Résumé du sermon du Calife

Progrès de la communauté Ahmadiyya face à l’opposition

Résumé du sermon du vendredi 19 mai 2023 prononcé par Sa Sainteté Hazrat Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.).

Après avoir récité le Tashahhud, le Ta’awwuz et la sourate al-Fatihah, Sa Sainteté Hazrat Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.) a cité le Messie Promis (a.s.) qui a déclaré que le progrès de la communauté face à l’opposition est un miracle en soi. Les opposants complotent jour et nuit pour arrêter le progrès de cette communauté, mais Dieu ne cesse de nous accorder la victoire et le succès. La sagesse derrière cela est que lorsque Dieu confie une mission à quelqu’un, cette personne et sa communauté réussissent jour après jour, tandis que leurs adversaires ne voient que l’échec et finissent par connaître une fin humiliante. Quels que soient les efforts déployés par les opposants, personne ne peut arrêter un mouvement lancé par Dieu.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que nous voyons chaque jour l’accomplissement des paroles du Messie Promis (a.s.). Les opposants ont même tenté d’organiser des actions pour étouffer cette communauté, mais celle-ci continue de se répandre dans le monde entier, conformément à la promesse faite par Dieu au Messie Promis (a.s.) : « Je transmettrai ton message jusqu’aux confins de la terre ». Les opposants ne réalisent pas qu’en réalité, ils s’opposent à Dieu, ce qui ne peut qu’entraîner leur propre destruction. Nous voyons des exemples de l’aide de Dieu même dans des pays lointains et des lieux très reculés et difficile d’accès. Les opposants tentent de porter atteinte aux biens et à la vie des musulmans Ahmadis, mais échouent dans leurs tentatives.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il n’était pas possible de citer tous les exemples de l’aide de Dieu dans le monde, mais qu’il mentionnerait quelques exemples des progrès de la communauté musulmane Ahmadiyya.

L’essor de la communauté, malgré l’opposition

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que certaines personnes s’opposent à cette communauté par manque de connaissance. Lorsqu’elles apprennent la réalité, elles acceptent la vérité.

Un Mu’allim de la Jama’at était parti prêcher le message de l’Ahmadiyya dans un village du Congo, où il rencontra l’Imam Jibrail. Ce dernier s’opposait fermement à la Jama’at. Notre Mu’allim lui parla à propos de l’avènement de Jésus (a.s.) et de sa mort naturelle. De surcroît, il lui fit comprendre que la croyance dans l’ascension du prophète Issa (as) au ciel constituait une offense terrible à l’égard du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Contrairement aux Maulvi Pakistanais, l’Imam Jibrail n’était pas un homme entêté. Il fut profondément touché par ce message tant et si bien que, par la suite, lui et sa famille embrassèrent l’Ahmadiyya.

Sa Sainteté (a.b.a.) a présenté un exemple en Gambie. Nos missionnaires ont transmis le message du Messie Promis (a.s.) et les vrais enseignements de l’Islam aux habitants d’un village. Ils ont été surpris d’entendre les dix conditions du serment d’allégeance et ont compris qu’il s’agit du message véritable de l’islam telle que prophétisé par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Les gens du village ont déclaré que c’était la première fois qu’ils entendaient de si beaux et merveilleux enseignements sur l’islam.

Sa Sainteté (a.b.a.) a présenté un autre exemple en Afrique, où une équipe de membres s’est rendue dans une ville pour propager le message de l’Islam Ahmadiyya. Alors qu’ils étaient assis dans la mosquée et qu’ils élaboraient encore un plan, des habitants sont venus à la mosquée pour les inviter dans leur ville parce qu’ils avaient entendu dire que la communauté enseignait aux jeunes enfants comment réciter le Saint Coran. Après les avoir informés des véritables enseignements de notre communauté et de l’Islam véritable, les habitants de la ville ont accepté l’Ahmadiyya et ont ensuite apporté les enfants pour qu’on leur enseigne le Saint Coran.

Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’au Pakistan, il est interdit aux Ahmadis de réciter le Saint Coran. En fait, un ahmadi a été arrêté pour avoir simplement écouté le Saint Coran. Pourtant, dans d’autres parties du monde, certains présentent leurs enfants à la communauté pour qu’ils apprennent le Saint Coran, car c’est la communauté musulmane Ahmadiyya qui en possède la véritable connaissance.

Ceux qui abandonnent l’Ahmadiyya ne peuvent la nuire

Certains quittent la communauté en raison de leur cupidité ou de leur peur, et croient qu’ils pourront détruire la communauté. La majorité des habitants d’un village de la Côte d’Ivoire avait accepté l’Ahmadiyya en 2008 ; ils disposaient d’une petite mosquée. Cependant, quelque temps plus tard, l’imam a abandonné l’Ahmadiyya et pris le contrôle de la mosquée et a tenté de convaincre les membres de lui rejoindre. Cependant, les membres de la communauté sont restés fidèles et ont utilisé des panneaux en plastique et des morceaux de bois pour construire une mosquée improvisée. Depuis lors, la communauté a pu construire une belle mosquée de deux étages, bien meilleure que celle qui avait été reprise par l’imam. Alors qu’au Pakistan, les mosquées ahmadies sont profanées, Dieu accorde de nouvelles mosquées à la communauté dans le monde entier.

Au Belize, une femme de l’église méthodiste a vu la construction de notre mosquée et s’est dit qu’elle doit accepter cette religion. Elle a dit à ses amies que son cœur lui disait de se rendre à cette mosquée et d’accepter leur foi. Ses amies lui ont répondu qu’il y avait une autre mosquée plus proche de chez elle et qu’elle pouvait s’y rendre. Elle a répondu que Dieu l’avait poussé vers l’Ahmadiyya. Lorsqu’elle a pris connaissance des enseignements de l’Ahmadiyya, elle était toute émue d’avoir été guidée par Dieu.

Lors de la construction d’une de nos mosquées en Gambie, celui qui découpait les verres pour les portes et les fenêtres était très heureux de savoir qu’il contribuerait à la construction d’une belle mosquée. Or quand il a appris que cette mosquée appartenait à la communauté Ahmadiyya, il a brisé les verres et s’est même blessé. Mais voyez comment Allah l’a guidé. Il relate : « La nuit, dans un rêve, je me suis vu en train de crier et de me noyer dans la mer. Ne disposant d’aucun moyen de me sauver, j’ai vu un bateau venir à ma rescousse : il s’y trouvait l’émir de la Jama’at et le missionnaire. » Il est venu à la mission et est entré dans la communauté Ahmadiyya après avoir prêté le serment d’allégeance.

Un touriste du Maroc à visiter Sao Tomé et là-bas il a demandé s’il y avait une mosquée. Il a donc accompli la prière du vendredi avec nous. Par la suite, il a appris qu’il s’agissait du centre de la Jama’at Ahmadiyya. Il a posé quelques questions et a ensuite lu les ouvrages Sirr Al-Khilâfah et « Meurtre au Nom d’Allah » en arabe. Lorsqu’il est revenu quelque temps plus tard, il a demandé de voir le formulaire de la bai’ah, qu’il a signé. On lui a dit qu’il devrait prendre le temps de réfléchir davantage avant de franchir ce pas. Il a répondu qu’il avait prié toute la nuit et qu’il ne pouvait pas attendre plus longtemps pour accepter l’imam de l’époque. Il a ajouté qu’il ne se souciait pas de l’opposition des autres musulmans, car il n’y a rien de plus cher à lui que de mourir dans le giron de l’islam véritable ?

Un Ouzbek cherchait quelqu’un pour lui enseigner le Coran. Il se trouve que le professeur qui était un ahmadi. Après quelques discussions et réflexions, il embrassa l’Ahmadiyya. Le fait que son professeur soit un ahmadi n’était pas une coïncidence : tels exemples abondent dans le monde entier.

