Après avoir récité le Tashahhoud, le Ta’awwouz et la sourate al-Fatihah, Sa Sainteté Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.) a déclaré qu’il continuerait d’évoquer les détails de la bataille de Tabouk.
Le complot maléfique d’Abou Amir
Sa Sainteté (a.b.a.) a cité le deuxième Calife, Hazrat Mirza Bashiruddin Mahmood Ahmad (r.a.), lequel, à propos du contexte de la bataille de Tabouk, écrit qu’Abou ‘Amir al-Madani appartenait à la tribu des Khazraj. Par de longues fréquentations avec les juifs et les chrétiens, il avait pris l’habitude de la méditation silencieuse et de la répétition des noms de Dieu. En raison de cette pratique, il était communément connu sous le nom d’Abou ‘Amir, l’Ermite. Cependant, il n’était pas chrétien de confession. Lorsque le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) émigra à Médine après l’Hégire, Abou ‘Amir quitta la ville pour se réfugier à La Mecque. Lorsque La Mecque finit, elle aussi, par se soumettre à l’influence grandissante de l’Islam, il entreprit de fomenter une nouvelle conspiration contre celui-ci. Il changea de nom ainsi que de tenue, puis s’établit à Qouba, un village situé près de Médine. Comme il avait été absent durant une longue période et avait modifié son apparence et ses vêtements, les habitants de Médine ne le reconnurent pas. Seuls les hypocrites avec lesquels il entretenait des relations secrètes l’identifièrent. Il prit alors ces hypocrites pour confidents et, avec leur approbation, projeta de se rendre en Syrie afin d’inciter les dirigeants byzantins et les chrétiens arabes à attaquer Médine.
Pendant qu’il menait sa sinistre entreprise dans le nord, il avait élaboré un plan visant à semer la discorde à Médine. Ses complices, les hypocrites, devaient propager des rumeurs affirmant qu’une armée venue de Syrie s’apprêtait à attaquer la ville. Par ce double complot, Abou ‘Amir espérait provoquer un affrontement entre les musulmans et les chrétiens syriens. Et si son stratagème échouait, il comptait que les musulmans, poussés à la riposte, finiraient par lancer eux-mêmes une attaque contre la Syrie. Dans tous les cas, l’éclatement d’un conflit entre les deux camps aurait comblé ses vœux. Une fois ses plans arrêtés, il partit pour la Syrie. Durant son absence, les hypocrites de Médine, conformément à son dessein, se mirent à répandre la rumeur selon laquelle des caravanes armées avaient été aperçues et se préparaient à attaquer Médine. Et lorsque ces caravanes ne se manifestèrent pas, ils avancèrent diverses justifications pour dissimuler leur mensonge.
L’enthousiasme des musulmans malgré la disette
Ces rumeurs devinrent si insistantes que le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) estima nécessaire de prendre personnellement la tête d’une armée musulmane en direction de la Syrie. La situation était particulièrement éprouvante : une grave disette frappait l’ensemble de la péninsule arabique. Les récoltes de l’année précédente avaient été désastreuses, et l’on manquait aussi bien de céréales que de fruits. La saison de la nouvelle moisson n’était pas encore venue. C’était à la fin du mois de septembre ou au début d’octobre que le Saint Prophète (s.a.w.) entreprit cette expédition. Les hypocrites savaient pertinemment que ces rumeurs provenaient de leur propre invention. Ils savaient aussi que leur véritable dessein était de pousser les musulmans à attaquer les Syriens, au cas où ceux-ci ne prendraient pas l’initiative d’une attaque. Dans un cas comme dans l’autre, ils espéraient qu’un conflit avec le puissant Empire byzantin conduirait à l’anéantissement des musulmans.
La leçon de Mou’tah demeurait encore vive dans les esprits. À Mou’tah, les musulmans avaient dû affronter une armée colossale et ne s’étaient repliés qu’au prix d’immenses difficultés. Les hypocrites espéraient voir se reproduire un second Mou’tah, au cours duquel le Saint Prophète (s.a.w.) lui-même pourrait — que Dieu nous en préserve — y perdre la vie. Tandis qu’ils s’appliquaient à propager des rumeurs sur une prétendue offensive syrienne contre les musulmans, les hypocrites s’efforcèrent également d’instiller la peur dans le cœur des croyants. Ils affirmaient avec insistance que les Syriens pouvaient mobiliser d’immenses armées face auxquelles les musulmans ne disposeraient d’aucune chance de résistance. Ils exhortèrent donc les musulmans à ne pas prendre part à un conflit avec la Syrie.
