Après avoir récité le Tashahhud, le Ta‘awwuz et la Sourate al-Fatiha, Sa Sainteté, Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.), a récité les versets 11 à 13 du chapitre 61 du Saint Coran :
« Ô vous qui croyez ! Vous indiquerai-Je un marché qui vous sauvera d’un châtiment douloureux ? Que vous croyiez en Allāh et en Son Messager, et luttiez pour la cause d’Allāh avec vos biens et vos personnes. Cela vaut mieux pour vous, si seulement vous saviez. Il vous pardonnera vos péchés, et vous fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, et dans des habitations pures et agréables situées dans les Jardins d’Éternité. C’est là le triomphe suprême. »
Le Messie Promis (a.s.) a déclaré qu’il a été envoyé tout comme un messie a été envoyé pour Moïse (a.s.). Et comme Jésus (a.s.) a été chargé des enseignements de la miséricorde et du pardon, lui aussi, en tant que Messie du Saint Prophète (s.a.w.), a été investi des enseignements islamiques de la miséricorde et du pardon. Son objectif était également d’instaurer la paix en mettant fin aux conflits religieux, car cette ère est celle de la propagation du message de l’Islam, et non de la guerre par l’épée. Néanmoins, pour diffuser le message de l’Islam, le djihad par la plume se poursuit pour propager l’Islam. Pour que ce djihad demeure, il est impératif de sacrifier sa vie, sa richesse et son temps, à l’instar des sacrifices requis au commencement de l’Islam.
Le sacrifice de la richesse permet de se rapprocher de Dieu
Sa Sainteté (a.b.a.) a expliqué qu’aujourd’hui, les gens sont enclins à atteindre la prospérité matérielle au détriment de leur foi. Une obsession pour l’expansion économique et le confort règne parmi eux. Dans ce contexte, les sacrifices se présentent comme les moyens les plus bénéfiques pour se rapprocher de Dieu, comme Dieu le Tout-Puissant l’a déclaré dans les versets ci-dessus.
A l’époque du Messie Promis (a.s.), il revêt une importance particulière de s’engager dans le djihad de la richesse, qui aide à atteindre le plaisir et la proximité d’Allah. Allah le Tout-Puissant a attiré l’attention sur le sacrifice financier à plusieurs reprises dans le Saint Coran. Par exemple :
« Qu’avez-vous que vous ne dépensez pas dans la voie d’Allāh » (57:11)
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que l’ensemble de nos possessions émane d’Allah le Tout-Puissant et que, pour obtenir des récompenses, Il nous enjoint de dépenser dans Sa voie. Si nous avons une véritable foi, nous devons alors faire des sacrifices dans Sa voie. Dieu dit dans le Saint Coran :
« Et dépensez pour la cause d’Allāh, et ne vous jetez pas de vos propres mains dans la ruine » (2:196)
Sa Sainteté (a.b.a.) a expliqué que c’est grâce aux sacrifices financiers que l’on devient enclin à se sacrifier et à sacrifier ses désirs pour favoriser le progrès de la foi, tout en recevant d’innombrables bénédictions de la part de Dieu Tout-Puissant. Allah le Tout-Puissant a parlé d’un commerce qui s’avère bénéfique tant dans ce monde et dans l’Au-delà. Contrairement au commerce matériel, qui est uniquement profitable ici-bas, le commerce avec Allah engendre des bienfaits dans les deux mondes, comme exprimé dans le Saint Coran :
« Et le cas de ceux qui dépensent leurs biens pour chercher le plaisir d’Allāh et pour fortifier leur âme est pareil à celui d’un jardin situé sur un coteau. La pluie abondante tombe dessus, le faisant rapporter des fruits doublement. Et si une grosse pluie ne l’arrose pas, alors une pluie fine suffit. Et Allāh voit bien tout ce que vous faites. » (2:266)
Sa Sainteté (a.b.a.) a souligné la compréhension croissante chez les ahmadis de l’importance du sacrifice financier, attribuant cette prise de conscience à la grâce d’Allah. Même ceux offrant de modestes sommes reçoivent d’abondantes bénédictions. On constate souvent que ce sont les moins fortunés et les moins riches qui consentent aux plus grands sacrifices. Sa Sainteté (a.b.a.) a illustré divers incidents mettant en lumière de telles situations. Les individus plus aisés devraient prendre exemple sur ces situations pour évaluer leur propre contribution.