Un imam en Afrique a vu une belle mosquée et a demandé à qui elle appartenait. Lorsqu’il apprit qu’il s’agissait d’une mosquée construite par la communauté musulmane Ahmadiyya, il commença à poser des questions et à en apprendre davantage sur la communauté. Lorsqu’il a demandé le formulaire de la bai’ah, il a fondu en larmes, disant qu’il regrettait sa vie avant l’Ahmadiyya, car il avait entendu des mensonges sur la communauté. Il a donc accepté l’Ahmadiyya.

Il existe d’innombrables exemples de l’accomplissement de la promesse faite par Dieu au Messie Promis (a.s.). Les opposants font tout ce qu’ils peuvent, mais Dieu leur accorde Sa protection et continue d’assurer le progrès de cette communauté. Nous devons être reconnaissants et accomplir notre introspection. Nous devrions fermement inculquer ce fait à nos descendants : en dépit des épreuves, la victoire ultime revient à la Communauté établie par Allah et ils ne doivent jamais chanceler dans leur foi.

Prières funéraires

Sa Sainteté (a.b.a.) a aussi évoqué le décès des personnes suivantes :

Parveen Akhtar

Parveen Akhtar était l’épouse de Ghulam Qadir. Elle est récemment décédée et laisse derrière elle trois fils et quatre filles. L’un de ses fils est missionnaire au Bénin. Elle est née à Qadian et a passé une grande partie de son enfance en présence de Hazrat Amman Jaan (r.a.). Après son mariage, elle et son mari ont dû faire face à des circonstances difficiles en raison de leur foi, mais ils sont restés déterminés. Elle a enseigné la récitation du Saint Coran à de nombreuses filles et femmes de sa région. Elle a toujours encouragé l’éducation des filles. Elle faisait preuve d’une patience exemplaire, qu’elle attribuait à ce qu’elle avait appris de Hazrat Amman Jaan (r.a.). Elle disait à son fils que même s’il n’atteignait pas la plus haute position dans ses études, ce n’était pas grave, mais qu’il devait toujours atteindre la plus haute position par obéissance à l’imam de l’époque. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde et accepte ses prières pour ses enfants.

Mumtaz Waseem

Mumtaz Waseem était l’épouse de Chaudhary Nasir Ahmad Waseem. Elle est décédée récemment. Son fils est missionnaire en Zambie. Elle était très gentille, aimante et aimée de tous. Elle honorait la communauté et le califat. Elle écrivait régulièrement des lettres à Sa Sainteté (a.b.a.). Elle offrait régulièrement des prières et récitait le Saint Coran. Elle enseignait également le Saint Coran aux enfants, ainsi que des connaissances séculières. Elle a enduré une longue période de maladie avec beaucoup de patience. Deux de ses fils ont consacré leur vie au service de la communauté. Elle laisse derrière elle cinq fils et une fille. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié Allah de lui accorder Son pardon et Sa miséricorde, de l’élever et d’accepter ses prières pour ses enfants.

Brigadier Munawwar Ahmad Rana

Le brigadier Munawwar Ahmad Rana était le secrétaire général de la communauté à Rawalpindi. Il aimait la communauté et était résolu dans sa foi. Il a servi la communauté à divers titres. Il aimait beaucoup le califat et était toujours obéissant. Il était toujours prêt à aider ceux qui étaient dans le besoin. Il laisse derrière lui sa mère, deux épouses, quatre filles et un fils. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde le pardon et la miséricorde.

Capitaine Abdul Shakoor Malik

Le capitaine à la retraite Abdul Shakoor Malik de Dallas, aux États-Unis, est décédé récemment. Il a servi comme ingénieur puis comme capitaine de groupe dans l’armée de l’air pakistanaise. Malgré l’opposition, il n’a jamais caché son identité d’ahmadi. Après sa retraite, il était toujours prêt à servir la communauté dans toutes les fonctions qu’on lui demandait. Il a toujours enseigné la patience et encourageait ses enfants à toujours écrire des lettres à Sa Sainteté (a.b.a.). Il enseignait l’aumône en disant qu’elle apporterait des bénédictions à la richesse de chacun. Il avait trois filles et un fils. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié Allah de lui accorder Son pardon et Sa miséricorde.