Ahmadiyya Récit Conversion Ahmadiyya

Comment Dieu a guidé ma famille vers l’Ahmadiyya

Nour El Islem Akkouche relate comment sa leucémie a permis de guider sa famille vers l’Islam véritable.

En 2008 j’ai contracté une leucémie aiguë, à cette époque j’étais à l’école primaire. Je vous épargne évidemment les symptômes que je ressentais. J’ai été en premier lieu, hospitalisé à l’hôpital de Lens. Mon médecin alerté, annonce la nouvelle à mes parents. « Votre fils a une leucémie, un cancer du sang » : ce fut un coup de guillotine pour eux. Par la grâce d’Allah, le Miséricordieux, mes parents avaient la foi et ils ont su tenir le coup.

À la suite de mes examens, j’ai été transféré au service d’oncologie de l’hôpital pédiatrique de Jeanne de Flandres. J’ai subi plusieurs examens avant que les médecins lancent les traitements. Avant de faire ma première chimiothérapie on a dû m’opérer pour la pose d’un cathéter au niveau d’une artère près du cœur. La chimiothérapie étant très toxique pour tous types de cellules si elle passe directement par voie veineuse elle pourrait endommager les parois des veines.

Après un traitement de plusieurs semaines, les premiers résultats tombent, je suis passé de 26 % du cerveau atteint par le cancer à 9 %. Ce qui m’a donné accès à une greffe de moelle osseuse qui pourrait favoriser une guérison. J’ai eu une rémission de quelques semaines à condition de passer en hôpital de jour 3 fois par semaine. Une fois rentré, mes parents m’ont installé dans le salon et ont désinfecté la maison pour éviter toute infection, car mon système immunitaire était assez stable pour me rendre à l’extérieur, mais il n’était pas assez fort pour combattre les virus ou encore certaines bactéries.

Durant cette période, mon père commençait déjà à regarder la chaîne MTA, et, souvent, la nuit quand je m’endormais, il laissait la télé allumée sur la MTA, qui était la chaîne par défaut sur le décodeur mais que je ne regardais jamais. Le bruit de fond de la télévision et la lumière qu’elle dégageait m’aidaient simplement à m’endormir. Durant cette période j’ignorais tout à propos de l’Ahmadiyya et du Messie Promisas : je n’en avais jamais entendu parler. À vrai dire, comme tout enfant de 12 ans, je ne m’intéressais qu’aux jeux vidéo, et très peu à la religion.

Une nuit, je me suis endormi alors que mon père avait laissé la télévision allumée sur la chaîne MTA. J’ai commencé à faire un rêve étrange où j’étais dans un endroit très assombri : les nuages étaient très noirs, que je ne pouvais rien distinguer. On aurait dit que j’étais englouti par les ténèbres, que je m’étais endormi alors que le monde s’effondrait et que je me réveillais après son effondrement. Soudain je vis dans une petite zone des nuages noirs, une lumière aveuglante transperçant les ténèbres. Je commençais à voir et distinguer une forme, puis de plus en plus je commençais à apercevoir une personne, elle descendait du ciel dans ce halo de lumière.

Le lendemain, je me suis réveillé et mon père était à côté de moi : il suivait la MTA et il y avait un poème du Messie Promisas accompagné de sa photo.

Il s’agissait de la même personne que j’avais vue dans mon rêve. J’ai eu un moment d’hésitation puis j’ai dit à mon père : « Papa, j’ai fait un rêve dans lequel j’ai vu cette personne. » Abasourdi, il me demanda si j’étais certain de ce que je disais. Je lui ai confirmé que j’étais sûr qu’il s’agissait bien de lui et que je n’avais pas l’ombre d’un doute à ce sujet. À ce moment, je n’avais aucune idée de qui il était, quels étaient son statut et son importance.

Après cette révélation, mon père a fait beaucoup de recherches sur le sujet, il s’est rapproché de la Jama’at de Lille-Valenciennes par le biais d’un ami à lui du marché (mon père était commerçant). Ensuite, avec ma mère, mon frère et mes sœurs, mon père nous a emmenés à l’une des réunions de la Jama’at. Je me souviens très bien, elles étaient à l’époque organisées dans les maisons des ahmadis de la Jama’at car nous n’avions pas encore de centre à ce moment-là. Je dis « nous », car dès la première réunion mon père était convaincu. Cependant nous avons attendu la venue de notre bien aimé Calife en France à Saint-Prix en 2010, pour faire la Bai’ah. Nous avions eu un entretien individuel avec lui. Et je suis encore ému à l’idée d’y penser, nous avions fait le serment d’allégeance de façon officielle ce jour-là.

Enfin, pour conclure, je dirais que cette leucémie, qui a tant fait souffrir mes parents, n’était, qu’en fait, qu’une étape à franchir pour nous permettre de nous éveiller spirituellement et nouer une relation encore plus forte et inébranlable avec notre Créateur.

Nour El Islem Akkouche.

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