L’importance des intentions pures lors d’un sacrifice
Il y a des gens en Afrique ou au Pakistan qui sacrifient l’intégralité de leurs biens, optant pour des sacrifices financiers plutôt que d’utiliser ces ressources pour acheter de la nourriture ou même des médicaments pour eux-mêmes ou leurs enfants. En retour, Allah le Tout-Puissant n’ignore pas leurs sacrifices et les comble de bénédictions profondes, renforçant ainsi leur foi. Par conséquent, même ceux dont la foi est plus faible ne devraient jamais douter qu’Allah le Tout-Puissant ne récompense pas les sacrifices financiers offerts avec des intentions pures.
Dieu n’a nullement besoin de nos richesses. Les sacrifices qu’Il exige de nous nous offrent plutôt l’opportunité d’acquérir d’autres bénédictions. Depuis l’époque du Messie Promis (a.s.) jusqu’à aujourd’hui, nous découvrons continuellement des exemples au sein de la communauté où les membres renoncent à leurs propres besoins pour prioriser ceux de la communauté.
Sa Sainteté (a.b.a.) a souligné que ces individus comprennent pleinement la mise en garde du Saint Prophète (s.a.w.), qui a averti de se prémunir du feu, même en offrant la moitié d’une datte. De plus, le Saint Prophète (s.a.w.) a également mis en garde contre l’avarice, indiquant que cette attitude a conduit à la décadence des nations précédentes. Les compagnons rapportaient qu’à chaque fois que le Saint Prophète (s.a.w.) exhortait au sacrifice financier, ils se rendaient au marché et faisaient des affaires, puis offraient les gains ainsi acquis au Saint Prophète (s.a.w.).
Illustrations passées de la bienveillance d’Allah envers ceux qui ont consenti des sacrifices financiers.
Le Messie Promis (a.s.) avait exprimé son étonnement face à la sincérité manifestée par trois frères aux revenus modestes, mais qui offraient régulièrement des sacrifices financiers, ou encore d’une personne démunie qui offrait cent roupies, une somme qui lui aurait pris des années à économiser. Ces individus étaient animés d’une passion pour le plaisir du Messie Promis (a.s.). Malgré leurs modestes moyens, ils ont fait don de ce qu’ils pouvaient, et à présent, leur contribution est inscrite dans l’histoire. Les descendants de ces compagnons et de ces pionniers devraient se souvenir réussite actuelle est le fruit des sacrifices consentis par leurs ancêtres.
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’actuellement encore, ce sont les membres moins riches de la communauté qui établissent les normes les plus élevées en matière de sacrifice financier. Il est suggéré aux plus fortunés de prendre exemple sur eux et de réévaluer leurs propres standards. Une anecdote rapporte qu’un jour, le Saint Prophète (s.a.w.) a dit qu’un dirham avait plus de valeur que cent mille dirhams. Les compagnons demandèrent comment cela était possible. Le Saint Prophète (s.a.w.) répondit qu’une personne possédait deux dirhams et en sacrifia un tandis qu’une autre, dotée d’une grande richesse, offrit cent mille dirhams. Cependant, bien que le sacrifice de cette dernière fût quantitativement supérieur, il n’équivaut pas à celui du démuni. Le sacrifice a moins à voir avec le montant qu’avec la passion qui le motive.
