelle lune, soit le 27e, 28e ou 29e jour du mois lunaire. La « première nuit » signifie de ce fait la première des nuits où une éclipse lunaire peut se produire et le « jour du milieu » le milieu des jours où une éclipse solaire est possible. La prophétie sera  ainsi accomplie si une éclipse lunaire se produisait le 13e jour du Ramadan et une éclipse solaire le 28e jour du même mois.

Dans le Nouveau Testament, le signe des éclipses lunaires et solaires est également mentionné. Évoquant sa seconde venue, Jésus (as) déclare : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. »[3]

En 1891, sous la direction divine, Mirza Ghulam Ahmad (as) annonça qu’il était le Messie Promis et l’Imam Mahdi dont l’avènement fut prophétisé par le Saint Prophète (sa). Malgré les preuves présentées, de nombreux théologiens contemporains s’opposèrent à lui et exigèrent l’accomplissement de la prophétie des éclipses de la Lune et du Soleil. Dans son livre Nour-oul-Haq (La lumière de la vérité), écrit en arabe et publié au début de l’année 1894, Mirza Ghulam Ahmad (as) a adressé à Dieu cette humble supplication :

« Juge entre nous et notre peuple avec justice, car Tu es le meilleur de ceux qui jugent. Ô mon Dieu ! Envoie-moi Ton secours du ciel et aide Ton serviteur en ces temps d’adversité. »[4]

Cette supplication fut exaucée de manière impressionnante. Dans la même année (l’an 1311 de l’hégire et 1894 de l’ère chrétienne), les éclipses lunaires et solaires se sont produites au cours du mois de Ramadan et étaient visibles depuis une grande partie de l’Asie, dont Qadian, en Inde, aux dates spécifiées dans le hadith, accomplissant ainsi la grande prophétie du Saint Prophète Mohammad (sa) . L’éclipse lunaire eu lieu après le coucher du soleil le 13e jour du Ramadan (21 mars 1894) et l’éclipse solaire le 28e jour du même mois du Ramadan (6 avril 1894).

Mais comme Allah souhaitait que l’Amérique et l’Europe ne soient pas non plus dépourvus de ce signe, ce signe s’est répété l’année suivante pour cette autre partie du monde. Ainsi en 1895 des éclipses lunaires et solaires ont eu lieu à nouveau durant le mois du Ramadan, le 11 mars et le 26 mars respectivement dans l’hémisphère occidental. Quel accomplissement merveilleux des paroles du Saint Prophète (sa)!

Échanges avec l’Observatoire de Paris

Chaque année, l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), installé à l’Observatoire de Paris, publie un rapport de visibilité du croissant lunaire en France, très utile aux Français de confession musulmane pour déterminer la date du début et de la fin du mois de Ramadan. Ceux de nos lecteurs qui ont l’habitude de lire ce rapport, connaissent sûrement son auteur, l’astronome Patrick Rocher. J’ai saisi cette opportunité pour le contacter et échanger avec lui au sujet de ces éclipses lunaires et solaires, de leurs dates ainsi qu’au sujet de tous les autres points susmentionnés.

Je vous présente ci-dessous quelques-uns de nos échanges par email et les réponses de Patrick Rocher envoyées sous forme de rapport. J’ai pris la liberté de présenter ces échanges sous la forme d’un dialogue afin de faciliter la lecture.

Je tiens à préciser et à souligner que ni Patrick Rocher, ni l’IMCCE, ni l’Observatoire de Paris, n’ont émis un quelconque avis sur l’aspect théologique de ces éclipses. Ils ont répondu uniquement sur l’aspect scientifique et factuel de la survenue de celles-ci. Les éléments qui ont été mis en gras ci-dessous sont de ma propre initiative. Je ne présente pas l’intégralité des réponses car elles sont trop longues, mais les parties qui me semblent les plus pertinentes.

Voici les 3 questions qui ont été posées :

  1. Durant quels jours d’un mois lunaire une éclipse lunaire et solaire sont-elles possibles ?
  2. Y-a-t-il bien eu en 1894 une éclipse lunaire et solaire pendant le mois de Ramadan ? Si oui, l’éclipse lunaire a-t-elle bien eu lieu le 13e jour de ce mois et l’éclipse solaire le 28e jour de ce mois ?
  3. Ce phénomène s’est-il reproduit à l’identique l’année d’après en 1895, mais cette fois-ci pour l’hémisphère occidental ?

Certaines personnes peuvent être tentées de vouloir prendre le hadith mentionné plus haut au sens littéral. J’ai donc demandé à Patrick Rocher s’il était possible qu’une éclipse lunaire ait lieu le 1er jour de Ramadan et éclipse solaire le 15e jour.

