Fazal Ahmad, Londres, Royaume-Uni
Lieu : Luang Prabang, Laos
Croyance : Bouddhisme
Époque : 15e Siècle de notre ère.
Luang Prabang se situe au nord du Laos, au confluent des rivières Mékong et Nam Khan. Pendant quelques siècles, il a été la capitale royale, comptant de dizaines de temples bouddhistes, et demeure toujours un centre bouddhiste majeur pour le peuple laotien. Son nom est lié à la statue sacrée du Bouddha (a.s.) située dans la ville.
Au Laos, la plupart des bouddhistes s’identifient fortement à l’école bouddhiste Theravada, introduite au pays depuis la Thaïlande voisine aux 7e et 8e siècles de notre ère. Parmi les temples les plus anciens, on trouve le Wat Pha Phutthabat, qui a été construit pour la première fois vers l’an 1395 de notre ère.
La construction du temple s’est principalement déroulée entre 1501 et 1520 de notre ère, sous le patronage du roi Visun. Le temple le plus célèbre, connu sous le nom de Wat Xieng Thong, a été construit vers 1560[1] de notre ère par le roi Setthathirat, près de la rivière Mékong. La façade arrière de ce temple présente une mosaïque appelée : « l’arbre de la vie ».
Un autre temple, connu comme Wat Wisunalat, a été construit à l’est de la ville vers 1513 de notre ère et a servi de temple continuellement pendant plus de 500 ans.[2]
La région tout entière est considérée comme un sanctuaire spirituel pour les bouddhistes. Du haut du mont Phu Si, on peut admirer les montagnes avoisinantes, et de nombreux temples éparpillés aux alentours. Non loin de là, à Pak Ou (à l’ouest de la rivière Mékong), des grottes calcaires abritent plus de 40 000 statues religieuses.
Luang Prabang est désormais classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et attire un grand nombre de visiteurs chaque année. Grâce au soutien de l’UNESCO, des artisans locaux ont été formés pour préserver et entretenir leur patrimoine religieux pour les générations à venir.
[1] P. Carr-Gomm, Lieux Sacrés (Éditions de l’œuvre, 2011), 206.
[2] C. Williams, Southeast Asia on a Shoestring,14e editions (Londres, UK : Lonely Planet Books, 2008), 369
Commentaires récents