Leur dessein consistait, d’une part, à pousser les musulmans à lancer une expédition contre la Syrie et, d’autre part, à les dissuader de s’y rendre en nombre. Ils cherchaient ainsi à provoquer une campagne qui se solderait pour les musulmans par une défaite certaine.
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que, tandis que le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) gardait habituellement ses plans secrets lors des précédentes expéditions, il fit, cette fois, une annonce publique à propos de la bataille de Tabouk. Il informa les musulmans de se préparer, compte tenu de la route éprouvante qui les attendait. Le Saint Prophète (s.a.w.) adressa également des messages aux tribus voisines pour qu’elles se tiennent prêtes au combat, et lança un appel aux musulmans les plus fortunés afin qu’ils contribuent financièrement à la préparation de cette expédition.
Sa Sainteté (a.b.a.) expliqua qu’à cette époque, un climat de profonde inquiétude régnait à Médine, car l’armée ennemie pouvait surgir à tout moment. Les musulmans s’entretenaient entre eux du fait que l’empereur byzantin préparait une offensive contre eux. Malgré cette atmosphère de crainte, les compagnons firent preuve d’un dévouement exemplaire en se préparant pour la bataille et en offrant des contributions financières remarquables.
Sa Sainteté (a.b.a.) a rappelé qu’à cette époque, Médine était frappée par une sévère famine et que les récoltes étaient entièrement desséchées. À cela s’ajoutait la crainte d’un long et périlleux voyage à entreprendre pour la bataille, alors même que les musulmans étaient insuffisamment équipés. Pourtant, lorsque le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) lança l’appel au combat, les croyants délaissèrent leurs champs et se mirent aussitôt aux préparatifs. Conscient de leur situation précaire, le Saint Prophète (s.a.w.) lança un appel aux sacrifices financiers, promettant le Paradis à quiconque contribuerait.
Les sacrifices extraordinaires d’Ousman (r.a.) et d’autres compagnons
Sa Sainteté (a.b.a.) a rapporté qu’Abou Bakr (r.a.) fut le premier à répondre à cet appel, offrant la totalité de ses biens, soit l’équivalent de quatre cents dirhams. Le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) lui demanda s’il avait laissé quelque chose pour sa famille. Abou Bakr (r.a.) répondit avec fermeté qu’il leur avait laissé Dieu et Son Messager (s.a.w.).
Sa Sainteté (a.b.a.) a poursuivi en relatant qu’Ousman (r.a.) répondit également à l’appel du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) en promettant cent chameaux, puis porta son engagement à deux cents. Lorsque le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) lança un nouvel appel, Ousman (r.a.) s’avança et engagea trois cents chameaux pour l’armée. Alors que le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) descendait de sa chaire, on l’entendit déclarer qu’après ce jour, quoi qu’Ousman (r.a.) fasse, il n’en serait tenu aucun compte. Une autre narration rapporte qu’Ousman (r.a.) apporta également mille dinars et les remit au Saint Prophète Mohammad (s.a.w.). À la suite de ces actions, le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) déclara qu’aucun mal ne s’abattrait sur Ousman (r.a.) pour ce qu’il avait accompli ce jour-là. Une autre version rapporte qu’Ousman (r.a.) donna dix mille dinars, et le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) prononça alors une prière en sa faveur. Certaines narrations mentionnent que le sacrifice d’Ousman (r.a.) comprenait mille chameaux et soixante-dix chevaux, après quoi le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) implora qu’Allah soit pleinement satisfait d’Ousman (r.a.).
Sa Sainteté (a.b.a.) a indiqué qu’Abdour Rahman bin Auf (r.a.), Asim bin Adi (r.a.), Saad bin Oubadah (r.a.) et Mohammad bin Maslamah (r.a.) accomplirent également d’importants sacrifices financiers pour cette expédition, et que le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) prononça des prières en leur faveur.
Sa Sainteté (a.b.a.) a souligné qu’il s’agit d’une faveur divine qu’Allah a accordée aux membres de la communauté musulmane Ahmadiyya : celle de comprendre profondément l’exemple établi par les compagnons quant au véritable sens du sacrifice financier. Certains offrent en effet des sacrifices authentiques en consacrant tout ce qu’ils possèdent. Pour les personnes aisées, les modèles sublimes d’Abou Bakr (r.a.), d’Omar (r.a.) et d’Ousman (r.a.) se dressent devant eux comme une source d’inspiration. Parallèlement, ceux disposant de moyens plus modestes continuent, eux aussi, à contribuer avec dévouement. Cette époque représente ainsi une occasion précieuse pour les personnes fortunées de participer pleinement à ces nobles sacrifices financiers.