Talha Rashid (T.R.) : « Est-il possible dans des circonstances normales ou extraordinaires qu’une éclipse lunaire se déroule la première nuit d’un mois lunaire et qu’une éclipse solaire se déroule le 15ème jour de ce même mois lunaire, si le commencement du mois lunaire se fait à la visibilité du premier croissant lunaire ? »

Patrick Rocher (P.R.) : « C’est complètement impossible, les éclipses de Lune sont à l’opposition et les éclipses de soleil sont à la conjonction et non l’inverse. »

T.R. : « Si on fait commencer le mois lunaire à la visibilité du premier croissant de Lune, peut-on affirmer que durant un mois lunaire, une éclipse de lune peut avoir lieu durant les 13e,14e et 15e nuits de ce mois, et une éclipse solaire peut avoir lieu durant les 27e, 28e et 29e jours de ce mois ? »

P.R. :  « Je pense que c’est possible. »[5]

Une fois ces points clarifiés, j’ai questionné Patrick Rocher au sujet de la survenue des éclipses.

Éclipses lunaires et solaires de 1894 et 1895

T.R. : « En Inde le 21 mars 1894 une éclipse lunaire s’est produite, et le 6 avril 1894 une éclipse solaire s’est produite. Si l’on raisonne en calendrier lunaire (calendrier musulman), ces éclipses ont-elles eu lieu pendant le mois de Ramadan et si oui, pouvez-vous me dire s’il vous plaît à quels jours lunaires de ce mois correspondent la survenu de ces éclipses si l’on fait débuter le mois lunaire à la visibilité du premier croissant lunaire à l’œil nu ? »

P.R. : « Les deux éclipses ont bien eu lieu au mois de Ramadan de l’an 1311 de l’Hégire.

Pour l’éclipse de Lune, elle est observée le soir du 21 mars après la tombée de la nuit, donc dans le jour musulman qui commence le 21 mars au soir. Si le 1er Ramadan est le soir du 8 mars, ce jour correspond au 14 Ramadan et si le 1er Ramadan est le soir du 9 mars, ce jour correspond au 13e Ramadan. »

Pour l’éclipse de Soleil, en usant de plusieurs critères de visibilité, l’éclipse a lieu à la fin du mois de Ramadan, soit le 28 Ramadan si le mois à 29 jours, soit le 29 Ramadan si le mois a 30 jours ; cela dépend de la date de visibilité du 1er Ramadan (8 ou 9 mars) qui varie en fonction des critères de visibilité utilisés. »[6]

Ainsi selon cet astronome si le mois de Ramadan débute le soir du 9 mars, l’éclipse lunaire a eu lieu le 13 et l’éclipse solaire le 28 du mois de Ramadan de l’année 1894. Nous pouvons donc naturellement nous poser cette question : le Ramadan a-t-il bien débuté le soir du 9 mars en Inde en 1894 ?

Voici les données que nous trouvons dans le rapport envoyé par Patrick Rocher au sujet de la visibilité du premier croissant lunaire du mois de Ramadan de l’an 1894 en Inde, selon le critère de l’IMCCE 6 :

Ces données générées à partir du critère de visibilité de l’IMCCE montrent que le premier croissant lunaire n’était pas visible facilement, les conditions devaient être optimales pour sa visibilité.

Voici les résultats générés à partir d’un autre critère de visibilité du premier croissant lunaire, il s’agit du critère établi par Mohammad Sh. Odeh de l’Arab Union Astronomy and Space Sciences 6 :

Selon ces données, le premier croissant lunaire n’était pas facilement observable en Inde le soir du 8 mars une aide optique étant requise, mais plutôt le soir du 9 mars.

De plus, voici ce qu’écrit le Pr Hafiz Muhammad Saleh Alladin, Professor d’Astronomie à l’Université Osmania de Hyderabad, en Inde, au sujet des conditions d’observation de ce premier croissant de lune :

« Selon les calculs astronomiques, il était possible d’apercevoir la nouvelle lune le soir du 8 mars 1894, si les conditions atmosphériques étaient bonnes. Or elles n’étaient pas favorables et le croissant lunaire ne pouvait être observé qu’au soir du 9 mars à Qadian. »[7]

Par ailleurs, dans le rapport de l’IMCCE nous observons que le 8 mars au soir la lune n’était âgée que de 23,10 h. Voici ce que le Dr Mohammad Ilyas écrit dans son ouvrage A modern guide to astronomical calculations of Islamic calendar, times and qibla :  

«Sur la base de différents comptes rendus, une lune âgée de moins de vingt heures est rarement visible. Celle visible et âgée de plus de vingt-quatre heures n’est pas rare, quoique la visibilité exige parfois qu’elle soit vieille de trente heures. »

Au vu de toutes ces informations, on se rend compte de la difficulté de voir ce premier croissant lunaire, qui ne pouvait être que difficilement visible le soir du 8 mars comme souligné dans le rapport de l’IMCCE.