Par la grâce d’Allah, la majorité de la communauté offre aujourd’hui des sacrifices financiers. Des sacrifices remarquables sont même observés dans des villages reculés d’Afrique, car ils souhaitent contribuer à la diffusion du message du Messie Promis (a.s.) et du véritable Islam. Comme l’a dit le Messie Promis (a.s.), il est impossible d’aimer à la fois la richesse et Dieu. On ne peut véritablement aimer qu’un seul. Par conséquent, heureux sont ceux qui aiment Dieu. De même, le Messie Promis (a.s.) a assuré que ceux qui sacrifient leurs richesses dans la voie de Dieu Le trouveront certainement.
Exemples de nos jours et de notre époque des multiples bénédictions d’Allah
Nous observons des exemples de personnes effectuant des sacrifices pour Dieu et que Dieu, en retour, leur restitue immédiatement leurs richesses. De tels événements deviennent des moyens d’augmenter la foi des gens.
Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé qu’un nouveau converti en Afrique centrale avait acheté un terrain pour construire une maison, mais ne parvenait pas à économiser la somme nécessaire. Depuis qu’il a rejoint la communauté, il a manifesté une volonté constante d’offrir tous les sacrifices financiers possibles. Il a réfléchi au fait qu’avant de devenir ahmadi, il n’avait jamais consenti à de tels sacrifices. Après avoir fait une contribution au Waqf-e-Jadid, une personne lui a offert dix mille briques pour sa maison. Ainsi, les travaux qui avaient été retardés pendant des années ont pu être achevés. Il a exprimé sa conviction que cela était dû à son sacrifice financier.
Sa Sainteté (a.b.a.) a mentionné l’histoire d’une personne travaillant dans les mines d’or au Kirghizistan et qui offre ses contributions financières tous les six mois. Il a commencé à offrir une somme supérieure au montant auquel il s’était engagé. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il agissait ainsi, il a répondu qu’il est au courant de la hausse du coût de vie et que les dépenses de la communauté auraient certainement augmenté. En conséquence, il a décidé de faire des contributions plus importantes. Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que les gens prétendent que nous sollicitons davantage de contributions financières, alors que cette personne a pris cette initiative sans qu’on lui ait demandé de le faire. Il s’agit plutôt d’une idée vertueuse qu’il a eue de lui-même.
Sa Sainteté (a.b.a.) relate ensuite l’exemple d’un jeune homme au Cameroun qui a accepté l’Ahmadiyyat. Il était pauvre et emmenait les gens sur sa moto. Depuis qu’il a rejoint la communauté et a offert des sacrifices financiers, sa vie a pris un tournant positif. Il jouit d’une vie satisfaisante et aisée. Cela démontre que la quête de la paix intérieure, dont tout le monde est à la recherche, a été trouvée par cet individu au sein de la communauté, grâce à ses sacrifices financiers.
Une femme ahmadie au Togo n’avait pas assez d’argent pour honorer sa promesse de Waqf-e-Jadid. Elle cultivait des légumes qu’elle a vendus au marché et a donné le montant pour le Waqf-e-Jadid. Ces exemples récurrents rappellent les sacrifices financiers similaires faits par les anciens membres de la communauté.
Un ahmadi né en Indonésie a partagé qu’il avait l’habitude de faire des contributions financières par simple habitude, mais qu’il ne contribuait pas au Waqf-e-Jadid et au Tahrik-e-Jadid. Lorsque son attention a été attirée sur leur importance, il a commencé à y contribuer. En conséquence, il a constaté un changement significatif dans sa vie et se sent désormais plus proche de Dieu. Il a expérimenté la véracité de la promesse divine stipulant que lorsque l’on marche vers Dieu, Il court vers nous.
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’en Australie, un appel avait été lancé aux personnes financièrement aisées pour une contribution de 5 000 dollars. Ayant déjà cotisé 4 000 dollars, il a ressenti le désir d’en offrir mille dollars de plus. Après réflexion et prière pour savoir comment il pourrait réaliser cette cotisation, son partenaire commercial est venu le féliciter, car ils venaient de remporter un nouveau contrat rapportant 15 000 dollars à chacun. L’associé, qui était chrétien, déclara que ce n’est que grâce aux prières de l’ahmadi, il n’a que tout simplement profité de cette occasion. Il a dit qu’il souhaitait également faire une contribution.