La réponse de Dieu Tout-Puissant aux hypocrites
Sa Sainteté (a.b.a.) expliqua qu’en répondant à l’appel du Saint Prophète (s.a.w.), même les plus démunis, qui ne pouvaient offrir qu’une simple poignée de grains, se présentèrent avec sincérité pour contribuer à la cause de l’Islam. À la vue de ces actes empreints de foi, les hypocrites tournèrent les musulmans en dérision, prétendant que de telles offrandes dérisoires étaient dénuées de toute valeur. En réponse à cette moquerie, Allah révéla dans le Saint Coran :
« Ceux qui s’arrangèrent pour être laissés en arrière se sont réjouis d’être restés derrière en contradiction au Messager d’Allāh, et ils répugnaient à lutter pour la cause d’Allāh avec leurs biens et leurs personnes. Et ils dirent : “Ne partez pas par cette chaleur.” Dis : “Le feu de l’Enfer est encore plus intense en chaleur.” Si seulement ils pouvaient comprendre ! Il faudrait qu’ils rient peu et qu’ils pleurent beaucoup en récompense de ce qu’ils ont acquis. » (Le Saint Coran, 9 : 81-82)
Certains compagnons s’efforçaient également de travailler avec ardeur afin de gagner une modeste somme qu’ils pourraient ensuite offrir en sacrifice. Il cita notamment l’exemple d’Abou Aqil (r.a.), qui passa toute la nuit à puiser de l’eau d’un puits. Avec le revenu ainsi obtenu, il subvenait aux besoins de sa famille, puis présenta tout ce qu’il lui restait comme contribution financière au Saint Prophète (s.a.w.).
Sa Sainteté (a.b.a.) a également évoqué le cas d’Ourwah bin Zaid (r.a.) qui, bien que profondément sincère, ne disposait de rien à offrir matériellement. Il se réfugia dans la prière, implorant Dieu et déclarant que, faute de biens terrestres, il pardonnait à tous ceux qui lui avaient causé du tort ou porté atteinte à ses droits — faisant ainsi de ce pardon sa forme d’aumône pour soutenir l’armée musulmane. Le lendemain matin, il se présenta au Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) en compagnie d’autres compagnons. Le Saint Prophète (s.a.w.) demanda alors qui, la nuit précédente, avait offert son honneur en aumône. Personne ne répondit. Il posa la question une deuxième, puis une troisième fois. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’Ourwah (r.a.) s’avança et raconta l’ensemble de l’incident. Le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) lui annonça la bonne nouvelle que son aumône avait été acceptée par Dieu. Ce fut une forme exceptionnelle de charité, et Dieu, connaissant la condition de chaque cœur, l’agréa.
Les femmes, elles aussi, s’avancèrent avec courage et offrirent en sacrifice leurs bijoux pour soutenir cette expédition. Il est rapporté qu’une étoffe était étendue dans la demeure du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.), sur laquelle étaient déposés divers parfums, bijoux et autres objets précieux que les femmes avaient présentés en contribution financière en réponse à l’appel du Prophète (s.a.w.).
Parallèlement, les hypocrites s’efforçaient de faire en sorte que le moins de musulmans possible accompagnent le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.), afin d’assurer — que Dieu nous en préserve — la défaite des croyants. Ils circulaient parmi les musulmans, cherchant à semer la peur dans leurs cœurs en citant les épreuves à venir : la chaleur accablante, la longueur du trajet et l’immensité de l’armée adverse. Bien que cette propagande mensongère n’ait nullement ébranlé la foi des croyants sincères, quelques-uns, plus faibles dans leur foi, présentèrent des excuses pour justifier leur absence. Le Saint Coran fait clairement mention de cette manœuvre trompeuse en ces termes :
« Ceux qui s’arrangèrent pour être laissés en arrière se sont réjouis d’être restés derrière en contradiction au Messager d’Allāh, et ils répugnaient à lutter pour la cause d’Allāh avec leurs biens et leurs personnes. Et ils dirent : “Ne partez pas par cette chaleur.” Dis : “Le feu de l’Enfer est encore plus intense en chaleur.” Si seulement ils pouvaient comprendre ! Il faudrait qu’ils rient peu et qu’ils pleurent beaucoup en récompense de ce qu’ils ont acquis. » (Le Saint Coran, 9 : 81-82)