Nous pouvons donc conclure que le premier croissant lunaire était plus facilement visible le soir du 9 mars, marquant le début du Ramadan. Ainsi, l’éclipse lunaire a bien eu lieu le 13e jour et l’éclipse solaire le 28e jour du mois de Ramadan de l’an 1894.

Il apparaît clairement sur la carte ci-dessous générée par l’IMCCE, Observatoire de Paris, que l’éclipse lunaire qui s’était produite le 21 mars 1894, était visible depuis l’Inde, et notamment depuis Qadian également.

Éclipses de Lune et de Soleil de l’an 1894 – Patrick Rocher, Astronome à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), Observatoire de Paris

P1 : la limite de la région où l’on observe l’entrée dans la pénombre (petits pointillés).

O1 : la limite de la région où l’on observe l’entrée dans l’ombre (grands pointillés).

O2 : la limite de la région où l’on observe la sortie de l’ombre (grands pointillés).

P2 : la limite de la région où l’on observe la sortie de la pénombre (petits pointillés).

Et cette projection générée également par l’IMCCE montre clairement que l’éclipse solaire du 6 avril 1894 était visible d’une grande partie de l’Asie dont l’Inde.

Éclipses de Lune et de Soleil de l’an 1894 – Patrick Rocher, Astronome à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), Observatoire de Paris

Ainsi, le grand signe de la venue du Mahdi prophétisé par le Saint Prophète (sa) il y a quatorze siècle, s’est accompli à merveille en 1894 et était visible par une grande partie de l’Asie.

Mais ce qui est encore plus merveilleux et grandiose, c’est que ce signe, ce miracle s’est reproduit l’année suivante en 1895 et était visible depuis l’Amérique et une partie de l’Occident, démontrant clairement qu’il s’agissait d’un signe divin, tant la répétition d’un tel phénomène astronomique à des dates aussi spécifiques, est d’une rareté extrême.

La production de ce grand signe l’année d’après pour l’hémisphère occidental est également en accord avec la prophétie de Jésus (as) au sujet de son deuxième avènement : « Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. »[8]

Je me suis donc également permis de poser des questions au sujet des éclipses de l’an 1895 à Patrick Rocher.

T.R. : « Je vous repose la même question, mais cette fois-ci pour l’éclipse lunaire qui a eu lieu le 11 mars 1895, et pour l’éclipse solaire qui a eu lieu le 26 mars 1895, visibles en Europe et sur le continent américain. Je voudrais savoir, comme pour les précédentes éclipses, si ces éclipses ont eu lieu durant un mois de Ramadan (pour le continent américain et l’Europe) et si oui à quels jours lunaires de ce mois correspondent. »

P.R. : « L’éclipse de Lune du 11 mars 1895 fut une éclipse totale de Lune visible depuis le continent américain et l’Europe. Elle a lieu durant la nuit allant du 10 mars au soir au 11 mars au matin. Si le 1er Ramadan est le soir du 25 février, ce jour correspond au 14 Ramadan et si le 1er Ramadan est le soir du 26 février, ce jour correspond au 13 Ramadan.

L’éclipse partielle du Soleil du 26 mars 1895 fut visible sur l’extrême nord-est du continent américain, sur le Groenland et sur l’extrême ouest de l’Europe (Royaume – Unis et l’ouest de la France).

Selon ce critère (celui de l’IMCCE) la première visibilité du croissant correspondant au début du mois Chaououal a lieu le soir du 27 mars 1895, le 26 mars correspond donc à l’avant-dernier jour du mois de Ramadan. Ce mois selon ce critère commence également le 25 février au soir et se termine le soir du 27 mars. Il a donc 30 jours et le 26 mars correspond au 29 Ramadan. »[9]

Au vu de ces informations, si le premier croissant lunaire marquant le début du Ramadan était visible le soir du 26 février, alors l’éclipse lunaire du 11 mars 1895 se serait bien produite le 13e jour du Ramadan et l’éclipse solaire du 26 mars 1895 le 28e jour du Ramadan.

La question est donc la suivante : le premier croissant lunaire était-il visible le 25 février ou le 26 février 1895 ?