Un nouveau converti en Micronésie avait été informé sur la signification des sacrifices financiers, et que l’objectif est d’atteindre l’amour de Dieu et n’est pas une taxe. Il a donc commencé à offrir des contributions financières chaque mois. Il a partagé qu’auparavant, lorsqu’il fréquentait l’église, il ne se passait rien d’extraordinaire. Mais, depuis qu’il a commencé à offrir des sacrifices financiers, sa vie a connu un changement radical. Désormais, en cas de besoin financier, des solutions inattendues se présentent. De même, face à des pénuries alimentaires, des moyens pour y remédier se manifestent spontanément.
Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé qu’une femme du Canada avait eu le désir de cotiser pour le Waqf-e-Jadid. Lorsqu’elle a vérifié son solde bancaire, elle s’est rendu compte qu’elle ne disposait pas des fonds nécessaires pour honorer cette promesse financière. Elle pria de pouvoir effectuer ce sacrifice. Quelques jours plus tard, en réexaminant son compte bancaire, elle découvrit la somme exacte de 300 dollars, correspondant à l’engagement qu’elle avait pris pour le Waqf-e-Jadid.
(Il ne s’agit là que de quelques exemples parmi les diverses anecdotes présentées par Sa Sainteté (a.b.a.)).
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que ces sacrifices contribuent à la réalisation du travail de diffusion du message de l’Islam confié au Messie Promis (a.s.). Même les sacrifices consentis par les Africains ne suffisent pas à répondre aux besoins de la diffusion de l’Islam dans leurs pays, c’est pourquoi une grande partie des contributions versées par les nations les plus riches est allouée aux nations les plus pauvres. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour tous ceux qui ont fait des contributions et des sacrifices financiers.
Annonce du début de la 67ème année de Waqf-e-Jadid
Sa Sainteté (a.b.a.) a annoncé la clôture de la 66ème année de Waqf-e-Jadid et le commencement de la 67ème année. Au cours de l’année écoulée, environ 13 millions de livres sterling ont été collectées pour le Waqf-e-Jadid, marquant une augmentation de plus de 700 000 livres sterling par rapport à l’année précédente.
Sa Sainteté a précisé que, en termes de collecte globale, les pays leaders sont le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne, les États-Unis, le Pakistan, l’Inde, l’Australie, un pays du Moyen-Orient, L’Indonésie, un pays du Moyen-Orient, et la Belgique.
Appel à la prière pour la Palestine
Sa Sainteté (a.b.a.) a souligné l’importance de garder les Palestiniens dans nos prières. Il a encouragé chacun à exprimer son soutien envers ce peuple et à sensibiliser les gens, en particulier les dirigeants politiques, à la situation. Il semble que les actions injustes d’Israël ne soient pas sur le point de cesser, comme en témoigne leur intention affirmée de poursuivre les hostilités jusqu’en 2024, tel que communiqué à leurs soldats. Que Dieu ait pitié des Palestiniens. Des inquiétudes circulent également quant à une possible escalade de la guerre dans la région, potentiellement menant à un conflit mondial. Des bombardements ont déjà commencé autour de Beyrouth, s’intensifiant malgré les recommandations des États-Unis d’en réduire la fréquence. Ces conseils semblent malheureusement tomber dans l’oreille d’un sourd, laissant croire que le véritable dessein est l’éradication des Palestiniens de Gaza pour s’approprier leurs terres. Prions pour que Dieu ait pitié des Palestiniens et accorde aux musulmans la clairvoyance et la sagesse nécessaires pour entendre et répondre à l’appel de l’Imam de cette époque.
Résumé préparé par La Revue des Religions.
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