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que, selon les narrations, certaines personnes se rendirent auprès du Saint Prophète (s.a.w.) afin de solliciter la permission d’être dispensées de participer à la bataille. Environ quatre-vingts d’entre elles formulèrent une telle requête. Allah révéla alors des versets dans le Saint Coran, mentionnant l’exemple de ces personnes, pour souligner l’importance cruciale d’obéir à l’appel de l’Imam :
« S’il était question d’une distance courte et d’un voyage facile, ils t’auraient assurément suivi, mais le pénible voyage leur sembla trop long. Néanmoins, ils jureront par Allāh, en disant : “Si nous l’avions pu, nous serions assurément partis avec vous.” Ils détruisent eux-mêmes ; et Allāh sait que ce sont des menteurs. Qu’Allāh te soit indulgent ! Pourquoi leur as-tu permis de rester en arrière avant que tu ne puisses distinguer ceux qui disaient vrai et reconnaître les menteurs ? Ceux qui croient en Allāh et au Jour Dernier ne te demanderont pas la permission d’être exemptés de lutter avec leurs biens et leurs personnes ; et Allāh connaît très bien les gens droits. Il n’y a que ceux qui ne croient pas en Allāh et au Jour Dernier, qui te demanderont cette exemption, ceux dont le cœur est rempli de doute et dans leur doute ils vacillent. Et s’ils avaient vraiment voulu partir au combat, ils auraient assurément fait des préparatifs pour cela ; mais leur départ pour ce grand objectif — là aurait déplu à Allāh. Il les a donc retenus en arrière et il leur a été dit : “Restez assis chez vous avec ceux qui restent assis.” S’ils étaient partis avec vous, ils n’auraient fait qu’accroître vos ennuis, et ils n’auraient fait qu’aller et venir parmi vous, cherchant à semer la discorde entre vous. Et il y en a parmi vous qui ont l’habitude de les écouter. Et Allāh connaît très bien les transgresseurs. Ils ont cherché à créer la sédition même avant ceci et t’ont présenté les choses d’une façon embrouillée jusqu’à ce que la vérité fût manifestée, et que l’objectif d’Allāh eût prévalu, en dépit de leur aversion. » (Le Saint Coran, 9 : 42-48)
Sa Sainteté (a.b.a.) a conclu en annonçant qu’il continuerait d’évoquer les détails relatifs à cette bataille ultérieurement.
Appel à la prière pour les ahmadis blessés lors d’une attaque
Sa Sainteté (a.b.a.) a rappelé que, lors de son sermon précédent, il avait évoqué l’attentat survenu contre une mosquée à Rabwah. Il a exhorté les fidèles à prier pour les Ahmadis blessés, afin qu’Allah leur accorde un rétablissement complet et les préserve de toute séquelle liée à cette attaque. À présent, trois jeunes demeurent grièvement blessés et sont toujours hospitalisés. Les cinq autres ont reçu les soins nécessaires et ont pu regagner leur domicile, bien que leurs blessures requièrent encore du temps pour guérir pleinement. Qu’Allah leur accorde à tous une santé parfaite et protège l’ensemble des Ahmadis, partout dans le monde, de tout mal à venir.
Prière funéraire
Sa Sainteté (a.b.a.) a annoncé qu’il dirigerait la prière funéraire du défunt suivant :
Sam Ali Naina
Sam Ali Naina, originaire des îles Marshall, découvrit l’Islam dans les années 1980 grâce au missionnaire ahmadi Hafiz Jabrail Saeed, et accepta alors le message de l’Ahmadiyya. Malgré une vive opposition, il demeura inébranlable dans sa foi. Lorsqu’un sénateur déclara que l’Islam était une religion terroriste, Sam Ali Naina eut le courage d’écrire au journal pour affirmer avec clarté que l’Islam n’a absolument aucun lien avec le terrorisme. Il contribua activement à l’enregistrement officiel de la Communauté musulmane Ahmadiyya aux îles Marshall et s’impliqua avec zèle dans sa propagation ainsi que dans la préservation de son honneur. Grâce à ses efforts dévoués, de nombreux nouveaux convertis rejoignirent l’Ahmadiyya. Il joua également un rôle déterminant dans l’établissement de la Communauté sur d’autres îles et, avec son épouse, fit don d’un terrain sur lequel fut édifiée la première mosquée des îles Marshall. Sa Sainteté (a.b.a.) lut le témoignage personnel de Sam Ali Naina relatant son cheminement spirituel vers l’Ahmadiyya. Sa famille témoigne qu’il était assidu dans la prière et profondément attaché au Saint Coran. Sa Sainteté (a.b.a.) pria pour qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde, et qu’Il éclaire les membres non-ahmadis de sa famille afin qu’ils reconnaissent la vérité.
Résumé préparé par La Revue des Religions.
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