Voici les données que nous trouvons dans le rapport envoyé par Patrick Rocher, au sujet de la visibilité du premier croissant lunaire du mois de Ramadan de l’an 1895 au Royaume-Uni, selon le critère de l’IMCCE9 :

Selon le critère de visibilité de l’IMCCE, la lune aurait pu être visible le 25/02/1895, cependant lorsque nous nous intéressons à l’âge de la lune, celle-ci n’était âgée que de 24,81 h. Comme mentionné plus haut, la visibilité n’est pas optimale, il faut parfois attendre que la lune ait 30h pour que le premier croissant soit bien visible. Cette difficulté de visibilité est d’ailleurs bien mise en évidence dans les données générées selon le critère de visibilité de Mohammad Sh. Odeh de l’Arab Union Astronomy and Space Sciences, qu’on retrouve dans ce même rapport9 :

Selon ce critère de Mohammad Sh. Odeh, au Royaume-Uni, la Lune aurait pu être visible 25/02/1895 mais avec une aide optique et peut-être à l’œil nu. Or, le premier croissant lunaire marquant le début du Ramadan était visible sans aucune difficulté le soir du 26/02/1895 selon deux critères, celui de l’IMCCE et de Mohammad Sh. Odeh, nous devons donc dans ce contexte, prendre ce repère pour le début du Ramadan.

Ainsi, comme le premier croissant lunaire marquant le début du mois de Ramadan était visible le soir du 26 février, l’éclipse lunaire du 11 mars 1895 s’était bien produite le 13e jour du Ramadan et l’éclipse solaire du 26 mars 1895 le 28e jour du Ramadan, exactement en accord avec la prophétie du Saint Prophète (sa).

Il apparaît clairement sur la carte ci-dessous générée par l’IMCCE, Observatoire de Paris, que l’éclipse lunaire qui s’était produite le 11 mars 1895 était visible depuis une partie des Etats-Unis et de l’Occident.

Éclipses de Lune et de Soleil de l’an 1895 – Patrick Rocher, Astronome à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), Observatoire de Paris

P1 : la limite de la région où l’on observe l’entrée dans la pénombre (petits pointillés).

O1 : la limite de la région où l’on observe l’entrée dans l’ombre (grands pointillés).

T1 : la limite de la région où l’on observe l’entrée dans la totalité (trait plein).

T2 : la limite de la région où l’on observe la fin de la totalité (trait plein).

O2 : la limite de la région où l’on observe la sortie de l’ombre (grands pointillés).

P2 : la limite de la région où l’on observe la sortie de la pénombre (petits pointillés)

Cette projection générée également par l’IMCCE montre clairement que l’éclipse solaire du 26 mars 1895 était visible d’une partie des Etats-Unis et du Canada, depuis le Royaume-Uni, une partie de la France et de l’Espagne.

Éclipses de Lune et de Soleil de l’an 1895 – Patrick Rocher, Astronome à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), Observatoire de Paris

Ces échanges avec l’IMCCE, l’Observatoire de Paris, montrent clairement que le signe des éclipses lunaires et solaires pendant le mois de Ramadan s’est accompli en 1894 exactement tel que prophétisé par le Saint Prophète (sa), mais de plus il s’est répété à l’identique l’année d’après pour l’autre partie du monde ! Bien qu’il s’agisse d’un signe extrêmement robuste en faveur du Messie Promis (as), il ne s’agit là que d’un signe parmi des milliers qui se sont accomplis en sa faveur. Ce signe atteste ainsi la véridicité de Mirza Ghulam Ahmad, l’Imam Al-Mahdi et aussi du Saint Prophète Mohammad (sa) qui a énoncé cette remarquable prophétie de sa bouche bénie il y a quatorze siècles de cela.


A propos de l’auteur : Talha Rashid est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université Paris Descartes. Il est Rédacteur-en-Chef de La Revue des Religions, et intervient régulièrement dans différents programmes sur la chaîne MTA.


Références :

[1] Sunan Darqutni, Kitab-ul-Idayn, chapitre : Salat-ul-kasoof-ul khasoof wa haitahuma

[2] Aqrabul Mawarid, vol. 2

[3] Matthieu, chapitre 24, verset 29

[4] Mirza Ghulam Ahmadra, Nur-ul-Haq, première partie, Ruhani Khazain, vol. 8, p. 6

[5] Échanges par email entre Talha Rashid et Patrick Rocher

[6] Éclipses de Lune et de Soleil de l’an 1894 – Patrick Rocher, Astronome à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), Observatoire de Paris

[7] Professor Saleh Mohammad Alladin, Lunar and Solar Eclipses as Signs of the Promised Messiah, The Review of Religions, juillet 1987

[8] Matthieu, chapitre 25, verset 27

[9] Éclipses de Lune et de Soleil de l’an 1895 – Patrick Rocher, Astronome à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), Observatoire de Paris